I'm devoted to you - Hermina

Des flaques d’eau à perte de vue. Ici et là, l’être humain avait rependu ses déchets. L’air empestait. Une odeur y mêlant l’humidité et la pollution régnait dans les allées de la capitale anglaise. Une lueur affamée et haineuse dans le regard, l’homme terminait d’une unique traite le liquide ambre que contenait son verre. Qu’une simple vitre de verre le sépare de cette vie misérable. Duncan posa un billet sur le vieux comptoir, ne prit pas la peine de saluer son ami de barman, et quitta avec grâce les lieux. Sa silhouette brisant le nuage de fumée qui tapissait l’air de la pièce.

Des gouttelettes d’eau se mirent à perler sur quelques unes de ses mèches. Le garçon au teint pâle ignora les attaques de mère nature. Il marchait. Le visage bas, les mains dans les poches. Les pas lents, précautionneux, il se laissait entraîner. Serpentant entre ses vieilles âmes tout en les effleurant sans jamais les toucher. Parce qu’il était l’heure pour ces humains de rentrer chez eux, le garçon solitaire entamait seulement sa longue nuit. Le point serré dans le creux de sa veste humide, les lèvres pincées, il humait silencieusement les alentours. Craintif face à ses propres désirs. Qu’au moins il puisse patienter. Juste un peu. Un éclair rougeâtre traversa ses prunelles. Duncan redressa le visage. Si cœur il avait eût, celui-ci se serait arrêté de battre. Bouche entrouverte, ses yeux se posèrent instinctivement sur une forme se dessinant à quelques pas face à lui. Les cheveux sombres, le regard aigle, et le teint pâle. Au beau milieu d’une rue vivante, un silence de mort s’installa presque subitement. Les événements aux alentours semblèrent se taire, se figer. Et là-dessus, leurs regards se croisèrent. Juste le temps d’un échange lorsqu’ils furent à même hauteur. Leurs bras se frôlèrent. Et, tel un reflex, avant qu’elle ne lui échappe, il referma ses doigts sur le poignet de la femme. Etrange réaction que voici… Incontrôlée, contre sa volonté. Duncan resta quelques secondes impassible, mais un fin sourire releva bien vite ses lèvres. Sans lâcher sa prise, sans baisser les yeux, il souffla dans un murmure presque inaudible quelques paroles.

« On ne fait pas plus belle rencontre un soir de pluie. »

L’index traçant quelques signes dans le creux de la main qu’il tenait, Spencer lui indiqua la route à suivre. Une adresse. Un lieu de rendez-vous. Le nom d’une ruelle. Inscrite seulement par le toucher. La pluie continua son tracé le long de leurs visages blêmes. Le garçon gardait une expression hautaine, affamée… Désireuse. Et il rompit tout contact. Relâchant dans un gracieux mouvement son poignet, s’écartant d’elle. Regagnant la ligne que suivait la foule. Le regard fixé vers les cieux.

Vampire. Il n’y avait nul doute là-dessus. Mais son identité… Qui était-elle ? Jamais l’orphelin n’avait eu le souvenir de la croiser… Mais allez donc savoir comment, il connaissait ce visage. Son expression. Son odeur. Sceptique, pensif, il s’enfonça dans les allées ténébreuses et éloignées de Londres. Parce que ce genre de coin n’étaient réservés qu’aux vermines anglaises, le jeune « fardeau » avait prit pour habitude de venir se nourrir ici. Exterminé des vies qui n’avaient lieu d’exister pour leurs crimes commis. Et de plus, qui se soucierait de l’existence d’un dealer ? En dehors de ses quelques clients peut-être… C’est tout du moins ce à quoi songeait le brun alors qu’il s’essuyait le bas des lèvres d’un revers de manche. Face à lui, le cadavre d’un inconnu. Un de plus. La pluie venant effacer toutes traces du crime. Quel bel ami. C'est ainsi que, les mèches tombant devant les yeux, l'homme tueur quitta la ruelle. Se postant quelques pas plus loin à peine. Sous le silence pesant du soir et l'attente insupportable. Parce que la patience n'avait jamais été l'un des grands traits qui caractérise le garçon, lui, se contenta de monter sur ce toit qui surplombait une partie de la ville. Empruntant un escalier rouillé et qui manquait de s'effondrer. Une échelle aussi. Escaladant habilement quelques fenêtres. Et le voilà arrivé au lieu indiqué. Du haut de cet hôtel perdu dans les allées interdites de Londres, Duncan contemplait en silence un monde qu'il n'avait jamais supporté de regarder. Etait-ce par simple jalousie ? Inutile d'en préciser l'origine. Une haine contre la société était montée en lui. Alors tout ce en quoi il aspirait en cette soirée restait peut-être juste de parler à l'un de ses... "semblables". Les seuls qui, pour certains, sont à même de comprendre juste un peu sa façon de penser, de voir, et de tuer.

Songeur face au visage de cette femme qui le hantait désormais, des pas derrière lui attisèrent son attention. Il ne se retourna pas. A vrai dire, il n'en avait nullement le besoin. Ou juste peut-être pour recroiser une nouvelle fois la douceur de ses traits. Tournant doucement son buste vers elle, Duncan adressa un nouveau sourire à sa compagne de soirée. En cette soirée pluvieuse, l'heure été arrivée pour cet homme de se souvenir de quelques détails sans doute. Tendant un bras vers la silhouette de cette étrangère, il l'invita à venir à ses côtés. Une phrase sifflant de ses lèvres :

« Vous ne vous êtes pas perdu en route, m'en voilà ravi Madame. »

La pluie tombait finement et faisait retentir une douce mélodie lorsque les gouttes martelaient le sol de Londres. Une douce mélodie qu'une jeune femme prenait un malin plaisir à déprimer avec le tapage de ces hauts talons couleur topaze impériale. Elle se vengeait comme elle pouvait de la nuit qui avait précédée celle-ci. Une nuit triste, morose à écouter Lohengrin Prelude de Wagner un verre de vin rouge à la main plongée dans d'immenses réflexions. Ce soir, les bras le long du corps, les reins cambrés, les épaules sûres et gracieuse, la tête au dessus du monde, la femme aux talons avançait loin de toute ces réflexions seule dehors. Être seule ne la dérangeait pas plus que ça. Ou plutôt être seule ne la dérangeait plus. Elle s'était habituée à cette solitude qui s'était imposée depuis plusieurs années maintenant dans sa vie. Et de toute manière, elle n'avait besoin de personne. C'était une femme forte. Une femme vampire. Pas l'une de celle que vous rencontrerez tard le soir dans un bar, qui vous mettra le grapin dessus avant même que vous n'ayez eu le temps de dire ouf et qui mordra dans votre gorge aussi facilement qu'un enfant croquerait dans une pomme. Non. Cette créature était de celle qui avait réussie à s'intégrer entièrement dans la vie humaine c'est-à-dire sans rentrer ces crocs dans votre col.

Toute de noir vêtue, sa peau faisait contraste. Elle semblait plus pâle qu'à l'habitude. Au fil de ces pas, elle devinait que l'heure devenait tardive. Les rues se désertaient peu à peu. Les gens rentraient chez eux. De l'école, de chez un ami, du travail. La brune soupira en penchant légèrement la tête. Le travail. Il lui restait bien quelques dossiers à traiter au Ministère, mais non, elle était ici à Londres à flâner. « Pour se reposer » comme elle le disait si bien en souriant doucement. Mais malgré cette excuse insensée - puisque n'importe qu'elle bon sorcier le sait, un vampire n'a guère besoin de repos -, la ministre avait bien besoin de repos. Bien sur, pas de repos physique. Seul son mental avait été affecté. Elle espérait aller mieux d'ici un jour ou deux afin de se replonger dans son véritable monde qui ne ressemblait pas à une rue presque infréquenté comme celle ci, mais plus à une avenue bondé.

Les prunelles gris acier de la femme se baladaient bien haut du trottoir gauche au trottoir droit. Ces bras se balançaient presque imperceptiblement le long de son corps. La fine pluie froide sur son visage ne la gênait pas. C'était presque comme si elle ne la sentait même pas. Au bout d'une dizaine de pas, elle traversa la rue. Elle ne mit pas longtemps avant de flairer la présence d'un vampire au milieu des quelques humains présents. Ces yeux cessèrent ce jeu et fixèrent droit devant elle. Elle n'était qu'à quelque pas d'une silhouette d'homme. D'une silhouette de vampire. Ces yeux croisèrent un instant les siens. Lorsqu'elle fut à même hauteur que l'homme, une main glacée attrapa son poignet.

La ministre aurait été surprise d'une telle manière venant d'un étranger, mais cet parfait étranger était un vampire. Il l'avait surement repéré lui aussi. Bien sur, c'était la première qu'un autre suceur de sang se permettait tant de familiarité si l'on puis dire, mais elle resta neutre.

Son poignet toujours dans la main du vampire, le regard toujours dans le sien - bien que le regard de l'inconnu ne lui disait rien qui vaille -, elle sentit alors le bout d'un doigt dessiner quelque chose dans sa paume. Elle ne prit pas la peine de regarder. En devenant un vampire, tous ces sens s'étaient développés, elle pouvait donc retenir rien que par un touché. Au bout de quelques explications de chemin, il abandonna avec charme la main de la brune et s'éloigna d'elle. Celle-ci resta un instant à le regarder s'éloigner avant de voir sa silhouette s'éteindre au coin d'une rue. Bien qu'elle semblait toujours aussi neutre qu'avant, cette rencontre ne l'avait pas laissée indifférente. Elle trouvait cette situation étrange. Elle mit quelques instants avant de se remettre à marcher, plus lentement.

* * * *
* * *
*

Une heure plus tard, après s'être posée un peu dans un pub, elle arriva au lieu du rendez-vous dessiné sur sa paume peu avant. Elle ne mit guère longtemps à trouver. Londres, elle connaissait plutôt bien. Pourtant, l'hôtel qui se dressait sous ses yeux ne lui disait absolument rien. Sa main légère agrippa tendrement l'immonde rambarde d'un escalier rouillé et c'est alors - sceptique - qu'elle commença à monter les marches avec précaution. Une fois arrivée en haut, ces talons eurent le plaisir de toucher une surface plus sûre qu'un escalier périlleux. Ces yeux parcoururent le toit avant d'apercevoir l'allure de l'homme. Elle avança d'un pas, faisant claquer ses chaussures - bien qu'elle n'ai nulle besoin de signaler sa présence puisqu'il était certain que son congénère savait pertinemment qu'elle était là. La pluie coulait toujours sur son visage, elle dégagea une mèche de son visage décoloré lorsqu'il se retourna vers elle, un sourire au lèvre. Cette fois-ci, elle s'attarda sur le physique du vampire. Bien entendu, il était beau comme chaque vampire. Mais il semblait posséder un je ne sais quoi en plus que les autres. Un bras de l'homme se tendit vers la ministre, l'invitant à s'approcher.

- Vous ne vous êtes pas perdu en route, m'en voilà ravi Madame, siffla-t-il.

Elle s'approcha lentement de lui, d'une démarche toujours aussi sûre et gracieuse, mais prudente presque méfiante.

- Mademoiselle, rectifia-t-elle en soupirant doucement. (Faisait-elle si vieille ?) J'ai la chance de connaitre Londres particulièrement bien (Elle s'arrêta).

La brune au regard d'acier regarda furtivement la vue sur la ville avant de revenir vers l'inconnu.

[Je corrige les fautes demains Bear ! Dire que
ça fait un an que je n'avais pas écrit d'RP. Mouarf,
ça se sent héhé. Mais franchement, nos RPs m'ont
vraiment, mais alors vraiment manqués !]

C’est de l’or qu’il tombait sur leurs épaules. Des gouttelettes si fines, si légères, qu’à vrai dire, les deux créatures ne les sentaient guère plus rouler sur leurs joues. Sur leurs visages. Un doux sourire étira les lèvres du garçon alors qu’il guettait du coin de l’œil son invitée s’approcher. Un sourcil arqué, il ne cessait de songer aux traits déjà vus de la femme. Qui était-elle donc ? Où l’avait-il aperçu ? Bouche entrouverte, le vampire retint un hoquet de surprise lorsqu’enfin il mit le doigt sur l’identité de sa jeune amie. A sa délicate voix, il n’y avait plus de doutes à cela : Hermina Light se tenait juste devant lui. Mademoiselle la Ministre. Le rictus du brun s’accentua légèrement. S’il avait toujours haïs les êtres humains pour leurs comportements, il devait bien se l’avouer : jamais il n’avait véritablement accepté le choix de cette femme quant à ne pas mordre pour se nourrir. Depuis quand un vampire ne buvait-il pas le sang humain ? Alors bien sûr, tuer pour vivre était une règle sans nul doute bien macabre à accepter, mais en ce cas-là, à quoi bon se faire encore appeler « vampire » ? Les dents serrées, l’homme s’avança une nouvelle fois vers sa chère compagnie. Leur ressemblance était frappante pourtant… Le même regard électrisant et glacé. Le même teint blême et pâle. La même peau froide et douce. Et tout cela, sans parler de cette grâce commune avec laquelle chacun effectuait ses moindres mouvements. Elle devant lui, Duncan resta impassible, légèrement amusé par la chose. C’était à peine s’il osait prendre conscience de la personne avec laquelle il se trouvait. Mais peu lui importait à vrai dire. Aujourd’hui qu’il avait cette chance de rencontrer ce vampire, cette erreur dans leur civilisation de tueurs, Spencer en profitait. Laissant toute contenance de côté. S’adonnant à ses plaisirs hautains et fiers de garçon intouchable et provocateur.

Il ne fallu au garçon qu’un simple dixième de seconde peut-être pour porter l’une de ses mains au cou de son amie. La poigne ferme, les doigts serrant doucement cette peau glacée, il resta de marbre. Sans sourire, sans ciller. Avançant simplement son visage près du siens, il murmura quelques nouveaux mots. Adieu la sympathie, adieu la douceur. Seul le ton mielleux et menaçant du tueur qu’il était se fit ressentir dans ses soufflements.

« Mais il aurait sans doute mieux valu pour vous que vous vous égariez Mademoiselle… Light. »

Il ferma les yeux. Deserrant sa prise afin se poser le bout de ses doigts sur la joue de la Ministre. Quel était son véritable but dans cette histoire ? A vrai dire… Le garçon lui-même l’ignorait. Si son idée de base avait été de passer une agréable soirée en compagnie d’un de ses confrères, savoir qu’il s’adressait à son… « Adversaire »… Cela restait bien une chose à laquelle Duncan ne pouvait guère apporter nulle attention.

« J’ai cru apprendre par certains journaux que vous… Sembliez avoir honte de votre état. Est-ce vrai ? Les médias sont-ils encore de nos jours assez sincères pour que l’on puisse, en toute quiétude, croire à leurs histoires ? Ou alors peut-être est-ce faux… Quoiqu’il en soit, Light, je me dois de vous avouer quelques petits détails qui m’ont… Pour le moins… Hum, « surpris » venant de votre part. » Il fit une courte pause, le temps de reculer de son visage, se redressant. « Vous vous dites vampires mais pourtant vous vous obstinez à traquer ceux qui tue des humains. Je ne suis certainement pas en accords avec les idées de ce pseudo Lord noir, mais je n’arrive pas très bien à cerner votre point de vue des choses. Hermina Light serait-elle une simple hypocrite de bas étage ou est-ce que derrière toute cette mascarade se cache une opinion bien fondée ? »

Près d’eux, la pluie continuait de tomber. Au loin, le garçon perça un faible hoquet de surprise. Tournant violement le visage, il aperçu au loin, appuyé contre une fenêtre d’un immeuble un peu plus loin, un homme qui guettait la scène, un objet – téléphone portable sans doute – à la main. Crétin de spectateur désirant appeler la police sans doute. Levant les yeux au ciel, exaspéré, Duncan se retourna vers sa compagne de soirée. En un simple regard, il fit comprendre la chose. Qu’au moins cet idiot d’humain ne prévienne pas les autorités moldues. L’instant qui suivit, il la prit furtivement mais doucement dans ses bras. Telle l’étreinte qu’un amant offrirait à sa femme aimée, Spencer enlaçait celle qu’il venait de menacer. Etait-ce simplement là le jeu d’un acteur ? Parce qu’au vu de la flamme qui brillait dans le regard du garçon, il semblerait bien que son rôle temporaire de ‘’non-agresseur’’ lui soit… Pour le moins, étranger mais agréable. Une première étreinte et une première approche. Lui-même surpris par la délicatesse de la chose, le garçon ouvrit doucement la bouche, comme pour justifier son acte… Mais aucun son n’en sorti. Peut-être parce qu’il n’avait rien à ajouter à cela. Elle, se contenterait de croire ce qu’elle voudrait bien comprendre par ce geste.

[dsl c'est court et j'ai pas eut la patience de lire tout ce que vous aviez écrit uU ^^"]

Les vacances, quelle belle chose, n'est-il pas? Oui.. Ou non. Carlisle était en vacance, et il avait eut le choix, soit rester les deux mois à Poudlard, soit retourner chez lui.. Le jeune homme avait choisit ni l'un ni l'autre. Il n'allait jamais retourner chez lui, et le pourquoi du comment ne regardait que lui. Il avait choisit une solution intermédiaire. Étant adulte, pour le monde sorcier, il avait préféré trouver un hôtel ou rester un mois et réintégrer Poudlard le mois suivant pour s'ennuyer ferme à l'intérieur de l'établissement. Deux années consécutives à Poudlard, s'aurait été d'un ennuis... Ainsi donc le jeune homme s'était trouvé un hôtel et un arrangement avec le gérant. Carlisle devait aider à diverses tâches dans l'hôtel et pouvait rester dans l'hôtel gratuitement. D'un côté, il aimait se rendre utile, donc, ça ne l'ennuyait pas. Il ne connaissait personne dans Londres et n'aurait donc pas à justifier sa situation. Ce soir, il y avait beaucoup de clients, Carlisle était destiné à monter les baguages dans les chambres des clients. Parfois il héritait d'un pourboire, ce qui était très gentil de la part des gens. Carlisle se devait également de servir au bar, lorsque les clients étaient installés. En fait, il y avait deux jeunes, Carlisles et un autre, un jeune français, et tous deux se relayaient dans les tâches. Le patron acceptait, tant qu'il y a du rendement, ça lui allait.

Ainsi donc, le jeune homme et son ami Français travaillaient énormément, mais étaient toujours actif au moins. Pour Carlisle ca lui convenait parfaitement, mais pour le Français on ne dirait pas.. Il avait l'air de vouloir se reposer plus souvent.. D'un côté, c'était un peu normal, il n'avait de 15 ans et était plus frêle que Carlisle, et travaillait autant que ce dernier. C'est pourquoi Carlisle essayait au maximum d'arranger son horaire pour que le Français ait moins de choses difficiles à faire ou bien qu'il finisse plus tôt. Carlisle préférait travailler plus et voir le Français bien dans sa peau que ne pas faire un truc bien comme ca. Ce soir là, il pleuvait énormément dehors, des trombes d'eau s'abattaient sans relâches sur les ruelles éclairées de Londres. Cela durait depuis l'après midi. Il pleuvait tellement qu'on se serait demandé s'il s'agissait d'un déluge qui durerait 40 jours également ou si ça allait s'arrêter. On avait l'impression que plus aucun égout ne pourrait retenir les eaux déferlant les rues inondées. Les égouts d'ailleurs ne savaient plus au bout de quelques heures retenir l'eau qui s'en échappait pour finir. En fait, on apprit que ce n'était que sur cette partie de Londres qu'il pleuvait autant, mais bientôt, la pluie s'affina et rapidement, les pavés noyé sous l'eau qui les avaient fouetté disparu dans les égouts qui étaient revenus à leur débit normal. Carlisle avait été nommé pour accueillir les clients dès qu'ils sortaient de leur voiture ou taxis. Il prenait les valise de ces personnes et les rentrait immédiatement, certains qui était là avec leur voiture personnelle le laissaient la garer. Il était un peu trempé. Mais.. Étrangement il aimait ce temps. Bien vite, il était trop tard pour que d'éventuels clients n'arrivent et donc, le garçon fut dirigé vers le bars en compagnie de son collègue Français.

Ce soir là, d'ailleurs, le patron interpella le Français qui faisait les aller-retours entre l'accueil et les chambres pour monter les bagages des derniers arrivants. Il lui demanda le service d'aller voir sur le toit ce qu'il se passait, car plusieurs clients se plaignaient de bruits. Le problème du français, c'était sa peur angoissante du vide (aucune référence à une certaine personne, hein nutty? ^^). Le patron le renvoya donc à sa tache et demanda le même service à Carlisle qui même s'il appréhendait aussi le vide, aimait trop rendre service pour refuser. C'est pourquoi il grimpa quelques étages et monta finalement sur le toit, pensant qu'il s'agissait surement d'un chat qui trainait là. Sur le toit, le garçon pivota de 360° pour regarder autour de lui, tappa un coup d'oeil vers le sol qui lui semblait dangereusement bas puis retourna à sa quête. Il faisait noir, on voyait à peine quelques mètres devant sois, même si les lumières de Londres éclairaient énormément le brouillard des alentours. Le jeune homme fit encore quelques mètres avant de voire une épaisse forme noire devant lui. Sorcier, il prit sa baguette, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver ou qui ça pouvait être. Il fit encore quelques mètres et distingua en fait qu'il s'agissait de deux personnes s'enlaçant. Le visage de la fille lui était familier, même s'il avait changé. Hermina Light. Il rangea sa baguette. Gêné, il toussota. Alors comment demander aux deux personnes de bien vouloir faire leurs câlin ailleurs que sur le toit de cet hôtel? A peine allait-il prononcer quelques mots queeeeeeeeeeeeeeee... Je laisse le suspense *Zbaf*

» Une petite promenade sympathique [ pv Hermina =D]