School Poudlard
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 Un endroit d'oublis (Andréa)

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Carlisle Detlev
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Carlisle Detlev


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MessageSujet: Un endroit d'oublis (Andréa)   Un endroit d'oublis (Andréa) Icon_minitimeLun 27 Juil - 22:49

Un endroit d'oublis (Andréa) 423497loup2


    "Je te regardes. Je suis là, tu vois? Si, si, je t'assure, je t'observe. Ah bon XD"



    Carlisle se trouvait d'humeur maussade ce jour. Ça faisait déjà un an qu'il n'avait plus vu ses parents, il était triste de ne plus avoir de nouvelles de son grand frère. Ses parents ne lui manquaient pas, sa mère et lui n'avaient jamais été proches et son père.. Avait été un tant sois peu trop proche avec lui. Et ce durant des années. La dernière fois qu'il l'avait vu, Carlisle avait pu faire la "connaissance" d'au moins tout les pervers pédophiles de Londres, tellement il y avait eut de personnes cette fois là. Et pas pour faire la causette, je vous rassures pas. Nous étions une journée d'été, un mercredi sans cours aucun étant donnés que c'était les vacances. Il s'ennuyait ferme à Poudlard, pendant les vacances, il n'y avait absolument rien à faire. C'était.. Pire que mortellement ennuyeux. C'est à cause de son manque d'activités que Carlisle ressassait divers souvenirs. En ce matin, il était de mauvaise humeur, pas besoin de le dire, son regard noir en disait long. Son regard avait souvent tendance à devenir comme cela. D'un brun chocolat fondu à un noir totalement noir ou l'on ne distinguait même plus ses pupilles. Ça, c'est ce qu'on appelle un vrai regard noir, au sens propre comme figuré. Le jeune brun avait pris son carnet de dessins, un crayon et l'attirail nécessaire, puis sorti de Poudlard. Un instant il s'était posé sous un arbre près du lac, mais il y avait trop de bruit, trop de gens, ça l'énervait encore plus. Il retourna dans Poudlard et chercha un lieu où il pourrait se calmer, un lieu reposant, ou il pourrait oublier.



    Une grande porte se dessina devant lui. Étrangement, il n'était pas surpris, même s'il ne connaissait pas l'existence de pareil endroit. Pourquoi n'était-il pas surprit? Tout simplement parce que dans Poudlard, rien n'était surprenant, surtout que la magie de cette école faisait limite peur. Le garçon ouvrit la porte et ce qu'il y découvrit l'émerveilla. Ce n'était plus une salle dans Poudlard, c'était un monde à part entière, un petit bout de paradis. Il y avait là une réelle jungle, avec une petite cascade. Le garçon resta bouche béante. Il entra, néanmoins et referma la porte, lorsqu'il entendit des bruits de pas. Il fit quelques pas dans la jungle, regardant tout autour de lui, il y avait même des oiseaux, c'est pour dire. Cet endroit était si relaxant, calme.. Majestueux tout simplement. Le garçon finit pas s'installer dans un coin d'où il voyait la petite cascade, adossé à un arbre. Au bout de quelques minutes, il se mit à dessiner, essayant de reproduire cet endroit paradisiaque. Mais encore et toujours, comme dans tous ses dessins, il y avait quelque chose de minime qui vous faisait penser à la tristesse. Même si c'était magnifique, c'était triste. Enfin, c'était son dessin qui était triste. Il avait déniché une panthère qui était en train de manger un pauvre petit singe. Comme quoi. Le garçon entendit la porte s'ouvrir, pourquoi fallait-il qu'il soit tout le temps dérangé? C'était chiant. Il soupira et s'éloigna un peu, essayant qu'on ne le voie pas. S'il s'éloignait, peut-être qu'on ne le verrait pas.. Ça serait bien. Il ne lui fallut que quelques secondes pour oublier la personne qui venait d'entrer, bien vite, il trouva un bananier et cueillit une banane dessus. Il retira la peau de la banane, jusqu'à ce qu'il pu la tenir proprement et mordit dedans. Il recommença à dessiner, un nouveau dessin cette fois, en essayant de ne rien faire de triste, mais bon, il ne pouvait rien contre son subconscient. Des pas se rapprochèrent, c'était la personne qui était entrée il y a quelques instants, Carlisle laissa son dessin quelques secondes sans être modifié et regardait en direction du bruit, là, une jeune femme marchait. Le garçon grommela, la regarda et retourna à son dessin, pour quelques secondes, avant de regarder à nouveaux vers la demoiselle qui l'avait remarqué. Le garçon haussa les épaules et finit par lacher quelques mots :



    Carlisle - C'est beau ici, n'est-ce pas?



    Tant qu'à être courtois, autant l'être jusqu'au bout, n'est-ce pas? Le garçon se leva, laissant son dessin, tristement abandonné à terre, et fit à moitier une révérence à la jeune femme qu'il n'avait jamais rencontrée au par avant. Si, surement dans les couloirs, mais en tout cas, il n'avait aucun souvenir de lui avoir un jour parlé. Comme quoi, on fait toujours des rencontres, même après sept ans dans la même école. :


    Carlisle - Mon nom est Detlev, Carlisle Detlev, Poufsouffle, septième, enchanté.



Dernière édition par Carlisle Detlev le Jeu 6 Aoû - 21:48, édité 2 fois
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Andréa Whilden
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MessageSujet: Re: Un endroit d'oublis (Andréa)   Un endroit d'oublis (Andréa) Icon_minitimeMar 28 Juil - 2:49

    Un mois. Un mois durant lequel elle avait erré sans but précis à travers ces pierres vieillies par les longues années qu'elles avaient du contempler, malgré elles. Ses doigts entrés en contact avec la fraicheur de ces murs suivaient distraitement le dessin de ces lignes souples et emplies d'histoires, plus secrètes les unes que les autres, tandis qu'elle avançait. Son regard, où se mêlaient brise glacée d'hiver et ode douloureuse de printemps se posait tour à tour sur le sol dallé du château, les armures légèrement rouillées avec le temps, sans oublier les fenêtres par lesquelles, le paysage s'offrait chaud et pourtant bien trop lourd à supporter. Il n'y avait pas besoin de dire, d'ailleurs, qu'aucune des silhouettes éphémères qui avait pu croiser sa route n'avait attiré son attention. Andréa n'y avait prit garde, à aucun instant, perdue dans ce qui semblait être un maelström de pensées, n'appartenant qu'à elle. Les rayons de ce soleil importun n'avaient de cesse que de caresser son visage, à travers les vitres trop nombreuses de ce couloir aéré. L'envie d'un peu d'ombre se fit de plus en plus puissante, à mesure que la chaleur s'engouffrait sous sa peau, faisant bouillir le sang qui coulait dans ses veines. Lorsque finalement, l'agacement se fit trop fort, elle rejoignit les escaliers les plus proches et escalada les étages un à un, priant intérieurement elle ne savait quel saint de lui offrir à chaque palier un trésor de tranquillité, en vain. Jusqu'au sixième étage... Une fois arrivée à ce niveau, elle cessa toute marche, et tendit le cou, avant de clore les paupières dans un simple geste de douceur. Le parfum qui avait retenu son odorat disparu alors, et elle rouvrit les yeux, rencontrant de nouveau ces murs si longuement observés, probablement, en cherchant à comprendre sa présence en ces lieux. Elle s'avança alors, l'expression blasée ayant reprit ses droits sur son visage de jeune fille déçue par les erreurs de sa vie. L'instant s'était évaporé et elle se retrouvait à la case départ, piégée certainement pour toujours dans ce qui semblait être une éternelle prison, aux barreaux d'air et de larmes. Lasse, elle appuya sa main droite sur le mur le plus proche, cherchant à retrouver un peu de ce calme qui la caractérisait si souvent depuis plusieurs semaines. Inspirant profondément, elle fit demi tour sans s'en rendre compte et lorsqu'elle se retrouva devant les même escaliers qu'elle avait emprunté un peu plus tôt, étouffa un juron, et revint sur ses pas. Pourquoi ne pouvait-il y avoir de simplicité dans ses journées quotidiennes ? Un peu de tranquillité, juste un peu, qu'elle y goute toute à sa faim, s'y plier jusqu'à plus soif. Ce fut le détail incongru dans le coin de son champ visuel qui lui fit lever les yeux en direction du mur, en face. Une porte, dont elle était certaine de n'avoir perçu la présence aux premiers passages dans ce couloir, se présentait à elle, la défiant presque d'oser l'approcher d'un peu plus près. Andréa, étant celle que les choses avaient poussé à devenir, fit quelques pas vers elle et posa sa main sur la poignée, sans songer une seconde à savoir si c'était une erreur ou pas. Elle ouvrit la porte, et laissa s'écouler un bref instant avant de pénétrer à l'intérieur de la pièce, qui s'avérait être une sorte de jungle. Sa curiosité piquée à vif, elle s'avança, toujours un peu plus, se perdant alors sans s'en rendre compte à travers ces vastes branchages et ces odeurs qui la tourmentaient tout autant qu'elles auraient pu la faire rêver.

    - C'est quoi ce château ma parole...

    Son murmure avait été dit dans un souffle court, alors que ses yeux désillusionnés balayaient la forêt luxuriante en quête d'elle ne savait véritablement quoi. Ce fut alors que son pas s'arrêta, alors qu'elle fixait son attention en la personne d'un jeune homme prit dans son activité, qui semblait être, autant qu'il lui était permit de dire, du dessin. Elle s'apprêtait à faire machine arrière lorsqu'il leva les yeux à son tour pour rencontrer les siens, très brièvement. Brièvement, parce qu'elle positionna ses iris sur ses épaules, sans attendre. Avant de regarder la feuille qu'il tenait, puis la plante qui s'élevait plus grande encore qu'il ne l'était lui même. Lorsqu'elle eut enregistra les moindres détails qui lui faisaient face, elle répondit à la question presque rhétorique qu'il lui avait posé.

    - Bof.

    S'il y a déjà la réponse dans la question, à quoi cela sert-il que je réponde à mon tour, songea-t-elle avec sarcasme, et toujours aussi blasée qu'elle avait décidé d'apparaitre devant les autres. Quatre bons mètres les séparaient l'un de l'autre, et cela était déjà trop peu pour la serdaigle qui réfléchissait à la meilleure manière de retrouver la sortie dans cette fichue pièce, s'avérant être plus un cauchemar qu'une issue de secours s'il y avait déjà quelqu'un entre ces quatre murs, surtout s'il s'agissait d'une personne du sexe opposé. Frissonnant, elle le vit se lever, et automatiquement, fit un pas en arrière, et leva le menton dans un geste qui apparaissait aux yeux des autres, comme du dédain.

    - Rien à faire de qui tu peux être. Je ne t'ai rien demandé.

    Sa réponse avait fusé, dure et presque agressive tandis qu'elle fronçait ses sourcils, et que ses yeux prenaient une teinte plus sombre.
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Carlisle Detlev
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MessageSujet: Re: Un endroit d'oublis (Andréa)   Un endroit d'oublis (Andréa) Icon_minitimeMar 28 Juil - 3:54


    Andréa – Rien à faire de qui tu peux être. Je ne t'ai rien demandé.

    Carlisle regarda la jeune femme, la bouche à moitié jusqu'au sol, assez surpris, n'empêche du ton que la jeune femme avait utilisé. Il l'avait néanmoins observée, chose qu'il faisait toujours que se soit avec ses amis ou des inconnus. Il avait remarqué qu'elle avait fait un bond quasiment lorsqu'il s'était levé. Le brun fit la moue, tel un gamin que l'on aurait disputé pour avoir fait une bêtise. Alors il faisait si peur que ça? Que faisait-il de mal pour que certaines personnes aient ainsi peur soit de lui parler, soit de l'approcher? Était-ce marqué sur son front qu'il avait été violé pendant plusieurs années, et à cause de cela, les gens le haïssaient-ils? Il n'en savait strictement rien, mais ca le mettait lui même mal à l'aise. Il rougit et baissa les yeux devant le regard noir de la jeune femme. Qu'en pouvait-il si il faisait mauvaise impression? Il ne voulait pas être méchant, juste.. Être gentil et pourquoi pas, se faire aimer.. Pas au sens du grand amour ni un truc du genre.. Plutôt accepter.

    Carlisle – Je euh.. Suis désolé. Je fais si peur que cela? Je.. Voulais juste être polis.. Je sais pas, c'est souvent coutume de se présenter à une personne que l'on ne connait.. Et euh.. Ça faisait plus polis en étant debout.. Désolé.

    Toujours le regard posé par terre, le jeune homme observait le sol. Ah, oui, effectivement, c'était très instruisant de regarder le sol. En tout cas, il ne pensait pas au sol, mais à la réaction de la jeune femme. Elle devrait le prendre pour un idiot de première, sans doutes. Mais.. Mais depuis quand était-il si gêné, lui? Depuis quand baissait-il la tête? Ah oui, il baissait la tête devant les gens d'autorité supérieure à la sienne.. Un frisson parcourut le corps du garçon, qui finit par relever la tête et regarder.. Autours de lui. Levant les yeux pour découvrir la cime des arbres, regardant de tout côtés pour découvrir quelque chose à quoi il pourrait se raccrocher. Son carnet de dessins! Ah non, quand même pas. Le garçon reculas de quelques pas et s'assit par terre, où il n'avait pas vu qu'il y avait une mini rivière et trébucha donc on ne sait comment dedans. Toute sa tête était mouillée, ainsi que son dos, et, malin comme il est, s'était tapé la tête contre une pierre. Ca y est, là, il comprenait ce que ressentait Kate, lorsqu'elle trébuchait sur quelqu'un ou faisait quelque chose de maladroit. Là, ses rouges avaient viré au rouge tomate, tandis qu'il réprimait des larmes de douleurs et de gêne. Il lança à la jeune femme qui se trouvait à quelques mètres de lui:

    Carlisle – Non, je n'ai pas fait Clown dans une vie antérieure ni avant de m'inscrire à Poudlard ni en activité complémentaire le week-end à Poudlard.

    Redressé, il frotta l'arrière de sa tête, assis devant le courant d'eau ayant faillit le tuer.. Il regarda vers la jeune femme, mais ne la regarda pas dans les yeux, il regardait les pieds de la jeune femme. Il regardait souvent les gens dans les yeux, mais jamais ceux qui avaient été si brutaux avec lui en paroles. La seule personne ayant déjà eut des paroles aussi sèches avec lui était un mauvais souvenir, un cauchemar de plusieurs années. Non pas qu'il disait que la jeune femme était en fait son père déguisé en fille, dans Poudlard pour pouvoir à nouveau profiter de lui, mais elle y lui faisait penser par sa façon sèche de parler. Néanmoins, même si elle l'intimidait, une question lui brûlait la langue.. Et comme à chaque fois qu'une question lui brûlait la langue, il fallait qu'il la pose à la personne concernée, qui se trouvait quelques mètres devant lui :

    Carlisle – Pourquoi.. As tu presque fait un bond de deux mètres lorsque je me suis levé? Et pourquoi est tu agressive? Je n'ai rien fait de mal? Enfin, je penses pas.. Tu me dis si j'ai fais quelque chose de mal?



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Andréa Whilden
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MessageSujet: Re: Un endroit d'oublis (Andréa)   Un endroit d'oublis (Andréa) Icon_minitimeDim 2 Aoû - 0:22

    Un décor digne des livres illustrés pour enfant, décrivant les territoires hétéroclites de ce onde vaste et incompris. La flore luxuriante et colorée s'étalait sans honte tout autour d'eux, et elle se sentait comme prisonnière de ces lieux. Une branche ploya suffisamment pour effleurer les mèches libres de sa chevelure, et elle tressaillit sous l'assaut indirect de cette Nature qu'elle ne connaissait pas. Oui... emprisonnée dans une cage aux accents de liberté. Son regard partit de lui même à la recherche d'un quelconque détail de suffisamment réaliste sur lequel il pourrait se raccrocher. Elle ne demandait pas un havre de paix, cette appellation lui étant par définition impossible et même inexistante, mais tout du moins, un point d'ancrage assez résistant pour ne pas la perdre en cours de route. Des palmiers exotiques, des feuilles souples et brillantes où des rayons d'un soleil invisible semblaient se refléter. Comme par magie. Elle leva les yeux vers ce qui aurait du être le plafond, et ne pu que baisser précipitamment la tête, en ordonnant à son cœur de cesser cette chamade qu'il venait d'adopter. Était-ce vraiment une... de ces horribles bestioles qu'elle venait de voir ? Indécise sur les mirages que captaient ses yeux, elle préféra, par mesure de précaution, reculer de deux pas. Elle gardait son attention fixée vers le sol, et les épaules baissées, signe d'une certaine crispation. Cette dernière s'accentua dès lors qu'elle perçu les paroles prononcées par une voix masculine.

    « Je euh... Suis désolé. Je fais si peur que cela ? Je... Voulais juste être poli... Je sais pas, c'est souvent coutume de se présenter à une personne que l'on ne connait pas... Et euh... Ça faisait plus poli en étant debout... Désolé. »

    Les mots lui parvinrent clairement, et pourtant ils durent forcer le passage de ces brumes incessantes qui encombraient son cerveau à mesure que les souvenirs accentuaient les battements de son cœur. Elle n'était pas seule en ces lieux, oui... une présence masculine indésirable. Aussitôt, elle se redressa fermement, ses yeux plongeant dans le regard désolé de son interlocuteur. L'instant sembla se suspendre, une réponse probablement nécessaire ne se présentant pas à ses lèvres. Andréa laissa le silence perdurer, aucunement gênée de se conduire de pareille façon. Non, la gêne possible ne venait certainement pas de la manière dont elle se conduisait vis à vis d'autrui. Il baissa les yeux à son tour, le sol de cette pièce ne différent pas vraiment du décor environnement. Une terre souple, meuble, s'écrasant légèrement sous chacun de ses pas ajoutait à cette pièce une touche supplémentaire de réalisme. Elle suivait sa marche sans le laisser véritablement paraître, l'expression froide et quelque peu dédaigneuse. La chute qui suivit ne provoqua aucune réaction particulière chez elle mais avant qu'elle ne fasse demi tour, comme l'envie grandissante l'en prenait, d'autres paroles lui vinrent à l'oreille.

    « Non, je n'ai pas fait Clown dans une vie antérieure ni avant de m'inscrire à Poudlard ni en activité complémentaire le week-end à Poudlard. »

    Elle resta stoïque, levant seulement un sourcil sarcastique en réponse à ce qu'elle venait d'entendre. Il ne la fixait toujours pas dans les yeux, et loin de la déranger, cela commençait pourtant à l'énerver. Elle fuyait la foule, et les hommes en particuliers, et voilà qu'à présent, c'était elle qu'il fuyait. Risible.
    Mais à choisir, c'était toujours ce qu'il y avait de préférable.
    Fière, elle se dressait à quelques mètres de lui, sans piper mot, tout en supportant cette peur inquiète qui émanait du garçon, face à elle.

    - Tsss, tu parles trop.

    Froide, sans moquerie.

    - Relève toi.

    Dure, implacable.

    « Pourquoi... As tu presque fait un bond de deux mètres lorsque je me suis levé ? Et pourquoi es tu agressive ? Je n'ai rien fait de mal ? Enfin, je penses pas... Tu me dis si j'ai fait quelque chose de mal? »

    - Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi la Terre tourne-t-elle dans un sens et pas dans un autre ? Pourquoi y a-t-il quatre maisons dans cette foutue école ? Pourquoi cette pièce a-t-elle choisi une déco pareille ?

    Elle avait répondu sans attendre, et poussa ensuite une soupir, avant de se passer la main sur le visage, avec lassitude.

    - T'en as d'autres des questions comme ça ? Demanda-t-elle, ironique.
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Carlisle Detlev
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MessageSujet: Re: Un endroit d'oublis (Andréa)   Un endroit d'oublis (Andréa) Icon_minitimeDim 2 Aoû - 17:13

    Carlisle resta un moment silencieux. La jeune Serdaigle se rapprochait, lui, restait à sa place, figé tel une statue de pierre. Il ne bougeait son regard. Sans doutes allait-il devoir rencontrer celui de la jeune femme dont il ne connaissait l'identité s'il bougeait son regard. En fait, elle le terrorisait. Rares étaient les personnes dont il craignait la froideur, le dédain ou autre. Mais elle, elle lui faisait vraiment peur, plus que n'importe qui dans cette école. Ni rogue, ni même Rusart lui aurait fait aussi peur en cet instant précis, alors qu'elle utilisait le même ton que celui qui lui avait brisé la vie. Mais, même s'il avait peur, Carlisle essayait que ca se voit le moins possible, il essayait de cacher le maximum en lui, pour que son visage ne représente aucune douleur, le plus de neutralité possible, mais c'était souvent dur. Quitte a avoir l'air étrange, le garçon ferma les yeux et se concentra sur le fait qu'il s'agissait d'une fille et non pas d'un bonhomme de la cinquantaine, qu'on était à Poudlard et que donc, rien de bien grave ne pouvait lui arriver. Enfin, espérons le. Quoi qu'il en soit, il avait reprit un peu confiance en lui, mais la barrière de ses cauchemars enfuis étaient près à les laisser refaire surface d'un moment à l'autre, il le pressentait, une boule dans l'estomac.

    Andréa – Tsss tu parles trop.
    Andréa – Relève toi.

    Elle était si froide et dure en paroles. Carlisle avait l'estomac noué, il aurait presque eut envie de vomir, tellement les phrases de la jeune femme ressemblaient... A.. Celles d'...un de ses souvenirs.. Oui, tellement pareil, c'était un enfer pour Carlisle de rester dans la réalité en empêchant ses souvenir de remonter à la surface, là ou le masque du garçon partirait en lambeau. Ça le figerait un instant, il pleurerait et partirait en courant surement. Et il aurait l'air d'un gros débile, mais ça, on s'en tape. Le garçon se releva machinalement suivant l'ordre, tête baissée, le regard perdu dans sa tête. A présent, le garçon avait presque peur d'entendre à nouveaux la voix de la jeune femme, qui, surement, lui ferrait à nouveaux remémorer divers souvenirs. Un d'entre eux était calé dans la gorge du garçon, demandant à sortir, ne demandant que ca.

    Andréa – Pourquoi le ciel est bleu, pourquoi la terre tourne-t'elle dans un sens et pas dans un autre? Pourquoi y-a-t'il quatre maisons dans cette foutue école? Pourquoi cette pièce a-t'elle choisis une déco pareille?

    Ouf, elle n'avait réveillé aucun sentiment ancien du garçon, ce qui ne plaisait pas au souvenir coincé dans sa gorge, qui hurlait de rage de ne pouvoir être libérer. Même si parfois, il vaut mieux être confronté à son passé, pour Carlisle, il aurait mieux valu que ce souvenir reste là ou il était, plutôt que là ou il allait. Grace aux paroles d'Andréa, ce souvenir revenait dans la tête du garçon, comme un infernal recommencement, comme un cauchemars qui reviendrait sans cesse, grâce à la jeune femme :

    Andréa –
    Tu en as d'autre des questions comme ca?

    La voix de la fille n'était plus la sienne, devant ses yeux, il ne s'agissait plus de la jeune femme, le décors avait changé et le visage de Carlisle était anéanti par la peur, le doute. La pièce, c'était sa chambre, lorsqu'il habitait encore avec ses parents, lui, il avait alors quelque chose comme dix ans. La chambre était petite, c'était sa chambre à lui, son frère en avait une autre, mais lui, il était à Poudlard. Ce souvenir remontait à sept ans, mais.. Il s'en souvenait comme si cela s'était produit la veille. Carlisle voyait la scène comme s'il était extérieur à la scène mais également dans la vue qu'il avait eue il y a de cela plusieurs années. Il avait deux vues, tel un film. L'homme lui faisait mal, Carlisle demandait encore et toujours entre deux sanglots qu'on le laisse, il demandait pourquoi il faisait ça, son père, froid et implacable lui répondit qu'il parlait trop, de la même manière que la jeune femme lui avait parlé quelques temps avant, mais il n'y pensait plus. D'ailleurs il ne voyait que cette scène, même s'il bougeait la tête, il ne voyait que cela, il ne voyait plus la jeune femme ni la pièce. Dans son souvenir, l'homme en avait finit avec le garçon et lui ordonnait sèchement et toujours aussi froidement de se lever. Le garçon obéissait, en posant toujours inlassablement les mêmes question : Pourquoi tu fais ça? Pourquoi moi, pourquoi, pourquoi et encore des pourquoi à la pelle. Les larmes coulaient silencieusement sur le visage du Carlisle de dix-sept ans. Son regard était toujours fixe, le garçon était pétrifié. Puis, une douce lumière envahit les yeux du garçon, son souvenir s'échappa de son regard et retourna se dissimuler au fond du cœur du garçon. De nouveau, la réalité apparu aux yeux du garçon, qui tourna légèrement les yeux en direction de la jeune femme, dont il croisa le regard. Carlisle était encore sous un choc certain, mais il reprit lentement le contrôle de ses émotions, tout en passant sa main sur ses yeux, pour faire disparaitre les dernières traces de larmes. Il regarda un instant Andréa et d'une voix ironique et antipathique lui lança :

    Carlisle – Merci.

    Bien sur elle ne comprendrait peut-être jamais pourquoi il venait de lui lâcher pareil merci, presque dégouté, dénudé de sympathie, et d'une ironie hors du commun. Elle l'avait touché en plein cœur, sans même savoir ce qui le touchait, et ce, juste en quelques mots. S'il parlait trop, elle, elle lui avait parlé beaucoup trop pour le moment. Quoi qu'il en soit, il répondit à la dernière question de la jeune femme, laissant tomber son air vulgaire et regardant encore ailleurs que dans le regard de la demoiselle:

    Carlisle – Plus d'autre question votre honneur.

    Bon, d'accord, il avait été un peu débile de répondre ça, mais c'est la seule réplique qu'il lui était venue à l'esprit. Le garçon se promettait mentalement de ne plus avoir de pareilles faiblesses. Il n'était pas assez fort peut-être, mais avec de l'acharnement, il arriverait sans doutes à ne plus y penser.. Espérons. Carlisle posait néanmoins une autre question, son antipathie envers la jeune femme ayant disparu, car il s'était rendu compte qu'elle ne savait en rien ce qui pouvait ou non le blesser et qu'il s'agissait en fait d'une pure coïncidence, il lui posa une question, sérieusement, même si, de la voix qu'il avait prise, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un gamin qui la posait :

    Carlisle –
    En fait, j'ai une question, mais pas comme les autres.. Quand tu es triste ou qu'un mauvais souvenir te tient à la gorge.. Que fais tu pour ne plus y penser et aller mieux?

    Car tout le monde un jour a de mauvais souvenirs, ou est triste, et tout le monde doit bien avoir un truc pour se changer les idées.. Lui, c'était son frère et Hermina, mais ils n'étaient plus là, c'était eux qui lui changeaient les idées, même s'il n'y avait que son frère qui connaissait l'histoire des abus, Hermina avait su l'aider énormément même sans savoir ce qu'il avait vécu par le passé. Il n'en parlerait jamais, son frère ne savait que ce qu'il avait vu, Carlisle n'avait jamais dévoilé un seul détail de tout cela, car il avait trop honte de ce passé qui le torturait, mais il le méritait, pour n'avoir osé le dire dès le début.
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Andréa Whilden
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Andréa Whilden


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MessageSujet: Re: Un endroit d'oublis (Andréa)   Un endroit d'oublis (Andréa) Icon_minitimeMar 4 Aoû - 18:25

[Tout court.]

    La peur qui habite l'homme guide souvent ses pas, pour ne pas dire toujours... Dans ces yeux qui ne cessaient de fuir les siens, elle percevait l'ombre de cette peur incessante, faisant ployer sa raison et sa volonté. L'aiguille aigüe du remord vint s'enfoncer sans douceur dans ce qui lui servait encore de cœur. L'enfant, sans adultes autour de lui, n'en a que plus de difficultés à devenir adulte à son tour. Mais l'oubli ne lui était pas permit, et Andréa raffermit son maintien, ne se souvenant que trop bien que les hommes en général ne sont pas dotés que de bonnes pensées. Non, son action envers lui pouvait être toute autre, et il n'en saurait rien, perdu comme il était dans les méandres de l'esprit qui était le sien. Froide, incisive, elle garda la posture droite, et ne baissa pas les yeux.

    - Ta faiblesse te fera bien plus tomber que trébucher. Si tu ne regardes pas mieux devant toi, plus douloureuses seront les chutes.

    Elle n'avait pas pitié, elle ne faisait pas dans la dentelle, et n'était pas pour cela. L'homme en lui même la dégoutait de la vie, et s'il n'y avait pas sa sœur, cela ferait bien longtemps qu'elle s'en serait allée. Mais telle n'était pas la question en cet instant, non, elle devait faire face à cet être dénué de volonté en cette seconde. La sienne, travaillée depuis bien longtemps, venait d'écraser celle du garçon, alors que tous deux vivaient en permanence dans les douleurs qui avaient élu domicile au creux de leur ventre. Elle en était parfaitement consciente, et parler ainsi, n'avait qu'un seul but. Et bien loin était celui de l'anéantir davantage.

    Bien au contraire.

    « En fait, j'ai une question, mais pas comme les autres... Quand tu es triste ou qu'un mauvais souvenir te tient à la gorge... Que fais tu pour ne plus y penser et aller mieux? »

    Elle s'interdit de reculer, mais son regard se voilà brièvement. Quel besoin avait-il de poser une telle question ? Si personnelle, d'autant plus ? Elle laissa planer le silence à travers le feuillage épais de cette salle étrange.

    - Je vis chaque jour avec eux.

    Elle avait répondu platement, ne laissant en rien transparaitre de la boule douloureuse qui entravait déjà l'intérieur de sa gorge. L'image de sa soeur, la mine ensommeillée entrant timidement dans la salle à manger, un ours en peluche sous le bras se superposa au décor ambiant, et elle ferma les paupières avec force, avant de les rouvrir. Un nouvel éclat avait prit place dans ses prunelles, celui de la douleur sourde qui vous tient en haleine et vous empêche de baisser la garde.

    - Tu devrais perdre moins de temps à vouloir les effacer de ta mémoire. Tu deviendrais plus fort en les acceptant, aussi durs soient-ils.

    Elle n'était pas gentille, elle n'était pas tendre, tous ces mots ne visaient aucunement à le ménager.
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Carlisle Detlev
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MessageSujet: Re: Un endroit d'oublis (Andréa)   Un endroit d'oublis (Andréa) Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 23:09


    Andréa – Ta faiblesse te fera bien plus tomber que trébucher. Si tu ne regardes pas mieux devant toi, plus douloureuses seront les chutes.

    Carlisle regarda la jeune femme, levant son regard jusqu'au visage de celle-ci sans vraiment la regarder. Son regard était plutôt interrogatif, il ne comprenait pas trop ce qu'elle voulait dire. Enfin, si, mais il n'était pas sur de bien interpréter. La jeune femme répondit néanmoins à la question qu'il avait posée. Même si ca ne l'aidait pas trop. Vivre avec ses souvenirs, tristes ou heureux.. Eurk. Carlisle fit la moue. Elle aussi devait avoir eut son épisode de mauvais souvenirs, beaucoup de personnes sont comme ca, aussi. Mais différemment. Le garçon n'avait répondu à aucune paroles de la jeune femme, préférant méditer dessus.

    Andréa – Tu devrais perdre moins de temps à vouloir les effacer de ta mémoire. Tu deviendrais plus fort en les acceptant, aussi durs soient-ils.

    Le regard de Carlisle s'illumina et à ce moment, son regard croisa celui de la jeune femme. Il laissa ses yeux plantés dans ceux de l'inconnue, tandis qu'il réfléchit, retournant les paroles qu'elle avait prononcées. Il ne voyait pas comment on pouvait devenir plus fort en gardant des souvenirs douloureux en tête. Lui, ça le déconcentrait et perturbait énormément surtout ces derniers temps ou les flashs revenaient encore et encore, l'empêchant de faire ceci ou cela en toute sérénité. Une paroles, un geste, tout pouvait lui rappeler des souvenirs désobligeants, qu'il s'était tué, il fut un temps à enterrer au fur et à mesure qu'ils arrivaient. L'image d'une casserole à pression lui vint à l'esprit, et il parla de sa casserole à pression :

    Carlisle – Je ne vois pas.. Comment devenir plus fort en gardant en tête des faiblesses passées.. Personnellement si je les laisse en surface de mon esprit trop longtemps, ça va chauffer dans mon esprit, je vais plus rien faire de bon.. Je vais péter un câble. Si mon frère aurait été là, ces deux dernières années, j'aurais eut moins de mal à gérer mes démons passés. Mais.. Trop d'années, se sont.. écoulées avec ce.. démon...

    Sa dernière phrase le fit retourner dans le passé. A nouveau, il avait une tête de comateux, son regard ne bougeait plus, lui, ne réagissait plus à rien, il était là, attaqué par divers souvenirs; ses premiers comme ses plus récent, datant d'il y a un an, même pas. Le garçon oubliait même une fois sur quatre de respirer, il ne voyait que des images, mais pas des images forcément heureuses. Le jeune homme restait immobile, la tête légèrement penchée sur la droite. Puis, il se mit à cligner des yeux, redressa la tête, et regarda l'inconnue, un peu surprit. Puis, il rougit, de telle manière qu'on aurait dit que tout le sang de son corps était arrivé dans ses joues, tellement elles étaient rouges et bouillantes de gène. Avait-il bien dit ce qu'il avait dit? Avait il dit « ce démon »? Il bégaya silencieusement, essayant de se rappeler ce qu'il avait dit pendant qu'il revoyait ces images. Oui, il avait bien dit, trop d'années avec ce démon. Non non, idiot qu'il était. Il mit ses mains dans son dos, l'une serrant son poignet de toutes ses forces, pour se contenir un peu, et essayer d'arrêter de dévoiler ainsi une partie de son malheur. Son regard s'était déjà déplacé ailleurs, il fronçait les sourcils s'insultant de tout les noms d'oiseau possible mentalement. Il devait se rattraper.. Mais comment?

    Carlisle – J'avais un flash back, désolé. Ca se passe de plus en plus souvent depuis une semaine; c'est casse pieds.. Je donnerais tout pour ne plus avoir toutes ces saloperies en tête, ca me bousille.. Je ne vois pas comment faire pour rester droit lorsqu'ils défilent devant mes yeux. Je ne sait même pas me dire d'arrêter de les voir je sais pas garder le contrôle.. Si j'étais plus fort, je mettrai un terme à cela.

    Le garçon serra la mâchoire, il savait ce qu'il préparait, il savait ce qu'il voulait, depuis tant de temps. Il voulait sa mort. Sa mort serait sans doutes la meilleure alternative à tout cela. Certes, c'était son père.. Mais qui ne voudrait pas la mort d'un individu pareil? Et de toutes manières, il ne voulais surtout pas que sa jeune sœur soit victime de ce monstre. Il n'y avait plus personne à la maison, à part la gamine et ses parents. Carlisle n'avait pas eut le courage de dire à sa mère de se tirer avec la petite pour la protéger. Il avait été lâche. Mais avant même qu'elle n'ait atteint cinq ans, il le promet, il se vengerait, et, espérait qu'après cela, il n'aurait plus ces souvenirs atroces lui revenant sans cesse. Il espérait également faire cela avant qu'il n'ait touché la petite, ne serait-ce qu'une fois, en ayant des idées mal placées. Son étreinte sur son poignet doubla de force, il devrait se dépêcher, des êtres pareils n'ont pas leur place sur terre.

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Andréa Whilden
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MessageSujet: Re: Un endroit d'oublis (Andréa)   Un endroit d'oublis (Andréa) Icon_minitimeJeu 24 Sep - 20:34

    Andréa n'était pas femme à baisser les yeux. Elle ne ployait pas devant les difficultés, à la fois bambou et grand chêne. Les obstacles que l'on peut rencontrer en travers de sa route nous soumettait à plusieurs choix possibles. Or, il lui était impossible pour de s'arrêter dans l'attente continuelle, ou pire, de faire demi tour la tête baissée comme une lâche qu'elle n'était pas. La serdaigle avait décidé de braver les éléments, parce qu'il lui restait encore une force si grande, si pure, qu'abandonner ou déserter n'étaient pas des possibilités vers lesquelles son attention s'était épanchée. Son regard déterminé, sa posture volontaire, le menton légèrement relevé, tout en elle démontrait une confiance absolue en ses capacités et son comportement.

    Bien entendu, elle n'aurait pu montrer autre chose. Quoi qu'elle puisse désirer.
    Alors son regard resta rivé à celui de ce poufsouffle, dont l'immobilité ne reflétait qu'un combat pensif intérieur. Pâles étaient les tentatives d'encouragement sans volonté, devant l'ardeur brute à secouer un homme. Surtout si celui ci ne pouvait vous aimer. Andréa ne parlait pas, elle observait presque malgré elle. Ces yeux troublés qui lui faisaient face se voilaient bien trop souvent encore pour que l'idée de traverser les nuages et d'enfin les surmonter ne vienne à percer dans l'esprit du garçon. Elle comprenait aisément cela, mais ce n'était pas pour autant qu'elle allait se montrer indulgente et même douce.

    - Il te sera bien temps d'agir en conséquences lorsque tu saisiras ce que je t'ai dit.

    Elle le fixa une dernière fois, presque hautaine dans son habit de protection. Une duelliste de l'esprit qu'elle était. Avec ses forces et ses faiblesses. La bleue et bronze se dirigea vers la porte et en passa le seuil sans plus regarder en arrière. Elle n'aurait d'ailleurs pas du tant rester en ces lieux, avec pour seule présence, un être de sexe masculin, plongé dans des pensées aux allures troubles dont elle ne savait rien, et qui ne la regardait absolument pas.

    Le temps a passé. Le ciel est resté le même, et pourtant, tant de nuages se sont succédés au dessus de leur tête. Harry Potter a vaincu le Seigneur des Ténèbres, répandant un souffle nouveau sur la société, que celle ci soit sorcière ou non. Andréa est restée la même. Sa vie ne s'en est pas réellement trouvé bouleversée. Elle est toujours cette fille aux allures presque sombres, in-approchable et pourtant... Pourtant si... Mais personne ne pourrait rien en savoir, car telle qu'elle était aujourd'hui, cette fille là refusait qu'on l'approche. Tout simplement. Étrangement, en cette fin d'après midi, ses pas l'avaient mené vers cette salle qu'elle n'avait visité depuis plusieurs semaines à présent. Le vague souvenir d'un garçon loin d'être tranquille lui vint en mémoire, avant qu'elle ne le chasse rapidement. Elle avait apprit la veille ce qu'il en était réellement de cette pièce incroyable qui l'avait laissé incrédule un long moment. La pièce sans nom. La salle sur demande. Les appellations différaient d'une personne à l'autre, et Andréa s'en fichait bien. La porte apparue alors, telle qu'elle était restée dans son souvenir, et sans hésiter elle se saisit de la poignée, avant de pousser le battant de la salle aux mille désirs.

    Impassible, elle resta sur le seuil, empêchant la porte de se refermer, tout en contemplant de ses yeux vides, le décor bien plus sobre que la dernière fois, qui venait de s'afficher devant elle. Au fond à gauche, calé contre le coin du mur, un lit d'enfant avait prit place, s'opposant de façon bien nette à la deuxième partie de la pièce sur la droite, qui rassemblait un vague salon. Mais l'attention de la jeune fille se porta davantage sur le placard qui lui faisait presque face, placé un peu sur la droite contre le mur qui lui tenait quasiment tête. Un tapis aux couleurs chatoyantes s'étalait au pied du lit dans la partie chambre, tandis qu'une table basse lui était accolée. Un bureau associé au lit, à la table basse et de chevet était également apparu, confirmant sournoisement que la pièce était capable de tout.

    Là, devant elle sa chambre de gosse et le salon de son enfance avait comme reprit vie.

    Là, devant elle, des lieux de propres cauchemars venaient de se matérialiser, issus de son esprit à présent troublé. Si troublé, qu'elle n'entendit pas les pas qui venaient derrière elle, dans le couloir du château.
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