Mouvement

La journée avait été assez mouvementée. Pour commencer, il y avait eu ce réveil brutal dans le dortoir des sixième années de Serpentard, un lutin en bois enchanté qui s’était introduit là en jouant de la trompette, ce qui avait eu pour effet de réveiller les filles en sursaut, et de les faire hurler d’une seule voix. Cette plaisanterie puérile ne pouvait qu’être le fruit de l’imagination de garçons entre quinze et dix-sept piges, comité réduit à l’intelligence tout aussi faible. Elles s’étaient toutes levées de sale humeur, certaines se ressentant plus que d’autres, les tours à la salle de bains avaient été rapides pour éviter toutes disputes, et même ans cela elles étaient parvenues à s’embrouiller sur des fringues disparues alors qu’un simple sortilège pouvait les dévoiler à leurs yeux de sorcières. Lyra n’avait pu s’empêcher de soupirer et de se tirer de là d’un air las, consciente des dégâts qu’une simple blague de jeunes gens devant se trouver à l’heure actuelle hilare pouvaient causer chez la gente féminine. S’amenant vers la table des Serpentard, elle perçu quelques rires qui s’étaient immédiatement interrompus alors qu’ils constataient son arrivée. La vert et argent s' assis, tout d’abord sans un bruit, puis elle finit brusquement par lâché, dans le silence gêné qui s’installait :

« Je vois. C’était joliment inventé. Vous devriez peut-être aller les réconcilier, elles sont en train de s’entretuer. »

Lyra attrapa une tartine et se releva, avant de balancer le toast dans la première poubelle passant à ma portée. Elle n’avait pas faim, l’entêtée. Puis était venu le moment où l’on avait eu la mauvaise surprise de tomber sur le Professeur Sinistra et l’une de ses habituelles scènes qui partaient de broutilles. Elle n’avais jamais aimé cette matière qu’était la Divination, ni cette professeur loufoque qui ne lui inspiré plus de la pitié qu’autre chose, et la vision que qu'elle avait là sous ses yeux ne faisait que renforcer son idée. Quand elle vit la cible de ses railleries, qui n’était autre qu'un 7eme année , un jeune homme qui avait deux ans de plus que Lyra . Ses lèvres s’entrouvrirent, Elle s’apprêtait à se frayer un chemin à travers la foule, quand une jeune fille de sa maison posa sa main sur son bras, la retenant.

-Chut Lyra Laisse tomber.
« Mais… »

Elle tenta de calmer ce bruit sourd qui vibrait en elle, attendant la fin de la dispute pour rejoindre le Serpentard, mais il s’était déjà enfui. Le reste de la journée avait été un peu plus calme, l’agitation habituelle des beaux jours régnant partout dans Poudlard, j’avais fini par sortir en compagnie d’autres camarades...Lyra se lassa de leur compagnie pour rejoindre le lac. Elle s'étala sur la pelouse, demeurant seule. C’était un endroit qu’elle appréciait beaucoup. La ciel coloré se reflétait dans l’eau foncée du lac. Que c’était beau.. Lyra aurait pu rester là pendant des heures entière. Elle n’avait ni froid, ni chaud, pourtant pas habillée pas très chaudement . Le calme était roi, et c’était très bien ainsi.

Les minutes passèrent, Lyra n'avait pas quitter le ciel des yeux , mais il lui fallut au bout d'un petit moment bouger. Elle se redressa lentement et avança vers le lac . Lorsqu'elle arriva sur la rive du lac , elle s’ arrêta pour regarder un instant son reflet qui ondulait légèrement avec le mouvement de l’eau, créé par la petite brise agréable de vent qu’il y avait ce soir là. Il ne faisait pas froid, ni chaud à en étouffer. C’est comme s’il n’y avait pas de température. On était tout simplement bien.

Alec était assis à côté de la cheminée un livre à la main, non non pas du pornographique on le lui aurait piqué dans ce cas là, il lisait tout simplement un beau roman mais vieux écrit il y avait plusieurs anées de cela, la couverture toute jeune renfermée les débirs d'un ancien temps qu'il n'eut connu et que ses grands parents put-être avaient eu le temps de voir défiler devant leurs yeux d'enfants ramollos. Le blondinet écartait de temps à autre ses lèvres pour laisser passer un soupir de consternation devant le spectacle qui s'offrait à lui. En effet, les lettres minuscules se battaient en duel sur une page couleur jaune et dont les pattes avaient coulées avec le temps humide de la bibliothèque de l'école. Rien de bien interressant me direz-vous, mais une t^pache sombre, rouge, était incrustée dans l'une des pages du livre comme si la lecture de ce bouquin avait suivis un long périple jusqu'à la mort de son lecteur. Un meurtre? Mais que cachait ce livre au juste, du sang macculant la page 512, une étrange histoire qui ne le laissa indifférent surtout quand le sang de la victime totalement dépouillé de ses entrailles se trouvait avoir le gout de:

"Fraise!"

Un crétin avait du renversé sa glace à la fraise dessus et ainsi donc condamner le pauvre manuscrit à pourrir éternellement au fond de la bilbiothèque d'après la légende Aléciene, nul ne pouvait y échapper. En sommes, rien ne pouvait surpasser... la glace à la fraise. Alec se réveilla en plein milieu de sa dégénration de cerveau pour remarquer que deux poufsouffles vennaient d'entrer, il ne leur prêta pas attention puis referma le livre maudit pour le déposer sur la table. Se levant à son tour, il alla voir à la fenêtre et se contenta de regarder le ciel noir de cette soirée stupide. Quand tout à coup le livre se réveillait poussant des grognements affreux se soulevant dans les airs, des dents pointues, il se jeta sur Alec qui tentait de se débatre, mais un bon coup bien placé, et la quatrième de couverture se rabbatit dessuite.

Alec en avait beaucoup de l'imagination, surtout lorsqu'il s'ennuyait amerment, il ne fallait pas croire ce que l'on racontait sur lui, bien que de faire croire qu'il était tout ce qui bougeait ça ne lui déplaisait pas malgrès qu'il soit toujours intact. Le jeune homme bailla péniblement, il finit par sortir en douce de la salle commune pour descendre les escaleirs discréto et arriva dans le parc, alors qu'une lueur de désespoir s'allumait plus loin, un prof courrez!!! Il arriva bientôt devant le lac noir reculant dos au lac, il vérifiait que personne ne l'ait suivis alors que grand maman se baissait sur la berge. "Maman pourquoi les gens sont si méchants avec moI" Le poufsouffle la remarqua nfine t il finit par lui murmurer dans une longue phrase épique macculée de toute sa délicatesse et manipulation experte de la langue de son pays:

"Salut!"

Ses doigt effleurant l'eau douce, un sourire sur son doux visage, l'illuminant...L'eau était des plus pur, la jeune femme avait envie de se laisser glisser, entrainer par la douce odeur d'humidité dans l'air. Pourtant, d'un autre côté elle préféré l'observer, sans rien dire, suivre son cour et essayer de distinguer son fond. Quelles merveilles pouvaient bien se découvrir sous ce lac, quel mystère regorgeait-il ? Lyra retira sa main et détourna ses pupilles bleu de l'eau. Quelqu'un était venu à elle. Un Poufsouffle. Son visage ne lui était pas inconnu, elle l'avait déjà croisé dans le château, pourtant elle ne lui avait jamais adressée la parole. Et là aujourd'hui, il s'était avancer vers elle, la saluant. Un sourire s'affichant sur son visage en guise de réponse, un sourire qui faisait d'elle une de ses personnes qui ne passait inaperçus pour son visage d'ange.

- Euh...Salut.

Le silence demeura, Lyra était encore pensive,entrainer par ses pensées,oubliant presque le jeune homme près d'elle. Les nouvelles connaissances ne lui étaient pas détestable, seulement tout commencer comme ça, une personne venait à elle, observant cette étrange visage, une expression de gentillesse. Mais cette expression finissait toujours par changer une fois que les yeux s'étaient posés sur son insigne. Serpentard. Cette maison qui vous horrifiez par ses anciens élèves, la peur les poussez alors à la détester sans la connaitre. Sa première rentrée à Poudlard. Cette école qui l''a tant fait rêvée. Oui, elle, Lyra Bilnakie , a rêvé. Le choipeaux n'avait pas même frôlé sa tête qu'il l'avait déjà envoyé dans la meilleure Maison de l'école, sous les applaudissements de ses futurs camarades et sous les regards noirs des autres élèves des autres maisons. La meilleure maison...Celle qui l'a repoussé de tout le monde !

Elle émergea soudainement lorsqu'elle sentit le regard du Poufsouffle sur elle. Elle croisa son regard et celui détourna les yeux immédiatement. Lyra sourit, le silence était une bonne chose...Mais là, elle ne voulait pas paraitre bizarre au près des autres. Elle se décida alors à dire quelque chose, seulement quoi ? Qu'est ce qu'elle pourrait dire d'intéressant ici, là , maintenant ! Elle réfléchis un instant puis elle finit par sortir quelques sons de ses lèvres,sur un ton doux et calme,suivit d'un petit sourire :

- Il est magnifique n'est ce pas ? Le lac...

Alec ne la regarda pas tellement il avait bien d'autres chose sà penser, en fait non c'était le vide total dans sa tête, il ne pensait à rien du tout, c'était le trou noir ou blanc c'est vous qui voyait, une seule idée en tête, c'était que rien ne s'y trouve. Le jeune homme ignorait tant de choses malgrès sa sixièle année au sein de cette école pour ne rien cacher, il ne s'interresse pas à grand chose, parce que ses soucis familiaux le préoccupaient déjà assez pour ne pas en plus avoit à faire la part des choses entre telle maison, telle personne, tel crétin, tel humanoïde ou tel pervers, non il avait bien d'autres chose sà faire d'autant plus que sa réputation faussement fondée s'étendait dans toute l'école, s'ils savaent seulement. Le jeune homme baissa les yeux surle lac scintillant, la lueur ne le faisait plus ressentir cette excitation, personne ne devait être encore entrain de le suivre, il était seul avec elle, l'inconnue, ça lui arrivait souvent n'étant pas très proche des gens ou du moins n'étant pas assez aimé par les gens, ils ont trop peur qu'il leur saute dessus en général.

"Ouais, ça serait encore mieux de s'y baigner!"

Alec lui adressa l'un de ses plus jolies sourire, un mélange de coquin et gamin amusé, il trempa sa main dans l'eau pour savoir à peu prêt si elle était pratiquable ou bien totalement glacé et dans ce cas là, il y plongerait tout dessuite. Le poufsouffle ignora un instant ce lac pour lequel il ne s'interresse que pour se planquer ou se baigner, la faune et flore de ce lagon d'eau sombre ne l'incitait point à le contemplait gentiment. Il avait bien envie de s'amuser en ce moment, il finit par enlever ses chaussures et trempa ses pieds dans l'eau peu importe ce qu'il pouvait y avoir là dessous, sa seule véritable envie était de changer d'air et de vie.

"ça te tente pa?"

"Ouais, ça serait encore mieux de s'y baigner!"

Oui...Sa devait être agréable de se laisser aller dans l'eau du lac, elle avait déjà eu l'occasion d'essayer, seulement par un soir de pleine lune. Aujourd'hui l'eau ne serai pas glacial, elle serait sans doute agréablement douce...Lyra avait brusquement l'envie d'y plonger. Elle repassa sa main dans l'eau...Oui Agréablement douce. Elle regarda le Poufsouffle lorsqu'il rentra dans l'eau, elle lui rendit son sourire. L'eau devait être très bonne...Alors pourquoi ne pas le rejoindre ?

-"ça te tente pas?"
-Si...Maintenant que tu le dis. Attend j'arrive.

Elle retira lentement sa jolie robe rose été, laissant découvrir en dessous un bikinis blanc pâle, qui faisait bien ressortir ses jolies formes de petite princesse. Elle posa sa robe sur la pelouse et rejoignis le jeune homme dans l'eau. Celle ci était très calme, douce à la fois. La Serpentarde laissa échapper un petit sourire, puis elle plongea. La vert argent refit soudain surface, refaisant face au jeune homme..Il était devant elle, un sourire affiché sur son visage. Soudain elle se rappela qu'elle ne s'était même pas présenté ! Elle s'avança vers celui ci, et lorsqu'elle fut à quelques pas de lui, elle prit la parole :

- Au faite moi c'est Lyra, Lyra Bilnakie.

Elle replongea, laissant ses deux pupilles ouvertes sous l'eau. Le lac était tranquille, il n'y avait aucun dangers...La seule chose qu'elle pouvait distinguer ce n'était que les algues marines...Elle remonta à la surface et sourit de plus belle au Poufsouffle. Sa présence était vraiment agréable, elle qui ne fréquenter peu de monde.

Alec n'avait encore que les pieds dans l'eau que la jeune fille y rentra après s'être déshabillé découvrant ses belles rondeurs, ma fois, elle était vraiment pas mal comme fille, voir même très très mignonne mais pas de quoi engager paupaul dans l'armée. Le poufsouffle lui fit un sourire et n'attendant rien d'autre, il rentra entièreme,t habillé dans l'eau, ce ne fut q'une seule fois dans l'eau qu'il enleva ses vêtements pour les jeter: son T-shirt, son pantalon, son caleçon tout y passa, après tout on était pas loin du bain de minuit non? Le jeune homme s'écarta alors de l'imagination débordante qui faisait de plus en plus surface, un centaure apparaissant à l'horizon des bois sous ses petits yeux ui provoquerait chez lui une excitation grandissante, il n'en avait jamais vu mais peut-être qu'un jour cela se réaliserait. Enlevant toute crédibilité à son illusion, lui donnant un air de centaure efféminé aux sabots cirés et aux lèvres rougis, c'était encore mieux que le professeur Bibine et sa paire de binocle reluisante dans la nuit.

"Pas mal!"

Lui lança-t-il en haussant les sourcils apparemment elle n'avait pas entendu parlé de lui ou bien plutôt il n'avait pas encore donné son prénom et son nom, bien que la maison donné déjà un indice. Il eut un sourire amusé lorsq'elle donna son nom, c'était le grand moment pour lui de découvrir si la belle princesse était justement une pricesse ou une fille heureuse de vivre sans diamant et autre connerie pandoyant aux doigts des richousses dont le cul était bordé de nouilles. Il finit par se présenter à son tour :

"Alec... Alec Sweety"

On peut souffrir sans le savoir.Garder en nous une rage profonde, qui s'insinue si perfidement dans nos veines qu'on prend à peine conscience de son arrivé dans notre corps. Et lorsqu'on remarque enfin que nos pensées sont différentes, que nous avons davantage de pulsions violentes, il est trop tard pour revenir en arrière. Il y a plusieurs méthodes pour échapper à la douleur : La première est de feindre l'indifférence et se vêtir d'un masque glacial et permanent. Autant être honnête, ça fonctionne rarement, car à tous les coups, un mauvais souvenir provoque une moue sur notre visage. La seconde? Affronter courageusement la souffrance, sans craindre pour notre peau, dans la seule conviction de vouloir s'en sortir indemne. Le résultat n'est pas primordial...Non, ce qui importe dans cette méthode, c'est la technique utilisée pour vaincre. La dernière? Le changement de personnalité. La douleur, les traumatismes, peuvent avoir une influence négative sur des personnes douces comme le satin...La folie? Non, la protection et le désir d'être à l'abri de la souffrance en se cachant dans une passion malsaine, dans des idéaux sans buts pouvant être guidés par la haine. Revenir à la réalité? Possible...Mais comment distinguer la souffrance chez quelqu'un qui s'emmure dans des sourires interminables?

Les pensées l'avaient entrainer un peu trop loin...Des éclats de rires sortirent Lyra de sa rêverie. La mémoire lui revînt rapidement, avec brutalité. Poudlard. Elle était dans le château...dans l'eau avec Alec. La Serpentarde leva les yeux vers elle, puis suivi son regard...Un centaure ? Qu'est ce qu'elle pouvait y trouver de marrant ? Pourtant elle n'en fit rien...Elle sourit sans savoir pourquoi...continuant alors de se laisser aller dans l'eau douce du lac. Lorsque le Poufsouffle se présenta elle sourit , enchantée.