Bloody night [ pv Benji le vampire xD]

Par une nuit noire et glaciale, Alors que la pleine Lune s'affichait orgueuillesement dans le ciel . Mary allait sortir , vêtue d'une robe rouge sang très provocante , un leger décolete et ses jambes parfois visibles avec une cape noire sur le dos. Un sourire s'afficha sur ses lèvres rouges quand elle se regarda une dernière fois dans un mirroir. Elle enfila des gants et sortit de son manoir , la capuche sur la tête, elle allait voir un homme qui était tout comme elle, assoifé par le sang. Une relation assez particulière s'était installée entre eux, venant du même monde et ayant les mêmes interets.

Une silhouette se fit dans l'obscuritée que faisait le village, Mary se sentit envahir d'un grand frisson, elle ferma les yeux un moment puis respira longuement...du sang, c'était le sang venant de sa future victime qu'elle sentait se dégager d'un homme non loin d'elle. Prise d'envie soudaine, elle ne resista pas plus longtemps et s'approcha lentement de la personne. Mary mit la main sur l'épaule de sa victime, il se retourna, surpris et méfiant....

-Qui êtes vous ?

L'homme regarda la jeune femme de haut en bas, elle voyait bien qu'il bavait déjà sur elle ne cachant pas de ses expressions ses arrières pensées perverses...hum qu'attendait il ? La blonde retira ses gants d'une extrème lenteur pour aller poser son index sur les lèvres du jeune homme. lui sussurant sensuellement de se taire

-chuuuuut....

Mary s'approcha de lui , passant lentement les mains sur le torse de celui-ci, il tremblait légèrement alors qu'elle alla explorer la peau de sa joue avec ses lèvres rouges. Elle ne faisait pas attention a lui, éprise d'un grand désir de sang, elle se mit a embrasser la peau de son cou , sa langue goutant celle-ci. Lui ne résita pas longtemps et posa de lui même ses mains dans le bas du dos de la jeune femme, poussant un gémissement. Mary soupira d'aise et passa ses mains dans la nuque de celui ci avant de planter ses canines dans la peau de son cou. En extase alors que lui était pétrifié, il se laissa tomber par terre et Mary en profita pour s'assoir a califourchon sur son ventre, penchée vers lui ,elle continuait de lui sucer le sang... Une fois satsifaite , Mary se redressa en poussant un long soupir tout en passant des doigts dans ses mèches blondes qui étaient négligement sur son visage ,elle passa sa langue sur ses lèvres puis lecha ses doigts sur lesquels il restait encore quelques gouttes de sang.

La jeune femme se releva puis rajusta sa robe , la soirée commençait bien....l'infâme créature , le sourire rouge sang, elle se dirigeait vers le cimetière ou elle était certaine de le trouver. Pas dans le cimetière même, mais dans le vieux manoir situé juste a coté de celui-ci, les vampires l'avaient aménagé, faisant de l'intérieur un endroit à comme a leur image. Du velour, des meubles de grande valeur, du vin, la couleur rouge sang très présente avec diverses pièces comme une cuisine, une salle de musique, des chambres, des salles de bain. Cet endroit il n'y avait que les vampires qui y avaient accès...de toute façon tout humain qui y pénétrait se voyait lui même transformé en vampire....La luxure est le plus beau des péchés qui existe, Mary en était l'incarnation elle même, toujours en quête de satisfaire ses désirs.

En entrant , elle alluma la faible lumière d'un coup de baguette magique. Tiens il n'y avait personne ce soir dans l'entre des vampires ? Ils devaient surement être en train de faire d'autres victimes de leur propre malédiction.... Mary retira ses gants puis les posa avec sa cape sur une chaise. La jeune femme se servit un verre de vin et s'assit sur l'une des chaises noblement décorées en attendant l'un de ses confrères

Ses prunelles noires ne quittèrent par l’or. La couleur scintillante et envoutante de la boisson alcoolisée qu’il consommait. Légèrement penché sur le comptoir du bar, les coudes appuyés sur ce dernier, Benjamin rêvait. Des souvenirs, cauchemars plus que des fantaisies. Les yeux mi-clos, il ne clignait pas. Immobile, comme mort, le directeur d’Azkaban ne faisait que fumer négligemment la cigarette qui pendait du bout de ses lèvres percées. Il souffla délicatement sa fumée blanche, sans lever les yeux pour suivre la route du nuage de tabac. Les minutes s’écoulèrent. Il termina sa drogue. L’écrasa dans le cendrier plein. Et amena enfin son verre à porter de ses lèvres pour en boire les dernières gorgées. Il ferma les yeux, juste le temps que l’alcool brûlant vienne lui réchauffer la trachée. Quelle douce sensation pour un vampire. Doucement, il sorti un billet qu’il déposa sur le meuble de bois, se releva, et quitta les lieux, l’expression lassée et fatiguée. Même si la soif de se nourrir le tiraillait, l’envie de partir chasser lui était absente ce soir. Tuer pour survivre. La loi cruelle et sanglante du la jungle. Benjamin poussa la porte de sortie des Trois Ballais. Les rues de Pré Au Lard lui faisaient à présent face. Une brise glaciale souffla. Le faisant lentement frissonner. Replaçant sa capuche sur sa tête, le visage ainsi ombré, Landon s’avança, doucement.

Les allées étaient désertes. Vide de vie. Seul, le blond et noir longeait les diverses boutiques magiques sur le chemin de terre. Un nuage de buée s’échappait de ses lèvres. Preuve du froid de la nuit. Les mains plongées dans les poches de sa veste, le pâle garçon s’aventurait dans les rues. Arpentant sans véritables désirs les sombres allées à la recherche d’une proie facile. Il était bien trop affaibli pour ce passé de repas ce soir. Mais sa quête se révéla être un échec des plus total. Rien. Pas même un clochard, pas même un enfant. Finalement, il abandonna sans véritables regrets, préférant transplaner pour un endroit meilleur.

Le cimetière. Personne – en dehors de quelques Mangemorts ou autre cinglés du genre – n’osait s’y aventurer une fois le soleil tapis. Une brume s’y était installée. Le froid se faisait plus poussé dans cet endroit déserté. Le visage toujours caché, Landon inspecta les alentours. Tendant l’oreille afin d’y entendre un souffle, un craquement de branche ou autre quelconque bruit trahissant une présence. Mais rien. Il n’y avait que lui. Le vent. La brume. Rien de plus. D’une démarche naturellement féline et silencieuse, Benjamin s’avança dans le lieu. Il le traversa jusqu’à enfin apercevoir sa destination. Une tanière, lieu de rendez-vous plus que domicile. Réservée et connue que de quelques vampires. Le directeur d’Azkaban y pénétra directement. Il fut accueilli par un long couloir revêtant une rouge tapisserie. Une lueur au loin attira son attention. Quelqu’un était arrivé avant lui donc ? Sceptique, Benjamin entra dans la pièce éclairée.

Le salon. Une grande pièce où l’on y trouvait le petit bar ainsi que diverses bouteilles d’alcool. Quelle réputation pour un vampire. Le regard ébène du blond se posa sur la personne assise non loin de lui. Une connaissance plus qu’une amie. Jeune femme blonde tenant un verre rempli d’un liquide rougeâtre. Landon sourit, s’avança vers le petit bar d’où il se servit la même boisson que sa « collègue » avant de daigner s’installer sur un siège face à elle. Il entreprit de boire une seule gorgée du liquide coloré qu’il tenait avant de parler dans un murmure.

« Bonsoir Mary. Bien dormi aujourd'hui ? »

A

-Assez bien Benjamin...Disons, la routine quoi !!

L

-Et toi pas trop perturbée dans ton sommeil ?

E

L'expression du blond se fit lasse. Epuisé, il ne cachait pas son manque de relaxation. Les yeux mi-clos, le regard vide, il planait. Le visage penché en arrière, il contemplait, fatigué, le plafond boisé de la pièce. Ecoutant d'une oreille la réponse de la jeune femme. Il sourit intérieurement. Puis, des bruits de pas attirèrent son attention. Abaissant doucement la tête, il ouvrit les yeux afin de les poser sur Mary qui venait de s'installer contre le rebord de fenêtre. Amenant délicatement son verre à ses lèvres, Benjamin entreprit de boire quelques gorgées du désireux liquide rougeoyant. Tout cela sans quitter la dame de ses yeux profonds. Un fin sourire fût esquissé. Elle lui renvoya sa question. Il ne répondit pas. Toisant simplement d'un regard traducteur le vampire provocateur face à lui. Autre sourire, il se leva. Terminant avec un soin particulier les dernières gouttes rouges de son verre qu'il déposa. Après quoi, d'une démarche naturellement gracieuse et lente, il s'avança vers la blonde. L'odeur du tabac éveillait son manque, ranimait ses mauvais penchants pour la drogue. Plus il s'y approchait, plus il profitait. Tel le serpent envoûté par la musique du charmeur, chaque pas qu’il faisait vers elle lui plaisait. Il ne s’arrêta que lorsque son visage frôla l’oreille de la femme. Il murmura dans un simple souffle :

« J’ai connu des journées meilleures pour dormir. »

Il amena sa main près des lèvres de Mary. Pinça entre pouce et index la cigarette qu’elle tenait afin de lui soutirer temporairement celle-ci. Il recula, lentement. Guidant la sèche qu’il pinça du bout de sa bouche pour en inhaler les composants toxiques. Une bouffée, puis deux. Les yeux clos, il ne tarda pas à les rouvrir, glissant par la même occasion la cigarette entre les lèvres de sa propriétaire. Un sourire vicieux gravé sur les traits pâle du blond et celui-ci se posa aux côtés de la jeune femme. Appuyé contre un mur proche, les mains croisées sur la poitrine, tête basculée en arrière. Rares étaient les relations que Benjamin entretenait avec les compagnons de son espèces. Une poignée d’entre eux, tout au plus. Hermina et Mary étaient sans nul doute les deux femmes vampires avec qui il s’entendait le mieux – bien que sa relation avec la seconde citée soit relativement ambiguë -. Pensée qui arracha un nouveau sourire malsain au directeur d’Azkaban. Celui-ci pencha légèrement la tête sur le côté, entreprenant ainsi d’apercevoir le visage ombré de Mary. Aucun des deux jeunes gens n’était véritablement bavard. Leurs conversations ne s’avéraient jamais durer bien longtemps. Pour preuve. Landon se décolla de son mur pour agir sans rien dire.

Alors que la blonde s’apprêtait à boire le liquide que contenait son verre, Benjamin l’en empêcha. Refermant ses doigts sur la main qui tenait l’objet pour ensuite s’en emparer et lui-même en boire une nouvelle gorgée. Verre à moitié vide, il sourit à dame.

« Je me chargerai personnellement de t’en resservir un d’ici quelques minutes. »

Se disant, il termina la boisson tiède sans quitter des yeux la blonde face à lui. Chose faite, il posa sur le bord de la fenêtre la verrerie vidée et adressa un sourire toujours aussi assuré à Mary avant d'enchaîner.

« Qu'est-ce qui t'amènes ici alors ? »

M

B

A

-hm..... Qu'est ce qui m'amène ?

M

-a te dire vrai....je m'ennuyais...J'avais besoin d'une véritable companie.

M

-et toi tu espérais voir quelque chose ou quelqun en venant jusqu'ici ?Es tu venu combler mon ennui ?

Alors qu'il venait de quitter la blonde dame, Benjamin savourait doucement la cigarette qu'il venait d'allumer. Une fumée blanchâtre sortant gracieusement de sa bouche finement entrouverte. Les yeux clos, il écoutait d'une oreille la voix doucereuse du vampire à ses côtés. Elle s'avançait vers lui. Bientôt, sans même daigner ouvrir les yeux, Landon pu deviner Mary contre lui. Un poids s'appuyant lentement sur son propre corps qui ne bougea pas d’un pouce. Il esquissa un mince sourire. Docile, le blond la laissa avec calme s'emparer de sa propre drogue. Chacun son tour. Fatalement, il fini par ouvrir les yeux, posant ceux-ci sur la jeune femme qui gardait toujours cette même expression vicieuse sur le visage. Expression qu’imita à merveille le directeur de prison puisqu’il n’eu pas besoin de grandes méditations pour comprendre le sous-entendu de son amie. Il inspira brièvement la fumée qu’elle lui recracha au nez. Plaisante odeur. Il sourit tout en reprenant aisément entre ses lèvres la cigarette échangée. Sans quitter des yeux la belle près de lui, Landon continua de tirer sur son tabac. Soufflant délicatement ses nuages interdits au plafond. Elle lui retourna sa question. Lui, médita quelques secondes, choisissant avec soin ses paroles. Après quoi, il fini par lâcher à voix basse, presque en un murmure :

« Peut-être. »

Ci tôt qu’il eu prononcé sa réponse, une main effleura sa joue. Il frémit au baisé qu’elle déposa sur celle-ci. Puis, c’est à sa taille que Mary décida de poser ses mains. Lui ne réagit pas. Il se contenta de sourire vicieusement, fumant la dernière bouffée de sa cigarette avant de tendre le bras pour l’écraser. Leurs visages proches, Benjamin se pencha légèrement. Frôlant du bout des lèvres la joue pâle de la blonde. Une main sur sa nuque, l’autre sur sa hanche, les deux vampires entamaient leur petites habitudes chaque fois qu’ils se croisaient, seuls. Descendant doucement jusqu’au cou de la jeune femme, il laissa ses deux dents pointues effleurer la peau tentante. Lui qui ne s’était pas nourrit, son premier reflex aurait été de mordre. Mais il ne fit rien, préférant aisément offrir un baisé à son amie, juste au bord des lèvres. Couple de vampires aux mauvaises intentions, celles de Benjamin n’en restaient pas moins subtiles et désireuses.

Amenant le bout de ses lèvres frôler une nouvelle fois l’oreille de la blonde, il ne pu résister à l’envie de mordre doucement le lobe de celle-ci. Plus quelques « caresses de vampire » qu’autre chose. Sa voix ne fut qu’un souffle lorsqu’il parla. Un chuchotement presque inaudible.

« J’avais pas grand chose de prévu cette nuit. »

Il recula légèrement son visage du sien. Portant son regard ébène dans celui de sa sadique compagne. Qui l’aurait cru ? Deux vampires. Le même passe-temps préféré. Comment résister. Ses deux mains vinrent encercler les hanches de la belle. Lui, continuait d’afficher ce sourire traducteur. Faisant dépasser machinalement deux dents un peu trop longues. Qui sait quels autres pratiques aiment à jouer l’espèce ? Mystère bientôt dévoilé vu les regards similaires que s’adressaient les deux complices.

A

B

M

-Alors passons la soirée ensemble

M

-O toi vampire ,prince de la nuit qui endosse ton manteau de velour pour faire de ce soir un rêve ,un paroxysme ennivrant dans lequel tu te plais à gouverner. Tu as réussis a dompter la luxure, ce vice tant convoité....

E

-Punis ce péché comme elle même , elle puni ceux qui osent vouloir y gouter....

I

A peine venait-il de reculer. Elle, débutait son attaque. Traquant doucement sa proie afin qu’elle tombe entre ses deux canines assoiffées. Imitant avec un soin particulier les gestes qu’il lui avait offert quelques instants plus tôt. Benjamin referma lentement les yeux. Un frisson connu longea son échine. Les deux cicatrices qu’il portait au cou restaient sensibles aux lèvres d’un vampire. Elle releva le visage. Leurs regards ne se croisèrent que quelques secondes. Il resta docile. Vulnérable. Et ce, uniquement pour son propre plaisir personnel. Le murmure que la blonde susurra à son oreille le fit subtilement sourire. Telle l’innocente victime, le directeur de prison ne bougea plus. Immobile et soumis, il « subissait » les baisés et caresse de sa complice nocturne. Tout cela avec une satisfaction assez peu dissimulée. Une main se perdant dans son dos, l’autre posée sur sa nuque, il rouvrit les yeux. Plongeant l’ébène dans le regard perçant de Mary. Nouveau sourire à ses paroles. Paroles aussi doucereuses qu’explicites. Paroles qui arrachèrent un nouveau frisson au garçon. Il planait. Le manque de sang peut parfois faire perdre la tête aux gens. Plus encore si ces dites personnes sont des consommateurs de liquide rouge. Ramenant distraitement son visage près du sien, Landon répondit doucement, en un souffle sur ses lèvres.

« Je punirai tout se qui méritera à l’être. Je récompenserai tout se qui ne devrait pas l’être. »

Sourire. Il encercla de ses bras la taille de sa partenaire. Descendant finement ses lèvres jusqu’à sa gorge. L’anneau qui ornait sa lippe effleurant à peine la peau couvrant son cou. Benjamin maîtrisa son envie. Mais il ne put contrôler sa soif. Trop faible pour résister à la tentation. Il caressa du bout des dents cette veine tant convoité. Et agit. Perçant délicatement cette pâle couverture qui contenait cette tendre boisson. Deux entailles minuscules firent leurs apparitions, aussitôt, le sang coula en de fines ondulations. Le vampire se délecta. Plus doux qu’il ne l’aurait été avec une quelconque autre victime humaine. Quelques secondes, pas plus. Il embrassa une dernière fois avec soin la mince blessure avant d’amener ses lèvres maculées près de celles de la jeune femme. Effleurant précautionneusement la bouche convoitée de son amie, il fini par l’embrasser doucement. Faisant ainsi partager le sang circulant dans les veines de la blonde créature. Un baisé long, qui dura alors qu’il laissait ses doigts longer le dos de celle-ci. Puis, il recula, lentement. Se détachant d’elle sans quitter son regard. Le souffle légèrement saccadé.

Il se détourna d’elle. Se dirigeant vers le siège qu’il avait quitté quelques temps plus tôt. Assis sur un accoudoir de ce dernier, il fixa quelques secondes, pensif, le sol boisé de la pièce. Redressant doucement le visage, il eu un sourire au coin des lèvres. Son regard autoritaire lui ordonna de s’avancer. Les paroles n’étaient plus nécessaires pour qu’elle devine ses désirs. Tendant un bras vers la blonde, l’invitant à prendre sa main pour l’enlacer.

« Tu m’as manqué tout ce temps. Des mois qu’on ne s’était plus revu. »

Et il ne les comptait plus. Certes ils s’étaient croisés, mais jamais en intimité. Ce soir, ils étaient seuls, la maison entière à leur disposition. La belle attrapa sa main tendue vers elle. Il l’attira à lui. Toute personne sensée aurait pu confondre ces deux amis proches en un couple bien formé. Et ce dit quelqu’un n’aurait pas tellement tord au final. Mais la relation unissant les deux vampires restait ambiguë et mystérieuse. Un secret dont seuls eux connaissaient l'existence.

M

B

M

-Oui ça fait trop longtemps n'est ce pas ?

M

-Tu m'as manqué toi aussi....je m'ennuyais tellement... Et puis te croiser sans même pourvoir te toucher...

E

-Dis moi....Quand les sorciers voudront punir mes actes et m'enfermeront dans ta prison, tu prendras soin de moi ?

Elle prit place sur ses genoux. Il l’encercla doucement de ses bras, sans oser baisser le regard. Un sourire se dessina sur ses lèvres percées. L’instant était beau. Quel était donc ce secret qui faisait des vampires des êtres à la fois cruels et doux. Sanglant et gracieux. Repoussant et beaux. Nul ne pourra jamais le découvrir. S’il devait exister quelque chose regroupant un tout sur cette planète, ce serait sans aucun doute le baisé de l’une de ces créatures nocturnes. Le baisé d’un vampire. Ampli d’une douceur inégalable. De caresses glacées et pourtant brûlantes au toucher. Leurs souffles se mêlant lentement, les deux amants ne tardèrent pas à échanger un nouveau contact. Leurs lèvres s’effleurant délicatement avant de ne plus se lâcher. Une main posé sur sa nuque, l’autre osant à peine caresser la peau couvrant sa joue pâle, Benjamin frémissait de satisfaction. Les paroles qui avaient été prononcées peu de temps auparavant lui avaient doucement percé le cœur. Cœur mort mais réchauffé. Fatalement, il ne pouvait nier ses sentiments envers son amie. L’embrasser l’embrasait. Le consumant de l’intérieur tel les drogues et autres produits illicites. Fatalement, il allait une nouvelle fois tombé amoureux. Un amour pourtant interdit. Mais un amour sincère et caché.

Son visage glissant sur sa gorge puis sa joue, Landon écouta les nouvelles paroles de son amie. Il rouvrit lentement les yeux avant de reculer son visage. Situation comparable – ou presque – à Roméo et Juliette, les deux vampires n’avaient guère le droit de s’aimer, de s’apprécier. Lui, directeur de la plus grande prison, elle servant le plus grand Mage Noir de l’histoire. Un jeu dangereux et risqué. Qui ne devait être pratiqué. Les deux mains du blond se posèrent sur chacune de ses joues, maintenant ainsi son visage alors qu’il rapprochait le sien de nouveau. Sans la toucher, il murmura simplement :

« On ne peut pas. Je ne peux pas. Et je ne veux surtout pas. »

Ils ne pouvaient pas s’engager dans une relation. Lui, ne le pouvait pas, il n’en aurait pas la force. Lui, ne voulait pas qu’elle souffre des mains du Lord Noir par son unique faute. Il n’en serait pas capable, et pourtant Dieu seul sait à quel point Benjamin est quelqu’un sans pitié véritable. Son regard évita le sien, il la repoussa doucement en murmurant dans un souffle un simple « désolé » avant de se relever de son siège. Tête baissée, il s’éloigna de Mary. Laminé, il n’avait plus pensé aux conséquences que leur relation pourrait entraîner. Désemparé, le vampire retourna prendre la veste qu’il avait déposée en arrivant. Sans un regard à la jeune femme, il se dirigea vers la porte menant au couloir. Main sur la poignée, il soupira avant de se retourner une dernière fois vers elle. Pinçant nerveusement son piercing à la lèvre, il siffla :

« On devrait arrêter de se voir. »

Se disant, il reporta son attention sur la porte. Poignée qu’il ne tourna pas, se maudissant intérieurement. La veste qu’il tenait du bout des doigts s’écrasa au sol. Lui, se retourna vivement pour se diriger vers elle. Il ne s’arrêta que lorsqu’il pu une nouvelle fois l’embrasser doucement. Un dernier baisé, peut-être. Y mêlant ses sentiments qu’il voulait nier. Lorsqu’il y mit fin, il posa son regard sur le sien, adressant une dernière caresse sur sa joue. Et il fit demi-tour. Ramassant son vêtement près de la porte avant de poser ses doigts sur la poignée détestée.

M

P

L

-reste avec moi...s'il te plait....

Cruelle fin d’un amour impossible mais ressenti. La main sur cette poignée maudite, les muscles du garçon ne lui obéissaient plus. Il n’arrivait pas. Il ne pouvait pas exécuter ce geste pourtant si simple. Tourner cette prise signifiait bien plus que quitter une pièce. Quitter une femme. Cette femme. Celle qui, malgré sa promesse de ne plus jamais aimer, avait réussi contre son gré à corrompre ses sentiments éperdus. Il n’avait pu le nier bien longtemps. Surtout lorsqu’il retrouva le goût tellement apprécié de ses caresses et baisés. Mais souffrir pour aimer était là quelque chose qu’il n’avait jamais eu la force de combattre. Ayant lui même été la proie de ce mal appelé « rupture », Benjamin s’était juré de ne jamais plus embrasser en aimant. Mais comme le dit si bien le proverbe : « il ne faut jamais dire jamais ». C’aurait été trop beau. Une existence de vampire trop belle, trop calme. Impossible en soit. Fermant les yeux, le blond et noir serra le poing. Deux bras vinrent alors entourer sa taille, une tête se posa contre son dos. Il ne dit rien, abaissa simplement son bras et écouta. Les simples mots qu’elle prononça le transpercèrent. Telles des lames chauffées à blanc, la douleur était telle qu’il aurait voulu mourir à l’instant même.

D’un lent mouvement, il se retourna vers elle, se dégageant docilement de son étreinte. Son regard croisa le sien. Il ne baissa plus les yeux. L’ambiance mélancolique qui régnait ainsi entre les deux personnes était belle. Cruelle, mais admirablement belle. Une main du vampire se posa sur son menton, relevant à peine ce visage attristé face à lui. Un très mince sourire se dessina sur ses lèvres. Sourire sans joie véritable. Il laissa ses doigts longer doucement le cou ou s’y trouvaient toujours deux petits points rouges. Un soupire, et il serra une nouvelle fois la blonde Mangemorte dans ses bras. Un intense moment de douleur où se mêle la douceur. Bouche contre son oreille, il souffla doucement :

« Je n’ai pas envie de perdre quelque chose que je risque d’apprendre à aimer le plus au monde. »

Il ferma les yeux. Humain, il aurait versé une larme. Vampire, il ne pouvait qu’éprouver la souffrance, sans la montrer physiquement. Il resserra doucement son étreinte. Perdre un être aimé est une chose qui l’a détruit autrefois. Fatalement, il le savait. Elle aussi. Si leur relation venait à être connue du grand public, chacun aurait droit à sa part de conséquence. Benjamin, emprisonné dans sa propre prison. Mary, tuer et/ou torturée. La prison n’était qu’un détail. Peu important en somme. Mais concernant Mary… Landon se raidit à cette idée. Caressant du bout du nez la gorge de la jeune femme, il embrassa doucement la peau couvrant celle-ci.

« Je peux tuer quelqu’un de sang froid. Je peux faire évader tous les prisonniers d’Azkaban. Mais je n’peux pas commencer une relation avec quelqu’un qui risquera sa vie chaque jour à cause de moi. »

Les yeux toujours clos, il les rouvrit lentement. Reculant son visage, desserrant petit à petit son étreinte. Lorsque leurs deux corps furent séparés par un mur d’air, le garçon ne baissa pas le visage. Il recula d’un pas, son dos s’appuya contre la porte. Sa main tremblait finement. Imaginez moment plus émotif que celui-ci ? Benjamin quitta son regard. Il aurait été certain ne pas être amoureux, leur petits jeux insolites et secrets auraient pu durer. Mais trop tard. Ils avaient trop provoqué ce sentiment qu’est l’amour. Les voilà désormais punis. C’n fut trop pour lui. Il céda. Condamné à aimer, il se laissa glisser contre la porte, le visage penché en arrière, jusqu’à s’asseoir au sol. La tête plongée dans ses deux mains, il lâcha à voix basse :

« Je suppose que je peux passer le reste de la soirée avec toi. »

M

-A quoi bon leur obéir puisqu'ils seront tous morts avant nous ?

B

-N'oublie pas que les mortels ne sont que des secondes dans nos vies de vampire... Je risque ma vie tous les jours ,et même si je devais la risquer pour toi et non pas a cause de toi je le ferais ...Une fois que tout ceci sera terminé il n'y aura plus que nous deux ces clans ne sont pas éternels comme nous...

M

-Ne dis rien Benjamin ...Je ne veux pas que tu souffres ...

M

"Oublions nos coeurs qui voulaient s'eveiller a nouveau et restons ces deux êtres qui ne s'adressent la parole uniquement par le toucher "

C'aurait été beau. Deux vampires, un seul couple. Mais cela ne pouvait être. Impossible, fatal amour qui blesse. Il ne parviendrait à vaincre chacun des défis lui étant opposé. Leurs camps, leurs sentiments, même leurs ressemblances. Il ne voulait pas, il ne l'accepterait pas. Pas encore. Tout était terminé, il ne souhaitait plus recommencer, retenter. Bien que ses sentiments à l'égard de Mary soient véritables, son choix, lui, était opposé à ces émotions éprouvées. Il pensait. Perdu dans se qu'il devrait faire, dans se qu'il devait faire. Toujours installé au sol, il écouta d'une oreille distraite les paroles de sa compagne. Elle, venait de prendre place à ses côtés. Il tourna le visage, juste pour la voir. Une grimace déforma les traits pâles de son visage. Il reposa son front contre son avant bras, lui-même appuyé contre ses genoux. Replié sur lui-même, enfermé. Un bras entoura doucement ses épaules. Des lèvres embrassèrent sa joue. Il frémit. Sans bouger. Sans réagir.

Elle se releva. Lui, resta à terre. Il ne voulait rien répondre. Que se soit des affirmations, ou des réponses. Passif, il attendait, écoutait, se taisait. Soirée éprouvante, fatigante, mais surtout blessante. Lentement, il souleva son visage. Rude épreuve. Son regard ébène se posa sur la silhouette qui s’était éloignée. Près de la fenêtre, elle ne disait plus rien. Tout avait été dit, il n’y avait rien à ajouter à ses paroles. Benjamin se releva. Un soupire s’échappa de sa bouche entrouverte, il s’appuya contre la porte. Jambes et bras croisés, il réfléchissait. Tout lui avouer ne serait certainement pas chose à faire. Du moins, pas immédiatement. Landon baissa les yeux, les portants sur le liquide rouge que contenait cette bouteille posée sur cette table. Son état ne lui permettait pas d’avoir une relation stable avec quelqu’un, et certainement pas avec une femme. Pourtant, le doute régnait. Aimer et choisir, cruel sort. Le blond et brun esquissa un sourire sans joie, se décollant doucement de son point d'appui. Ses pas lents, las, gracieux résonnèrent doucement sur le plancher boisé. Il ne stoppa sa marche qu'une fois arrivé devant le foyer de la cheminée. Une baguette, un murmurre et des flammes douces firent leur apparition. Regard perdu dans cet océan vacillant, Benjamin reprit la parole. Sa voix sonnant tel un souffle chaud dans la pèice aux ombres dansantes.

« Je n'suis pas quelqu'un de stable, et je n'ai pas envie de m'engager dans une relation sérieuse... avec une femme. »

Les deux perles noires toujours bercées par cette danse réconfortante, le directeur d'Azkaban sourit. Il respectait ses désirs mais restait vampire. Jamais il ne pourrait se vanter d'avoir une vie normale, avec femme et enfants. Il ne voulait pas de cette vie. Jamais. Un homme aux tendances instables et par dessus tout solitaires. Humain, il avait aimé, jamais plus il ne renouvellerait cette erreur. Souffrance intense et perte de temps, l'amour n'était bien que futilités. Mais tellement beau et réconfortant. Landon se pinça nerveusement la lèvre inférieure. Mains jointes derrière le dos, ses yeux quittèrent les flammes vacillantes pour se poser sur elle. Elle qui n'avait toujours pas quitté cette fenêtre. Quelques secondes de contemplation, et il rabaissa le visage. Honteux et faible.

« Nous avons du temps devant nous. A quoi bon s'arrêter de profiter maintenant alors que nous avons encore de belles années qui n'attendent que toi, et moi. »

Il quitta lentement la chaleur de la cheminée pour faire demi tour. Se dirigeant lentement et à pas feutrés vers la vitre qui accueillait la Mangemorte. Arrivé à ses côtés, le jeune homme entreprit de poser une main sur le côté de sa gorge, amenant son visage près du sien pour ne faire que murmurrer.

« Voyons plutôt notre relation comme une exception. Une amitié particulière, telle qu'elle l'était avant ce soir. »

Il patienta. Quelques secondes, pas plus, avant de poser un vif baisé près de son oreille avant de reculer doucement le visage. Son regard ne se décolla pas du sien. Deux paires d'yeux qui ne se relâchent plus. Benjamin sourit, encore. Sourire plus joyeux que les autres, plus fier. Il fit un pas en arrière, s'appuyant par la suite sur le côté de la même bordure de fenêtre qu'elle. Un fin soupire franchit la barrière de ses lèvres décorées, il baissa le visage. Posant ses yeux noirs sur le feu flamboyant à quelques mètres d'eux. Ombres vacillantes accueillant une ambiance à la fois mélancolique, douce mais aussi cruelle et noire.

M

-Si c'est ce que tu veux.

Q

-puisses tu avoir raison , je te fais confiance.

M

-Alors tu me tiens compagnie ce soir ? hmm ? qu'allons nous faire pour nous occuper ?

C

» Link with Vampire
» Liens d'un Vampire =)
» Night (Sylvius)