Protection rapprochée (Jess Eleonore Kreuk)

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Pour autant qu’elle s’en souvienne, Harmonie n’a jamais pratiqué la garde d’une personne. Elle avait fait toutes sortes de travail depuis qu’elle était Auror, tel l’espionnage, l’infiltration, le combat ou encore la dissimulation… Mais la protection était encore inconnue de la jeune blonde…
L’adrénaline montait encore plus quand on savait le nom de la personne qu’Harmonie devait surveiller : Eléonore Kreuk, illustre joueuse de Quidditch et, malgré son jeune âge, talentueuse joueuse de l’équipe nationale. Il semblerait que la jeune femme ait été victime de menace de morts prononcées…
L’Auror n’avait cependant pas été contacté par Eléonore elle-même. C’était son entraîneur, Deluldor Stones, célèbre joueur également, qui avait contacté le ministère afin d’assigner un garde du corps à sa joueuse qui refusait pertinemment de se faire protéger : elle jugeait qu’elle était tout à fait capable de se défendre seule en cas de problème ou d’attaques. Harmonie la comprenait parfaitement : elle-même ne supporterait pas que quelqu’un la surveille constamment afin de veiller que sa vie ne soit pas en danger, surtout que, si c’était le cas, elle préférerait se charger seule de ses assaillants… C’était humain, et c’était logique quand on avait un fort caractère…

Ce soir-là, aux alentours de 22H, Harmonie se rendit au centre d’entraînement de l’équipe nationale d’Angleterre, où l’équipe, justement, venait de terminer de jouer. La nuit était claire, bien que très froide. Harmonie portait un long manteau noir assorti d’un jean foncé et de chaussures noires. Ses cheveux blonds étaient détachés et tombaient en cascade dans son dos. Elle avait un sac en bandoulière, et sa baguette se trouvait dans une poche intérieure de son manteau, au niveau de ses hanches.
Un homme vint à se rencontre, un sourire tendu aux lèvres

« - Vous êtes l’Auror envoyé par le ministère ? »

« - Oui, c’est moi. Harmonie Pleader, chargée de la protection d’Eléonore Kreuk suite à la demande de son responsable professionnel Deluldor Stones. C’est bien ça ? »

« - Bien, bien… J’imaginais que le ministère enverrait… Enfin… »

« - Un Auror plus âgé et plus fort, qui « impose » plus le respect, un homme sans doute ?

L’homme ne se laissa pas vraiment perturber par le ton cinglant d’Harmonie, se contentant d’hausser les épaules. Il regardait le terrain illuminé par quatre boules lumineuses volant aux quatre coins du stade, où une joueuse dont les cheveux dansaient avec le vent faisait des tours de terrain à une vitesse vertigineuse.

« - Je suppose que c’est elle ? »

Deluldor acquiesça, fixant toujours sa joueuse, qui commençait à ralentir. Puis peu à peu, elle s’approchait de l’endroit où son entraîneur et sa nouvelle « nounou » se trouvait, avant d’atterrir complètement…

« - Jess, voici Harmonie Pleader… heu… l’Auror chargée de ta protection, suite aux différentes menaces qui t’ont été envoyées…

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Il n'y avait pas un seul nuage ce soir la. Les étoiles étaient parfaitement visibles et se reflétaient dans les yeux obscures de la jeune joueuse de Quidditch. Du haut de son balais, elle observait ses camarades s'échauffer avant l'entrainement. Se cramponant un peut à son Nimbus 2001 elle commenca par faire le tour des trois anneaux d'or puis termina par une dernière accélération sur la longueure du terrain. Les autres avaient des éclairs de feux, ils disaient que ces balais étaient les meilleurs et surtout les plus rapides. Eleonore elle avait toujours refuser de voler sur un balais qui « se débrouillait pour vous mettre par terre » comme elle le disait. En temps qu'attrapeuse, elle avait le rôle le plus important et se devait donc d'avoir ce qu'il se faisait de mieux en matière de balais. Mais elle était convaincu que son Nimbus était bien meilleur que tout ces vulgaires éclairs de feux bon à entasser dans des placards. Eleonore observa une dernière foie les étoiles puis se rapprocha des autres joueurs qui entouraient Deluldor Stones, leur entraineur.
Un jeune homme se tenait à côté d'elle. Beau, séduisant et peut-être même un peut trop. C'était un sorcier qui avait été tiré au sort pour un stage dans l'équipe national. Ce soir là, c'était contre lui qu'elle allait devoir jouer et elle avait bien l'intention de lui montrer qu'il n'y avait pas deux place d'attrapeur dans cette équipe. Oui, car en plus d'être une bosseuse acharné en ce qui concerne son sport préfèré, Eleonore était possésive et ne supportait pas que les louanges reviennent à une autre personne qu'elle. Elle envoya un sourire moqueur mais aussi sympathique à son adversaire qui fit de même puis, les cognards, le souaffle et le vif d'or furent lancés.
L'entrainement dura une bonne heure et demi avant que le vif d'or fut enfin attrapé. Eleonore n'était pas en grande forme en ce moment. Elle avait reccu des lettres pour le moin étrange mais ce n'était pas ça qui la tracassait, non. Elle savait très bien se défendre toute seule et de plus elle ne les prennait pas au sérieux. Ce qui par contre pouvait être ennuyeux, c'était les championnat d'Eurpoe qui se dérouleraient dans plusieurs mois. Même si elle avait déja un excellent niveau, elle était persuadé de ne pas s'être assez entrainé.
Deluldor Stones - Allez ça suffit pour aujourd'hui les enfants, beau match.
Le vif d'or dans la main, la jeune femme descendit à terre, le posa dans sa petite boite et remonta aussi tôt sur son balais. Elle s'envola à une vinghtaine de metre de hauteur avec les autres joueurs qui avait envie d'une petite course improvisé. Le gardien qui avait donner le départ devant les autres joueurs manqua alors de tomber de son balais quand ils passèrent tous à côté de lui. Le vent foueta le visage de la jeune attrapeuse dont le sourire ne fit que s'aggrandir en voyant qu'elle était - encore - arrivé première.
Eleonore - Alors, rappelez moi lesquels entre mon Nimbus 2001 et vos Eclairs de poussière sont les meilleurs balais, les mecs ?
Aiden - Je crois que ya une autre question à se poser ma chère, qui est cette sublime blonde avec Stones ?
L'ex Serpentarde regarda vers le sol. En effet, il y avait bel et bien un intru dans ce terrain. Elle regarda Aiden, son fidèl ami, en haussant les épaules puis redescendit tranquillement vers le bas du terrain. Eleonore posa ses pieds sur le sol, tenant son Nimbus dans sa main droite et détachant ses cheveux avec sa main gauche.
Deluldor Stones - Jess, voici Harmonie Pleader… heu… l’Auror chargée de ta protection, suite aux différentes menaces qui t’ont été envoyées…
La jeune femme se figea, elle jetta un regard assasin à son entraineur puis sur la dénomée Harmonie. Durant quelques secondes elle resta silencieuse, ce qui n'annoncait rien de bon. Avec elle, c'était un peut comme le calme avant la tempête. Eleonore s'approcha lentement des deux personnes, le regard froid et distant.
Eleonore - C'est une blague ? Si oui elle est de mauvais , non pardon de très mauvais gout !
Elle lança un regard furieux à Deluldor, comme si elle voulait le tuer avec ses yeux. Non, Eleonore n'était pas en colère, elle était folle de rage. Elle avait bien insister sur le fait qu'elle n'avait jamais eu besoin de personne et que ce n'était pas aujourd'hui que ça changerait. Il était rare qu'elle entre dans des colères noir depuis sa sortie de Poudlard, mais ça elle ne pouvait pas le laissé passer.
Eleonore - Ecoutez moi bien miss Pleader. Je n'ai pas l'intention de me faire suivre 24/24h par vous, ou par qui que ce soit. J'ai eu des cours de défences contre les forces du mal pendant mon adolescence et je compte bien m'en servire. Je me suis faite agresser alors que j'étais en 2 ème année et j'ai vu mon meilleur ami mourire devant mes yeux. Je n'ai besoin de personne !

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Les dernières paroles de Stones pesèrent un moment entre les trois personnes. Visiblement, et au vu du visage pétrifié de l’entraîneur, « Jess » n’allait pas apprécier la présence d’Harmonie. Chose qui se confirma lorsque la jeune joueuse prit enfin la parole, rompant le silence qui s’était installée entre eux.

« - C'est une blague ? Si oui elle est de mauvais , non pardon de très mauvais gout ! »

Elle lança un regard aussi froid que la nuit environnante à son entraîneur qui semblait se déconfire à chaque mot que sa joueuse disait. Elle semblait hors d’elle, entraînée par une fureur rare : visiblement, le fait que son entraîneur interfère dans sa vie privée, même si ses intentions étaient bonnes, ne lui plaisait pas du tout.
Harmonie croisa les bras, admirant Eléonore tuait du regard son entraîneur. Mais elle fut surprise lorsque, d’un ton aussi assassin que celui qu’elle avait utilisé pour parler à Deluldor, elle s’adressa à elle…

« - Ecoutez moi bien miss Pleader. Je n'ai pas l'intention de me faire suivre 24/24h par vous, ou par qui que ce soit. J'ai eu des cours de défences contre les forces du mal pendant mon adolescence et je compte bien m'en servire. Je me suis faite agresser alors que j'étais en 2 ème année et j'ai vu mon meilleur ami mourire devant mes yeux. Je n'ai besoin de personne ! »

Harmonie décroisa les bras et hausse ostensiblement les sourcils : elle n’était pas vraiment impressionnée par la hargne avec laquelle elle lui répondit, mais plutôt surprise de l’aisance qu’elle avait à répondre et de la répartie de cette dernière : à quelques détails près, l’Auror avait la même rhétorie…
Elle fixa de ses prunelles mauvaises les yeux sombres de sa protégée. Elle eut un sourire de coin et dit, d’un ton calme d’où l’on percevait une certaine dose d’animosité :

« - Miss Kreuk, je n’ai pas l’intention de vous suivre 24/24H, parfois je mange et je dors – si, si je vous assure. Que vous ayez eu des cours de défenses contre les forces du mal durant votre scolarité, sachez que je veux bien vous croire, c’est normal, c’était dans les programmes scolaires, par conséquent vous n’êtes pas une privilégiée. Mais puisque vous aimez la concurrence – ce qui est excellent pour une joueuse de Quidditch – sachez, ma chère, que j’ai eu des cours très approfondies de défenses contre les forces du mal. »

Elle marqua une pause dans son discours. Son sourire s’élargissait désormais, et l’expression du visage de Stones faisait doucement rire Harmonie. Cependant, l’expression d’Eléonore n’avait pas changé : elle était toujours aussi folle de rage, et les mots d’Harmonie ne changeaient absolument rien.

« - Ensuite, sachez bien que votre passé je m’en contrefiche. Vous avez vu votre meilleur ami mourir sous vos yeux ? Très bien ! J’ai vu mes deux parents se faire sauvagement assassinés sous mes yeux. On continue le jeu des comparaisons ou bien on arrête là ? »

Harmonie avait un peu perdu son sang froid dans ces dernières paroles, mais les dernières paroles d’Eléonore l’avait légèrement énervée…

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Il semblerait que Stones restait là, à compter les points entre les deux jeunes femmes. Son visage était tendue et il ne semblait pas être très à l'aise dans cette conversation. Une légère brise souffla, faisant légèrement voler les mèches des cheveux noir de l'entraineur qui regardait les regardait une à une. Eleonore aimait beaucoup son entraineur, elle estimait que c'était grace à lui qu'elle a su se faire une place dans ce milieu de la sorcellerie. Il l'avait toujours épaulé et la jeune femme savait qu'il ne voulait que son bonheur. Seulement, il essayait un peut trop de l'aider et ça Eleonore ne l'appréciait pas vraiment. Elle était une femme indépendant et imprévisible. Son regard se posa alors sur Harmonie. Elle n'éprouvait aucune rencoeur pour cette auror car elle faisait simplement sont travail. Elle était payer pour ça. Mais ça ne changeait rien à ce qu'éprouvait la joueuse de Quidditch qui se sentait offencée et même insulté.

Harmonie - Miss Kreuk, je n’ai pas l’intention de vous suivre 24/24H, parfois je mange et je dors – si, si je vous assure. Que vous ayez eu des cours de défenses contre les forces du mal durant votre scolarité, sachez que je veux bien vous croire, c’est normal, c’était dans les programmes scolaires, par conséquent vous n’êtes pas une privilégiée. Mais puisque vous aimez la concurrence – ce qui est excellent pour une joueuse de Quidditch – sachez, ma chère, que j’ai eu des cours très approfondies de défenses contre les forces du mal.

Et bien, quel beau discour. Eleonore n'avait pas quitter son « adversaire » du regard. Et quand ça devra se faire, elle ne serait certainement pas la première à lacher prise. Elle réflèchit durant quelques secondes mais ne trouva rien d'autre à aujouter.

Harmonie - Ensuite, sachez bien que votre passé je m’en contrefiche. Vous avez vu votre meilleur ami mourir sous vos yeux ? Très bien ! J’ai vu mes deux parents se faire sauvagement assassinés sous mes yeux. On continue le jeu des comparaisons ou bien on arrête là ?

Leur voila déja un premier point commun : la mort brutal de leur parents. Une pincée de tristesse passa dans les yeux d'Eleonore dont les sentiments semblaient chamboulés. Elle aurait pu évoquer le souvenir de ses parents, surtout celui de son père. Après tout, c'était bien sous la main d'un auror qu'il a trouver la mort. Beaucoup disent qu'ils ne veulent pas tuer leurs adversaires, c'est certainement pour cette raison qu'ils les font s'écrouler à terre dans une grande flaque de sang. Contrairement à Harmonie, Eleonore n'a pas vu ses parents mourire. Elle n'a pas non plus eu pour dernière image d'eux des cadavres baignant dans leur propre sang. Ce qui n'était pas plus mal car à l'époque, elle n'avait que 5 ans.

Eleonore - Et bien voyez vous, mes parents sont mort eux aussi, quand j'avais 5 ans. C'est le ministre de la magie en personne qui est venue me l'annoncé, il m'avait expliqué le moindre petit détail à l'époque. Hors, ce qu'il n'a jamais voulut me dire, c'est que mon père a été tué par un Auror.
Deluldor - Jess silteplais arrête.
Eleonore - On me provoque, je continue.

Dans le sens provoquer, elle ne parlait pas d'Harmonie mais bien de Deluldor car si elles en étaient chacune arrivé la, c'était bien de sa faute. Eleonore pouvait sentir les regards des autres joueurs la transperser du haut des gradins. Il n'est pas rare d'assister à ce genre de scéne dans un terrain aussi important que celui ci car Skeeter et sa maudite gazette est toujours prête pour ennuyer les joueurs et tout ceux qui les entourent. La minstre de la magie elle aussi vient pour des raisons administratives et compliqués qu'Eleonore n'a jamais voulu savoir. Il n'est donc pas rare que les voix s'élèvent dans cet endroit.

Eleonore - Je sais que vous faites votre boulot et sachez que je n'ai rien contre vous. Mais je refuse que l'on s'introduise ainsi dans ma vie privé, personne n'a le droit de faire ça. Surtout pas un ... enfin, je me suis faite comprendre quand même ? Qu'ece que vous voulez de moi, hein ?

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La jeune joueuse n’était pas intervenue pendant le discours d’Harmonie, même pendant la courte pause qu’elle lui avait laissée. Ce silence lui permit sans doute d’être d’attaque pour sa prochaine réplique, toujours sur le même ton, d’une fluidité sans pareil et d’une immense éloquence .

« - Et bien voyez vous, mes parents sont mort eux aussi, quand j'avais 5 ans. C'est le ministre de la magie en personne qui est venue me l'annoncé, il m'avait expliqué le moindre petit détail à l'époque. Hors, ce qu'il n'a jamais voulut me dire, c'est que mon père a été tué par un Auror. »

« - Eléonore s’il te plait arrête. »

« - On me provoque, je continue. »

Harmonie eut un sourire qui se scotcha à son visage à l’instant même où elle eut entendu le mot « provoquer ». Elle ne savait pas réellement à qui ce mot était adressé, mais pour Harmonie il signifiait autre chose : tout simplement que Eléonore n’allait pas abdiquer de si tôt. Le problème… c’est qu’Harmonie non plus.

« - Je sais que vous faites votre boulot et sachez que je n'ai rien contre vous. Mais je refuse que l'on s'introduise ainsi dans ma vie privé, personne n'a le droit de faire ça. Surtout pas un ... enfin, je me suis faite comprendre quand même ? Qu'est-ce que vous voulez de moi, hein ? »

Harmonie lança un regard perçant à Eléonore, arrêta de sourire et baissa ses sourcils qui étaient presque venus se loger sous sa frange. Elle remit ses cheveux derrière ses oreilles, et ne s’adressa tout d’abord pas à son interlocutrice mais aux quelques « spectateurs » inopportuns venus écouter d’une oreille attentive le discours pour le moins mouvementée des deux jeunes femmes. Elle leur lança un regard noir avant de leur crier :

« - Dites, heu, vous voulez des gâteaux secs avec, peut-être ? Un verre de jus de citrouille, ou je sais pas, vos pantoufles ? »

Les autres joueurs se regardaient, interloqués, ne sachant pas trop quoi faire ni répondre. D’une voix de gamine exaspérée, elle leur dit :

« - Sans image ça veut dire : dégagez. »

Dans un murmure de désapprobation et de déception, les autres joueurs quittèrent l’estrade dans lequel ils étaient installés afin d’admirer la vue et de bénéficier de la meilleure entente de la discussion possible.
Elle se retourna ensuite et de nouveau vers Eléonore et lui répondit du tac au tac.

« - Maintenant que votre équipe ne se mêle plus des affaires des autres, je peux reprendre. Et bien voyez-vous, que le ministre de l’époque accorde autant d’importance à vos parents au point d’annoncer en personne la mort de vos parents me touche à un point inimaginable. Moi désolée, la seule réponse que j’ai eu à la mort des miens a été un séjour à Ste Mangouste pour traumatisme psychologique, alors que je n’avais absolument rien. Oh ! Joie. Comme quoi, on a pas les mêmes valeurs, Miss Kreuk. »

« - Allons, calmez-vous, mesdemoiselles ! »

« - Non. On me provoque, je continue. »

Les yeux d’Harmonie se plongèrent dans ceux d’Eléonore. Elle lui sourit d’un air satisfait, visant à bien lui faire comprendre que, elle non plus, n’était pas prête à baisser les bras face à elle. Elle était prête à y passer la nuit, mais jamais elle ne se laisserait abattre…

« - Ce qui est dommage, c’est que mon boulot, actuellement, est justement de s’initier dans votre vie privée afin de connaître la personne qui vous envoie ces lettres et ses raisons. Surtout pas un Auror, c’est ça que vous vouliez dire ? Ce n’est pas parce qu’un Auror a tué votre père que vous devez tous les considérer comme assassin de votre père. J’avais 10ans quand votre père a été tué, vous croyez peut-être qu’à l’époque, alors que mes parents étaient encore de ce monde, je me souciais un tant soit peu de votre vie à cette époque là. Or, je suis devenue Auror, ce qui prouve bien que tous les Aurors ne sont pas à mettre dans le même sac, clair ? Et ce que j’attends de vous, c’est simple : que vous me laissiez travailler en paix, c’est à dire en me laissant vous protéger jusqu’à ce que je trouve le ou les coupables. »

Elle avait dit tout ça sur un tout clair, catégorique et décidé. Elle finit son discours par un sourire cynique signifiant « Vas-y Eléonore… Réponds-moi »…

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L'ex Serpentarde resta silencieuse un court moment, simplement pour écouter un nouveau discour qu'elle se serait bien passer d'entendre, elle avait autre chose à faire. La première chose qui 'énervait, c'était que la façon dont Harmonie avait parler au autres joueurs. Certe, ils n'avaient pas à ce mêlé de chose qui ne les regardaient pas, mais elle n'avait rien à leur caché. C'était tout de même avec eux qu'elle passait la plus grande partie de son temps et elle les concidérait chacun comme des ami(e)s plus ou moin proche.

Harmonie - Dites, heu, vous voulez des gâteaux secs avec, peut-être ? Un verre de jus de citrouille, ou je sais pas, vos pantoufles ? Sans image ça veut dire : dégagez.

Quelques voix s'élevèrent alors depuis les gradins. Certe pas assez forte pour comprendre ce qu'elles voulaient dire, mais Eleonore savait qu'en tout cas il n'y avait aucun respect. Harmonie avait parler d'une façon froide à des personnes qui était bien loin d'y être habituées. D'ailleur, elle non plus n'était pas vraiment habituée qu'on lui parle de cette manière. Si elle ne se retenait pas, ça ferait longtemps qu'elle serait rentré au vestiaire après avoir giflée cette intru.

Harmonie - Maintenant que votre équipe ne se mêle plus des affaires des autres, je peux reprendre. Et bien voyez-vous, que le ministre de l’époque accorde autant d’importance à vos parents au point d’annoncer en personne la mort de vos parents me touche à un point inimaginable. Moi désolée, la seule réponse que j’ai eu à la mort des miens a été un séjour à Ste Mangouste pour traumatisme psychologique, alors que je n’avais absolument rien. Oh ! Joie. Comme quoi, on a pas les mêmes valeurs, Miss Kreuk.
Deluldor - Allons, calmez-vous, mesdemoiselles !
Harmonie - Non. On me provoque, je continue.

Un sourire moqueur releva alors les lèvres de la joueuse. Elles n'avaient pas les même valeurs ? Ca c'est le moin qu'on pouvait, dire elles ne venaient vraiment pas du même monde. Oui, le minstre était venue en personne mais il faut dire que sa tante était aussi la directrice du département des mystères. Il faut dire que cette famille de bourgeois ne se refusait pas le luxe.

Eleonore - Sur ce point la nous sommes d'accord, nous sommes loin d'avoir les même valeur. L'une est une sportive qui ne demande rien et l'autre une emmerdeuse.

Puisqu'elle voulait jouer au petit jeux du sourire moqueur, Eleonore l'adorait aussi. Harmonie semblait plutôt en colère, ce qui se comprend plutôt bien après ce que la joueuse venait de lui envoyer en pleine figure. Mais il y a bien des limittes à ne pas franchire, et elle commencait vraiment à s'en rapprocher.

Harmonie - Ce qui est dommage, c’est que mon boulot, actuellement, est justement de s’initier dans votre vie privée afin de connaître la personne qui vous envoie ces lettres et ses raisons. Surtout pas un Auror, c’est ça que vous vouliez dire ? Ce n’est pas parce qu’un Auror a tué votre père que vous devez tous les considérer comme assassin de votre père. J’avais 10ans quand votre père a été tué, vous croyez peut-être qu’à l’époque, alors que mes parents étaient encore de ce monde, je me souciais un tant soit peu de votre vie à cette époque là. Or, je suis devenue Auror, ce qui prouve bien que tous les Aurors ne sont pas à mettre dans le même sac, clair ? Et ce que j’attends de vous, c’est simple : que vous me laissiez travailler en paix, c’est à dire en me laissant vous protéger jusqu’à ce que je trouve le ou les coupables.

C'est par un sourire synique que la jeune auror clos son discour. Ca, s'appelait jouer avec les nerfs des gens. Il est vrai qu'Eleonore l'avait bien chercher, mais qu'Harmonie n'éspère pas s'en sortir aussi facilement. Jamais la jeune joueuse ne la laisserai s'introduire dans sa vie après ça.

Eleonore - Personne ne viendra s'initier dans ma vie, nis vous, ni quelqu'un d'autre. Allez plutôt protéger Hermina Light, plus de sorciers voudrait avoir sa peau plutôt que la mienne. Alors fichez moi la paix !

Pour la première foie, elle quitta les yeux d'Harmonie pour se plonger dans ceux de Deluldor. Il la regarda d'un air sévère, certainement devait-il penser qu'elle en faisait trop ou qu'elle faisait un caprice. Après tout, il pouvait appelé ça comme il voulait, elle s'en moquait complétement.

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« - Sur ce point la nous sommes d'accord, nous sommes loin d'avoir les même valeur. L'une est une sportive qui ne demande rien et l'autre une emmerdeuse.
Personne ne viendra s'initier dans ma vie, nis vous, ni quelqu'un d'autre. Allez plutôt protéger Hermina Light, plus de sorciers voudrait avoir sa peau plutôt que la mienne. Alors fichez moi la paix ! »

Sans savoir pourquoi, la rage accumulée envers la joueuse s’estompa en un rien de temps. Elle se détendit, ayant un sourire neutre sur son visage, le sourire qu’elle porte dans la vie de tous les jours.

« - Une emmerdeuse ?... »

Elle eut un léger rictus. Ce n’était pas les mots d’Eléonore qui lui avait fait regagner son sang-froid, mais plutôt le fait qu’elle lui tienne tête et qu’elle continue à rester sur ses positions. Jusqu’à lors, toutes les personnes à qui elle a adressé les paroles s’étaient écrasées mollement, se pliant à la volonté de la jeune blonde. Mais le fait est que la joueuse de Quidditch n’était pas comme les autres personnes, non : elle n’était pas inintéressante, elle n’était pas niaise… Elle était l’une des personnes qu’Harmonie appréciait malgré tout, les personnes ayant du caractère, ayant une véritable identité… Jamais encore elle avait trouvé une personne qui lui ressemblait autant…
Oh bien sûr, Eléonore et Harmonie étaient très différentes, dans leur vie, dans leur façon d’être… Mais au fond, elles étaient semblables sur beaucoup de plans…
Harmonie sourit, laissant ces deux derniers mots résonnaient en écho dans leur fief et dans leurs esprits. Elle remit ses cheveux en place, délicatement, et dit d’une voix très douce :

« - Miss Kreuk, croyez bien que si je suis ici c’est que Madame la Ministre est en sécurité. Si besoin il y a, je serais très vite avertie de la menace et privilégierait la protection de son Excellence que la protection d’une prétentieuse incapable d’accepter l’aide des autres sous prétexte que mademoiselle a eu des cours de défenses en cours. Qu’on soit clair : mon travail n’est pas d’aller fouiller dans vos petites culottes pour connaître la moindre dentelle de votre vie. Mon travail est de vous protéger en cas d’éventuelles attaques et d’élucider cette sombre affaire de menace en trouvant, prioritairement, l’auteur des lettres. Que ce soit une mauvaise blague ou pas, je m’en fiche, le but principal est de prouver que personne n’est intouchable, Mangemort comme sorcier lambda. »

Comparée à la conversation envenimée qui avait eu lieu auparavant, ce que venait de dire Harmonie semblait être la parole divine au vu du calme de son discours. Elle était certaine qu’Eléonore en avait marre de ses discours et préféreraient qu’Harmonie lâche l’affaire. Ce que cette dernière aurait sans doute fait en temps normal…
Cependant, dans le pénombre tombé, Harmonie sentait quelque chose d’étrange… une présence autre qu’Eléonore et Deluldor… L’impression s’accentuait à chaque fois qu’Harmonie cessait de regarder la jeune joueuse, apercevant silhouettes, ombres ou encore reflets… Harmonie avait le regard évasif, en écoutant toujours attentivement ce qu’Eléonore disait… Elle fixait un point inconnu à l’horizon, dans l’obscurité totale du stade d’entraînement dont les lumières magiques s’étaient éteintes…

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