Midi dans les couloirs? [Gaby Green]

La matinée avait été douce. Et l’eau plutôt bonne. Yann avait profité du fait qu’il n’y ai pas grand monde dans le parc en début de journée pour aller piquer une tête dans le lac. L’eau glissait sur sa peau nue avant tant de douceur qu’il se sentait revivre. Pas de bruit étranger, pas d’odeur dérangeante, ni de visiteurs inattendus, le serdaigle avait la sensation d’être au paradis. De tout temps, l’eau avait été son élément, et il s’y sentait parfaitement à sa place. Quelques brassées lui suffirent et Yann alla s’allonger sur la berge, se laissant sécher paresseusement.
Lorsque certains bruits se firent entendre, il tendit l’oreille avant de grimacer comiquement en comprenant qu’un groupe de fille se dirigeai dans sa direction. Il se redressa, et, après avoir attrapé son tee-shirt et son pantalon, il se rhabilla. Avant qu’elles ne l’aient rejoint, il s’esquiva en direction du château, les cheveux encore un peu mouillés, les vêtements légèrement débraillés et quelques gouttes glissaient de temps à autre sur sa peau.
Le jeune homme entra à l’intérieur, et monta les escaliers quatre à quatre, sans éprouver la moindre fatigue. Au milieu du couloir où il avait débouché, un jeune garçon aux cheveux bruns, à la mine encore juvénile vint immédiatement à sa rencontre. Il leva vers Yann un regard si brillant que celui-ci s’arrêta net.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? »

Le serdaigle regardait le plus jeune dans les yeux, dont les larmes menaçaient de couler, en quête d’une réponse. Yann avait beau dire qu’il ne s’attachait à personne, et restait un solitaire dans l’âme, il y avait cependant quelques exceptions. Comme Rowen. Le garçon était en deuxième année enfin, allait entrer en deuxième année, et c’était lors de sa première rencontre avec le poudlard express qu’il avait fait connaissance avec Yann. Rowen, étant de parents moldus, ne connaissait quasiment rien du monde de la magie, et la mère de ce dernier, voyant Yann se pencher vers la voie 9 trois quarts, lui avait demandé de montrer à son fils comment faire. Yann, étant Yann, il avait accepté sans rechigner. Il n’avait pas l’habitude des enfants, mais avait fait de son mieux pour expliquer au plus jeune comment se débrouiller jusqu’à ce qu’il soit réparti. Néanmoins, Rowen l’avait suivi dans le train et s’était assit auprès de lui. Yann n’avait pas osé le contredire, et, lorsque deux autres nouvelles années avaient pénétrés dans on antre, il avait finalement répondu à toutes les questions. A présent, quelques plus jeunes le connaissaient et venaient le saluer de temps à autre mais, sinon, c’était silence radio et Yann s’en portait bien.
Or, en voyant Rowen ainsi, son sang n’avait fait qu’un tour et il s’était empressé de lui demander ce qui n’allait pas. Le jeune garçon inspira et prit son temps pour choisir ses mots.

« Est-ce… Est-ce que c’est vraiment grave que je sois de parents moldus ? »

Yann ouvrit de grands yeux.

« Pourquoi tu demandes ça ? Bien sur que non, ce n’est pas grave ! Ce n’est même pas important !
- Mais les serpentards disent que…
- Les serpentards disent n’importe quoi dans ce cas ! »

Le serdaigle avait élevé la voix en entendant les propos du jeune gryffondor. Les serpentards n’avaient donc pas de cœur de s’en prendre à si jeune enfant ? Comment pouvait-on dire cela des parents d’une personne dont on ne connaissait rien ? Prenant conscience qu’il ne rassurait pas suffisamment le futur deuxième année, il s’agenouilla légèrement et l’obligea à le regarder dans les yeux.

« Rowen… pour quelles raisons sommes nous ici ?
- Pour… aller à l’école ?
- Oui, et que faut-il pour entrer dans cette école ?
- Euh…
- Qu’as-tu de différent des autres garçons ?
- J’ai… je suis un sorcier !
- Oui, donc pour pouvoir apprendre dans cette école, il faut…
- Être des sorciers !
- Exactement ! Tu vois, peu importe qui sont tes parents puisque ici ce n’est pas un critère d’admission. Tu es qui tu choisi d’être, et ce que peuvent dire des gens qui ne connaissent rien de toi, et qui ont des préjugés erronés ne devraient pas t’atteindre. »

Se souvenant des actions de certains gryffondors plus âgés qu’il avait rencontré, il ajouta quelques mots.

« Et tu sais Rowen, avoir des préjugés, ce n’est pas un bon comportement. Beaucoup de serpentards, pas tous, mais la plupart, ont dans l’idée qu’ils valent plus que d’autres parce que leurs parents le leur ont dit, mais c’est faux. C’est toi, ta façon de te conduire et de penser qui font de toi une personne bonne ou non. Et encore là, tous ne sont pas bon ou mauvais. Tu verras qu’avec le temps, ce sera à toi de comprendre les gens qui t’entourent et le pourquoi de leurs actions et de leurs mots. »

Yann ne parlait pas souvent, mais Rowen avait besoin d’être rassuré, alors tant pis s’il avait dépassé son quota de mots pour la journée.

« En attendant, j’aimerais que tu te souviennes qu’il ne faut pas juger les gens sans savoir, et que tu es un sorcier comme tous ceux qui sont ici. Tu as ta place dans cette école, et je défends quiconque de dire le contraire, comprit ? »
- O… Oui. »

Rowen acquiesça lentement, les yeux encore humides mais sans qu’aucune larme n’ait roulé sur ses joues. Yann passa sa main sur les cheveux du rouge et or en lui adressant un sourire confiant. Ils levèrent tous deux la tête lorsqu’ils entendirent le prénom du gryffon. Deux élèves accouraient dans leur direction. Deux élèves que Yann connaissait pour être de ceux qui étaient entrés dans le wagon ce jour là. Un serdaigle et un poufsouffle. Dumbledore aurait été fier de cette vision. Des maisons unies, son travail avait enfin porté ses fruits. Il leur sourit, et les regarda s’éloigner, pensif.

reveil difficile pour une jeune serpentarde au doux nom de Gabriella..Le soleil deja levé,et celui ci vint rayonner sur le visage de Gaby...Elle se reveilla doucement, mais un peu enervé..Elle aurait preféré ce lever tranquillement pour ne pas etre de mauvaise humeur...Ses yeux souvrient doucement mais surement et vit alors plusieurs filles silencieuses,elles devaient avoir retenu ce qu'avait dit Gaby la dernière fois..Toutes tournèrent leur regards vers elle quand elle s'assit dans son lit..

-Salut Gaby

Cette voix,elle l'a connaissait, c'était celle de Sancha sur le coté..Elle tourna alors la tete vers elle laissant apparaitre un sourire..

Coucou ma puce....

Elle lui fit un petit bisou avant d'aller prendre une bonne douche..En sortant plus personne n'était la.Enfin t'en mieux pour Gabriella.Qui pouvait se changer tranquillement..Elle mit alors un jeans, un haut de couleur noir..Des ballerines et enfin accrocha son insigne de serpentarde sur son haut..
La jeune capitaine sortie ensuite de la salle commune pour marcher tranquillement dans les couloirs quand elle entendit des paroles qui la fit un peu rire..Mais qui était un peu vrai dans un sens..
Gabriella se mit contre le mur tout en ecoutant ce que le jeune disait..Puis quand le petit gryffondor partit..Elle se dirigea vers le beau jeune homme..

Et bien...Ca s'était des paroles..Tellement sincère

Puis un petit sourire ironique ce fit sur le visage de la jeune femme...Comment allait reagir le mec devant elle?Elle savait qu'il allait n'aillait pas rester la sans rien dire..

Yann regarda Rowen s’éloigner, et releva la tête lorsqu’il entendit les paroles. Son regard se posa alors sur une jeune femme blonde, qui le regardait, une lueur étrange dans les yeux. Il baissa légèrement la tête pour jeter un coup d’œil sur l’insigne de la demoiselle et se retint d’acquiescer lorsqu’il y vit le serpent vert et argent. Elle, qui avait donc entendu son discours ne devait pas être entièrement d’accord avec ce dernier, ce qu’il pouvait aisément comprendre. Néanmoins, il pensait ce qu’il avait dit, et quand bien même, elle se mettrait en colère, ses idées seraient loin de changer. Yann la dévisagea sans ciller, et finit par se tourner entièrement vers elle.

« Elles étaient sincères en effet. Cela vous étonne ? Vous n’êtes peut-être pas habituée à la sincérité ? »

Il aurait pu accompagner ses questions d’un sourire narquois, ce qui aurait parfaitement complété le tableau, mais son air froid suffit. Ses yeux clairs ne laissaient rien apercevoir. Il se contentait d’observer attentivement sans le montrer la jeune femme, face à lui. Il ne la connaissait que de vue, et ne lui avait jamais adresser la parole. Pas besoin. Ou tout du moins, jusqu’à présent. Qu’avait-elle pensé de ce qu’il avait dit à Rowen ? Etait-ce risible à ses yeux ? Elle devait certainement posséder des idées différentes des siennes, surtout au sujet des serpentards.
Et les mots qu’il venait de prononcer ne la laisseraient pas de marbre certainement, mais cela ne l’empêcherait pas de dormir le soir même.

Gabriella devisageait le jeune homme homme devant elle..Elle baissa la tete quelques secondes histoire de voir son insigne..Qui était d'un bleu presque étincelant..Un serdaigle voila a qui elle avait a faire..Et bien,rien non rien pourrait l'enerver..Elle qui était tellement de glace,ne laissant presque jamais laisser ses sentiments apparaitre..Aussi bien a ses amis qu'ennemis..Et oui notre jeune Gaby était comme ca..Toujours glacial..Et ca c'est bien un petit mot.
Après qu'il est fini de la devisager..Il ouvrit enfin la bouche..Le petit sourire de la jeune femme était toujours la,mais que signifiait-il vraiment?

« Elles étaient sincères en effet. Cela vous étonne ? Vous n’êtes peut-être pas habituée à la sincérité ? »

Gabriella fut meme suprise qu'il lui dise ca..Au lieu de vraiment la rembarrer.Mais bon c'était bien ainsi..Gaby le regarda d'un air que ne pourrait meme pas qualifié..Tellement celui ci était glacial mais sans sentiments.Enfin..
Elle vint une nouvelle fois s'accouder au mur tout en regardant le jeune homme..

Ca ne m'etonne guere d'un serdaigle...La sincerité..Ohh si j'y suis habitué...Pourquoi ne dirais-je qu'un tas de mensonges?Mais j'accord que nous disons seulement ce qui nous arrange..

En disant cela elle pensait a la conversation qu'elle avait eu avec Gabriel, un gryffondor a qui elle avait parlé avant de venir a Poudlard..Et avec qui elle avait reparlé il n'y a pas quelques jours..Mais il ne fallait pas rever, Gabriella n'allait pas se rendre toute gentille..Il ne fallait pas pousser non plus..

(han c'est vrai pourri desoulée)

Hj : Bien sur que non !

Dj :

Les idées de chacun et notamment leurs différences entre elles pouvaient vraiment être étonnantes ! Yann fronça finement les sourcils, lui donnant un air impénétrable, considérant les paroles prononcées. Cela ne l’étonnait pas d’un serdaigle, n’est-ce pas ?

« Et pourquoi donc ? Pourrais-je savoir pour quelles raisons cela ne vous étonne pas venant de la part d’un bleu et bronze ? »

Les serdaigles étaient-ils connus pour leur sincérité ? Il n’en savait guère, mais dans sa maison, tous ne respiraient pas la plus pure des clartés dans leurs discours. Il l’observa s’appuyer contre le mur nonchalamment, et ne bougea pas, la fixant toujours. Le moindre de ses gestes ne lui échappait pas et à présent, il connaissait suffisamment son visage pour pouvoir le dessiner sans trop de difficultés. Son regard clair croisa les iris joliment colorées de la verte et argent et s’y attarda. Lorsqu’elle prononça la suite de sa réponse, il baissa les yeux sur ses lèvres, les observant s’entrouvrir légèrement. Puis, il répondit à son tour, sans émettre la moindre agressivité.

« Dire seulement ce qui vous arrange ? Ce n’est pas nécessairement être sincère dans ce cas… c’est même falsifier la vérité, je dirais. »

Il prit une voix qui montrait davantage son indifférence pour la suite.

« Mais bon, je n’ai aucun droit sur votre conduite, alors que vous en choisissiez une qui va à l’encontre de la mienne en certains points ne me concerne pas. »

Gabriella ne quittait plus le jeune serdaigle du regard...Comme ci c'était quelqu'un qui fallait surveiller de près..Pourtant il n'avait rien de vraiment particulié, a par qu'il restait calme en face d'une serpentarde comme Gaby.
Un petit sourire ce figea sur le visage de la jeune capitaine..Maintenant accoudé contre le mur.

Toutes maisons ou presque autre que serpentard..Sont tellement "sincère"...

Ce qu'elle venait de dire était presque dit d'un ton ironique..Et tellement banal on pouvait le dire.
Les serpentards, qu'est-ce qu'on pouvait bien dire d'eux qui soit de bien envers les autres maisons..A vrai dire pas grand chose, tout ce qu'ils pouvaient dire c'était mechant et mesquin..Enfin bon c'est vrai que pour la jeune serpy c'était une vraie passion.
Gabriella ne devisageait plus le jeune homme...Elle le regardait juste parcequ'elle était sur d'elle comme a chaque fois..

Peut-etre que c'est vrai..dans un sens..

Voila ce qu'elle trouva a repondre..C'était vraiment mediocre, il n'y avait pas de mot..En effet avoir parlé a Gabriel avant l'avait plutot rendu tendre..Enfin faut pas abusé non plus cette air glacial en elle y était encore..Avoir retrouvé son père la laissant en ce moment en plein suspens..Comme si le temps c'était arreté..Comme si ce n'était plus elle..

Oui c'est vrai...ca ne te concerne en rien...
Mais en meme temps qui nous a dit de nous comporter de cette manière??Après tout ce n'est qu'une image..Image de nous, alors que l'on peut etre tout autre en dehors

Mais qu'est-ce qui lui prenait...Pourquoi??Pourquoi était-elle ainsi??Tout ce bousculait dans sa tete..Ce n'était pas de sa nature...Peut-etre parceque ce n'était qu'un serdaigle et non un gryffondor...La était vraiment la question..

Ses paroles n’étaient pas fausses. La guéguerre entre les maisons existait depuis si longtemps que la grande majorité des gens ne savaient même pas quelle en était la raison. C’était bien simple. A travers leurs regards, leurs actions, leur façon d’êre en somme, ils pensaient se comporter de manière appropriée, ce qui n’était pas de l’avis de Yann. Pour lui, il fallait tout d’abord connaître la personne avant de la haïr, et avoir de bonnes raisons pour cela. Il fallait, à ses yeux, pouvoir porter un jugement honnête sur qui que ce soit, avant de pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. Et se laisser aller. Tant pis pour les avis divergents. Il n’en avait cure.
Il avait tant rencontré de personnes qui valaient la peine d’être abordées, et avec qui discuter semblait si simple, alors qu’au premier abord, l’image qu’elles laissaient d’elles auraient pu faire dévier n’importe qui, d’un tant soit peu superficiel. Yann se demanda furtivement si Heaven était de ce genre de personnes. Heaven… Avec un nom pareil, peut-être était-elle plus facilement abordable.

« C’est juste. Mais l’image est-elle si importante ? »

Lui, qui était du genre à se cacher, à rester en retrait, pour pouvoir vivre à son aise, sans qu’on ne l’approche avec trop de questions. Lui, qui aimait avoir son petit monde, et garder ses distances vis-à-vis des autres, pour ne pas qu’on découvre son passé, n’était pas le plus à même de parler d’image sans doute. Mais, malgré sa réserve et sa froideur, il restait sincère avec les gens à qui il adressait la parole. Il ne jouait pas les hypocrites, ne flattait pas à outrance pour s’attirer les faveurs de telle ou telle personne, non, il restait tel qu’il l’était. Sincère.

« Remarque, je peux comprendre. Ne pas jouer le même jeu que les autres chez les serpentards ne doit sûrement apporter que des ennuis. Savoir se démarquer dans le bon sens du terme est flatteur chez vous, mais certainement pas s’il s’agit de divergences d’opinions, telle que la pureté du sang par exemple. »

Bah, ils faisaient ce qu’ils voulaient. Mais il est vrai qu’à la place d’un serpent, ne pas avoir les mêmes idées préconçues que les autres camarades de chambre, ne doit pas être une très bonne attitude à suivre.

A poudlard tout était tellement essentiel...Enfin tout compte..Les apparences, meme si celles ci sont souvent trompeuses..
les serpentards sont souvent percu comme les pires personnes...Ceux qui se croivent tout permis..Oui c'est souvent vrai,mais ce n'est pas le cas pour tous...Certains serpentards seraient meme trop gentil..
Enfin revenons a nos deux jeunes,Gabriella le regardait toujours autant..Comme pour perser ses pensées..Le jeune homme avait l'air de la devisager..Pour percevoir quelque chose sans doute.

Peut-etre que pour toi ce n'est pas important..Mais pour les serpentards..Ca l'est vraiment

Comme pour Gabriella c'était très important!!Elle avait toujours eu une reputation des plus sadique et elle se fesait respecter..Elle ne pouvait pas tout casser..Elle en était tellement fière.Et son père aussi,elle pouvait pas enlever cette image..Et enfaite il comprit un peu la facon de penser des serpentards..

Oui c'est un peu ca..C'est vrai..Mais pas seulement pour ceux de serpentards..Il faut penser aussi a ceux qui sont passer par la avant..Je pense plus aux parents..

Pour elle,s'était son père..Lui qui était mangemort..Il était tellement fière de voir sa fille aussi sadique..

Mais ca je suppose que tu t'en fou un peu...Je vais pas t'embeter plus que ca

Puis elle tourna les talons.Pour commencer a partir.Mais bisarement elle n'avanca pas....

[*]Le geste était parti d’un coup. Fluide, étudié, habituel. L’arc de cercle suivit la trajectoire de son visage, et ses larmes furent forcées de ne pas couler. Par bravade ou pure folie, il leva la tête pour le fixer dans les yeux. Et il pouvait y lire tant de choses. [*]

« Non. »

Yann tourna la tête en même temps que le mot traversait ses lèvres.

« Tu ne me connais pas. »

Il avança lentement dans sa direction, et s’arrêta à un mètre dans son dos, lequel il observa un instant avant de reprendre.

« Alors qui te crois tu pour annoncer si je m’en fout ou non ? »

Est-ce qu’il l’avait laissé croire ? Peut-être bien, mais il détestait que les gens énoncent des pensées en les qualifiant comme étant les siennes, comme si un individu pouvait mieux le connaître que lui-même.
Et comment pouvait-elle avoir pensé cela, alors qu’il avait à demi avoué comprendre que la vie des serpents ne devait pas être aussi simple que certains pouvaient se plaire à croire. Son regard se fit peu à peu de glace lorsqu’il songea à ses paroles. Penser aux parents, n’est-ce pas ? Oui, ça, il en était incapable. Ce qu’il traînait derrière lui, lui avait suffisamment ouvert les yeux pour comprendre que vivre seul, et sans penser aux autres était la meilleure des choses.

« Et puis avoue, qu’avec moi, il n’y aura pas eu de faux semblants, pas… de mensonges. Que de la sincérité. »

C’était l’avantage avec quelqu’un dont on ne connaissait rien, et qui pouvait vous parler sans calculer à l’avance quoi dire, et comment se comporter. Les réactions semblaient tout de suite plus véridiques et naturelles.

Hj : tsss, je perd la main décidemment. >.<

Hj: mais nah t'inquiete pas c'est très bien !!

Gabriella s'était retourné alors pour partir mais avait changé d'avis en entendant les paroles du jeune homme..Le "non" avait retenu l'attention de la jeune serpentarde..Les mots du jeune homme fit sourire la demoiselle..Oui elle ne le connaissait pas c'est vrai mais bon..Elle aurait pu savoir comment, ou ce qu'il allait penser..
« Alors qui te crois tu pour annoncer si je m’en fout ou non ? »
Gabriella se retourna pour se retrouver juste nez a nez avec lui...Qui s'était mit juste derrière elle..Elle voulait lui repondre mais il continua alors a parler..Ce qui fit sourire la jeune femme..Mais pour une fois se sourire était plutot sincère.

Je ne suis personne..Pour dire si tu t'en fou ou pas..Je croyais c'est tout..C'est toi qui m'a bien dit que ca ne te consernait pas..J'ai du mal comprendre..Mais bon les raisons maintenant je te les ai donné...Moi je suis comme ca d'une par pour les serpentards mais surtout pour mon père...Et la plupart des serpy c'est pareil...

Voila que maintenant son ton devenait moins froid...Elle disait seulement ce qu'elle pensait...Elle était froide, mechante et mesquine pour son père...Pour qu'il soit fière de sa petite fille..


Oui je peux avouer que tu es plutot sincère...Et pour une fois..Je le suis egalement..Proftes en bien

Elle baissa quelques secondes la tete pour faire un petit sourire amusé..Elle releva ensuite la tete tout en poussant ses cheveux derrière ses épaules..
Elle ne voulait alors plus l'avoir comme ennemi..C'était quand meme bisard, il avait lu en elle..

Enfaite..Je suis Gabriella

Si les gens pouvaient entendre les pensées des autres à leur égard, comment réagiraient-ils ? Mettraient-ils fin à leur vie, ou au contraire, se battraient-ils pour être meilleurs, pour être à la hauteur et faire front aux difficultés ? Est-ce qu’ils laisseraient leurs bagages de coté pour s’envoler au loin et recommencer à zéro ? Ou s’enfermeraient-ils dans leur bulle, en espérant que cela passe et que personne ne pourrait franchir les barrières qu’ils auraient émises ?
Yann resta silencieux un instant à sa réponse, suffisamment longtemps pour qu’elle puisse se présenter à lui. Gabriella. Il aurait pu sourire de ce rapport à cet archange si connu, mais il n’en fit rien. Au contraire, il se rendit compte qu’elle était près, trop près. Calmement, il fit demi tour, et alla s’adosser à son tour au mur froid du château.

« Je ne suis personne. »

Personne qui ne lui servirait. Dans le temps, lui aussi avait apprit à faire plaisir à ses parents, à leur rendre hommage à sa manière. Et où est-ce que cela l’avait mené ? A faire de son mieux pour se faire oublier de tous, pour ne pas qu’on le reconnaisse. La famille… Si fidèle, si aimante, si importante. Foutaises ! C’était un beau merdier, oui. Un de ceux que l’on traîne toute sa vie, en espérant parfois qu’on vous oublie, qu’on vous raye de l’arbre généalogique. Alors elle, elle voulait rendre son père fier ? Qu’elle le fasse, mais qu’elle ne lui dise pas qu’il ne pouvait comprendre, et qu’il ne savait pas ce que c’était. Il avait fait le choix de ne plus se soumettre à l’autorité parentale, sachant ce que cela pouvait entraîner dans certaines occasions.

« J’espère que ton père te sera aussi fidel. »

Le ton était neutre, parfaitement plat, son regard fixe, droit devant lui. Ses iris bleues disparaissant dans les ombres de sa mémoire, donnant l’impression qu’il scrutait le mur d’en face. Intérieurement, il semblait amer, presque ironique, mais il avait suffisamment apprit à cacher ses émotions, et jouer au parfait petit robot pour ne pas faire démasquer ses véritables opinions.

Gabriella perdait la froideur qu'elle avait devant chaque autres maisons...Il n'avait pas l'air de chercher les ennuis..Pas comme elle.Gaby s'était alors presenter a lui, et se sentait un peu bisard.Mais ne laissait pas pour autant ses emotions paraitre.
Elle qui croyait alors qu'il se presenterait lui aussi, et qu'ils repartiraient du bon pied, elle se planta..
D'une voix neutre, il lui repondit "Je ne suis personne"...Puis en voyant sans doute qu'ils étaient près l'un de l'autre..Il alla alors s'adosser au mur près de la..

Enchantée Personne

Gabriella pourtant a ce moment la ne voulait pas rire...Ca l'avait comment dire..Un peu blessé c'est vrai..C'était une sensation un peu bisard c'est vrai..Mais comme a chaque fois elle ne laissait rien paraitre..Ce n'était pas son genre.
Elle devint meme un peu plus froide..Enfin du moins le regard...Il ajouta alors quelque chose qui la fit sourire..« J’espère que ton père te sera aussi fidel. »
A bah ca,Gaby pouvait avoir confiance, il le serait...Il l'avait toujours été..

Je n'en doute pas...Il l'est deja..

Elle le regarda et s'approcha de quelques pas..Elle était un peu trop loin de lui pour lui parler.C'est vrai que Gabriella aimait bien etre face aux personnes...Mais a vrai dire plutot pres.

Je sens que tu es plutot distant avec les personnes..Je me trompes?

Elle se recula un peu..Puis baissa quelques secondes la tete, la remonte..La jeune femme avait prit conscience que ce n'était pas ses affaires et qu'il fesait ce qu'il voulait.

Desolée..Ce n'est pas mes affaires.Oublies ce que je viens de dire

Tout le monde n’avait pas sa chance en ce cas. Mais il n’était pas jaloux. Qu’elle ait un père qui soit à ses cotés pour l’aimer et la soutenir comme dans les bons vieux livres niais, qui vendent de l’amour en pages de mauvaises qualités, ne l’atteignait pas. Ne devait pas l’atteindre. Il avait dépassé ça, et ne regarderait plus en arrière. Mais le fait que la jeune femme ait une telle confiance en son paternel, comme cela se voyait dans son regard, avait quelque chose de risible à ses yeux, quelque chose qui lui donnait envie de la secouer, et de lui faire recouvrer la raison. Mais les gens n’étaient pas que bons à vous faire du mal et à vous mettre le cœur en morceaux, non, tous n’étaient pas ainsi.
Il eut l’impression de se voir comme en retrait, comme s’il s’était dédoublé en un quart de seconde, et que son regard venait du haut. Il se vit serrer les poings tandis que les paroles d’Heaven lui parvenaient. Il se vit les épaules droites, le regard fixe, l’allure fière et immobile. Puis le songe s’effaça, les nuages se dissipèrent, il ferma les yeux pour les rouvrir et la découvrir plus près. Il n’avait finalement pas serrer les mains, il s’était retenu juste au dernier moment.
Quelle belle croyance qu’un père. Qu’on puisse se tourner vers lui, observer combien il est fier d’avoir un enfant comme elle ou lui. De se rendre compte après que tous les efforts contractés n’ont servi qu’à attiser la gloire de quelqu’un d’autre. Pourquoi ne pas vivre pour soi ? Se réveiller le matin, se dire, qu’il n’y à que nous, qu’on suit notre propre destin.
Il releva les yeux vers elle, pour observer son visage angélique alors qu’elle essayait d’effacer les mots déjà dits. Un sourire vint fleurir son visage, alors qu’il trouvait cette manœuvre quelque peu amusante, puis finalement, prit la parole à son tour, la rassurant sur son état.

« Oublier serait dur. »

Il lui adressa un coup d’œil complice. Il n’avait pas l’habitude de faire de l’humour mais sa réaction l’avait fait sortir de sa léthargie et il s’était prit à sourire comme n’importe quel étudiant.

« Et puis, une serpentard qui s’excuse, ça ne fait pas bon genre. »

Il se permit un clin d’œil sur cette réplique. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait eu besoin de recourir à cette technique pour changer de conversation. Et user de plaisanteries ? Il ne s’en savait pas encore capable. Au moins, titiller la demoiselle devrait la faire penser à autre chose, et qui sait, peut-être se renfrognerait-elle ? Il devrait alors faire de son mieux pour ne pas laisser aller sa bonne humeur. Un coup d’œil dans le couloir lui apprit qu’ils étaient seuls. Yann fronça les sourcils à l’idée qu’il devrait peut-être s’en aller. La fuite, parfois était préférable, et en ce sens, elle n’aurait pas le temps de se souvenir suffisamment de lui pour le garder en mémoire.

Gabriella ne savait pas vraiment ce qui était entrain de se passer..Le jeune serdaigle devant elle avait l'air plutot songeur..Enfin du moins lorsque la jeune serpentarde avait parlé de son père.
Enfin, il était revenu quand Gaby avait donc parlé..Elle s'était trouvé un peu bete quand elle avait posé cette question...Elle n'aurait jamais du, ce n'était pas ses affaires a près tout...Meme si d'habitude, elle parvient a ses fins et qu'elle envoit tous le monde promener.Elle changeait oui mais pour rechanger sans doute après..Gabriella avait en tete d'etre comme son père...Et etre vraiment sans pitié...Alors pourquoi ne pas en profiter maintenant?
La jeune capitaine entendit alors le jeune homme parler..Il ne pouvait pas oublier?Et il lui fit un petit clin d'oeil..Il avait l'air mieux que tout a l'heure..Il ajouta ensuite un petit truc qui fit rire la jeune Heaven...Oui c'est vrai que ca faisait vraiment pas bon genre..Mais bon, voila elle ne voulait pas paraitre comme tous les serpentards..Enfin du moins pas aujourd'hui..

Oui c'est vrai..Mais bon aujourd'hui je n'ai pas envie de paraitre comme tous les serpentards..

Elle lui sourit ensuite...Il lui fit alors un autre clin d'oeil, qu'elle finit par rendre..A ce moment la, elle ce sentait bien..Elle regarda le jeune homme qui regarda alors dans le couloir vide et elle regarda aussi...Tout était vide...Etait-il mal a l'aise?Ou autre?

Je suis obstiner..Tu veux toujours pas me dire comment tu t'appelles?

Après réflexion, il préférait un couloir vide à un couloir où il y aurait eu trop de témoins. Le fait déjà, qu’il discute ainsi avec une serpentard sans élever la voix, et même parfois, en souriant, n’était pas prémédité, et il espérait intérieurement que cela n’entraînerait rien de spécial, qu’il ne saurait contenir. Si quelqu’un les voyaient et ne savaient tenir sa langue, que ferait-il de sa tranquillité ?
Lui revint en mémoire l’image d’une fille de son âge qui, probablement plus hardie que les autres, avait tenté une approche dans sa direction, en lui parlant de tout et de rien. Yann, d’abord étonné, puis agacé, avait finalement élevé le ton, pour lui faire comprendre qu’elle était de trop. Se mélanger aux autres, c’était pas son truc. Rares étaient les personnes qui pouvaient se vanter d’avoir percer sa carapace. Et c’était très bien ainsi. Bientôt, il quitterait cette école et disparaîtrait de cet univers auquel il n’appartenait pas vraiment.
Automatiquement, il ancra son regard sur sa silhouette lorsqu’elle reprit la parole. Elle avait l’air plus ouverte, moins froide, mais peut-être était-ce tout simplement une façade ? Parfois, se renfermer pour se protéger, est ce qu’il y a de plus simple, et puis, pour plaire à son père, elle n’avait, certes, pas le choix.
Pas aujourd’hui ? Et demain ? Qu’en serait-il ? Redeviendrait-elle la femme que l’on attend qu’elle soit ? Bridera-t-elle cette part d’elle-même qui ne demande qu’à sortir ? Un sourire sarcastique orna ses lèvres à cette pensée. Il était certainement trop tard pour qu’elle fasse ce dont elle avait envie. D’un geste, il se détacha du mur, et, ses mains dans les poches, vint lui faire face.

« Tu n’es jamais comme les autres, même… si tu te prends la forme qu’on te demande. »

Il lui adressa alors un sourire mélancolique. Comme s’il savait à l’avance ce qui allait lui arriver. Comme si ses futurs choix n’avaient pas de secrets pour lui, alors que ce n’était certainement pas possible. Emprisonnée dans sa cage de verre, qu’elle regarde au dehors, sans verser de larmes. Parce que sa décision aura été prise.

« Cependant, n’oublies pas tes rêves en route, si tu en as. »

Et peut-être que non, peut-être qu’elle ne rêvait de rien. Que lorsqu’à la nuit tombée, elle venait à s’endormir, ses songes n’étaient peuplés que de gloire et de respect futurs dans le regard de son père. Qu’il en soit ainsi, mais qu’elle ne regrette pas. Le jeune homme, comprit alors qu’il était temps de s’en aller. Il prenait trop part à la discussion, et cela ne lui serait probablement pas profitable. Il la regarda une dernière fois, assimilant les traits de son visage, pour ne pas les oublier, avant de faire demi tour, tout en lui adressant ses derniers mots.

« Je n’ai pas d’importance. Ah, et au fait… »

Il se stoppa un instant, et tourna juste la tête vers elle.

« Evites de regarder par la fenêtre lorsque tu auras atteint ton podium, la vision pourrait faire mal. »

Arriver en haut, obtenir les louanges et les félicitations, être quelqu’un d’influent, de respecter et d’important. Que quoique vous fassiez, cela entraînerait d’autres vies à la votre. Qu’une fois assit derrière votre grand bureau où peuvent défiler maintes et maints visages sans que vous en reteniez un seul, alors, à cet instant, n’essayez pas d’imaginer ce qu’aurait été votre vie, si elle avait été à votre image. La chute pouvait blesser, et les désillusions être énormes.

Pourquoi voulait-elle etre comme son père?Pourquoi plaire a tant de gens?Pourquoi ne pas etre seulement etre nous meme..Enfin du moins pourquoi Gabriella ne restait pas elle meme comme a cette instant..Avec le jeune serdaigle...Les sentiments qu'elle aurait pu epprouver a l'egards des autres maisons..Comme le degout avait totalement disparu..Il lui avait ouvert les yeux..Il avait reussi a la liberer pendant ce moment..
A cette instant precis, elle ne voulait ressembler a personne sauf a elle meme...
Gabriella regardait alors le jeune homme comme n'avait jamais regarder quelqu'un....Avec se regard ou tout ce revelait en elle..Un regard ou elle comprenait tout..Gaby lui devait beaucoup pour ca..Pour la jeune serpentarde, le jeune homme ne voulait pas rester..On aurait meme dit qu'il voulait s'enfuire..Partir loin d'elle..La demoiselle comprenait..Enfaite elle comprenait qu'une fille comme elle n'était pas vraiment frequentable...
Il ne se presenta toujours pas...Gabriella était un peu decu c'est vrai,elle aurait vraiment voulu savoir qu'il était...
Il s'avanca un peu vers elle...Tout en disant « Tu n’es jamais comme les autres, même… si tu te prends la forme qu’on te demande. »
Elle lui fit un petit sourire..

Oui...C'est vrai...

Elle baissa la tete comme si elle se sentait honteuse de vouloir etre comme les autres..Les sentiments comme ceux qu'elle epprouvait en ce moment, elle ne les avait jamais ressentit..Et elle se sentait vraiment bisard.
Il continua en disant qu'il n'avait pas d'importance..Et bien sur ce point il se trompait...Il avait de l'importance pour Gabriella maintenant..Il commenca a partir sous les yeux de la jeune femme..
« Evites de regarder par la fenêtre lorsque tu auras atteint ton podium, la vision pourrait faire mal. »


J'y penserais..

Elle le regarda et d'un petit ton..Elle dit alors ce qu'elle aurait cru ne jamais dire

Merci

L'envie qu'il reste avec elle était la present...Maintenant qu'elle lui avait parlé..De ce qu'elle ressentait..Enfin du moins de ce qu'elle pensait..Elle voulait encore lui parler..Lui qui l'écoutait..Meme sans connaitre son prenom..

Elle s'adossa au mur perdu...Elle était meme prete a se glisser contre le mur pour se retrouver a croupis...Elle voulait s'enfouir dans ses mains...Pour se lacher pour une fois..Elle regarda le jeune homme..

Tu veux vraiment partir?

Il y avait tant de caractères différents sur cette terre, tant de visions, d’idées, de cœur ouverts. Quelle attitude était la bonne ? Comment se conduire de manière appropriée ? Par notre manière de s’approcher, notre sourire, visible ou non, l’éclat de notre regard, on plaçait les premières pièces de la situation. C’était à nous de faire bouger les choses, de vivre en faisant vivre le monde. Que serait-il si on se laissait aller à la dérive, sans songer, sans imaginer, sans penser, au lendemain ? Le chemin que l’on choisit nous offre des possibilités, à nous de les saisir quand elles sont enfin là.
Etait-ce l’une de ces étapes que traversait Yann ?

… J’ai l’impression de laisser quelque chose derrière moi, d’oublier un pan de ma tête. Je n’aurai pas dû lui parler, pas du m’arrêter à ses mots provocateurs, maintenant, je sens mon crâne qui va exploser. Parler de son père avait été la pire erreur, c’était m’impliquer, et franchement déraisonnable. Elle ferait ce qu’elle voudrait après tout. En quoi cela me concernait-il ? De l’intérieur, je savais bien que la réponse était claire. J’avais pas envie qu’elle fasse les mêmes erreurs que moi, qu’elle se voile la face, et devienne une poupée articulée.
Tout le long de la discussion, j’avais fixé son regard. Un regard clair d’ailleurs, un regard qui allait bien avec son nom. Les tenait-elle de sa mère ? Nous n’en avions pas parlé. Que de son père. Comme s’il n’y avait que cela d’important ! Je suis trop focalisé là-dessus, j’aurai du passer mon chemin depuis le temps, mais, à croire que malgré son absence, il a toujours du pouvoir sur moi.
Que laissait transparaître ses yeux à présent ? Pouvais-je me retourner pour jeter un coup d’œil rien qu’une seconde ? Non, la scène était close, elle aurait le temps de m’oublier maintenant.
Je tressaillis brièvement à l’entente de sa voix. Avais-je bien entendu ? Ce mot dont je ne l’aurai jamais soupçonné être capable de prononcer ? Non, je me mens à moi-même. C’est si facile de croire qu’elle n’avait pas de cœur, et qu’il était trop tard pour que je me cache la vérité. Heaven avait déjà changé de regard, elle avait laissé quelques sentiments s’allumer dans ses iris, sentiments que je m’étais immédiatement approprié. Comme quoi, oui, elle était de celles, encore capable d’éprouver quoi que ce soit, pourvu que cela vienne du cœur, et qu’il ne consiste ni à écraser, ni à triompher grâce au meilleur moyen possible. Elle avait flanché, et par ma faute, avait entrevu d’autres possibilités, d’autres libertés, bien réelles, celles-ci. Je m’étais montré si malin avec mes belles paroles, alors que sa vie ne devait pas être rose tous les jours. Qu’est-ce qu’il m’avait prit de lui faire la morale ? Je la connais même pas…

Yann secoua la tête avec agacement, comme pour se sortir ces paroles qui ressemblaient étrangement à des autos reproches, de sa cervelle de serdaigle. Il ne fallait pas qu’il y pense, plus qu’il y songe. Et continuer à avancer, comme d’habitude. Cela aurait bien plus facile, si elle ne lui avait pas demander s’il était sur de son choix. Les échos de ses pas dans le couloir désert disparurent, mais il ne bougea pas, toujours droit. Pourquoi ses pieds n’avançaient-ils plus ? Qu’est-ce qui lui prenait ? Yann bougea son corps lentement, de manière à pouvoir bientôt observer la demoiselle, sans être totalement face à elle. Ses yeux bleus avaient ce mélange d’excuse et d’envie. Il ne voulait pas la blesser. Oui, c’était le bon mot. Il ne voulait pas. Mais il n’avait pas le choix. Son seul espoir était qu’elle y réfléchirait peut-être et qu’elle donnerait à sa vie la valeur qu’elle méritait vraiment.

« Entre vouloir et devoir, il n’y a qu’un pas. »

Son regard sembla ensuite la fouiller de l’intérieur, explorer les moindres recoins qu’elle lui laissait entrevoir, pour examiner les plaies cachées, et finir par acquiescer doucement. C’était la meilleure chose à faire. Et elle avait matière à penser maintenant.

Gabriella était toujours adossée au mur, elle regardait le jeune serdaigle de ses yeux bleus emeraudes..L'envie qu'il reste près d'elle était la.Maintenant qu'elle lui avait parlé il occupait ses pensées, non pas comme tous le monde penserait...Non c'est plutot tout ce qu'il aurait pu dire...Elle le voyait dans ses pensées entrain de lui dire toutes ses paroles tellement vrais..
Gabriella savait au plus profond d'elle qu'il ne resterait pas...Elle ne savait pas pourquoi mais elle le sentait...
Pourquoi resterait-il avec une fille comme elle??Pourquoi??Voila la question qu'elle se posait vraiment dans ses moments la...
Gaby regardait toujours le jeune homme qui s'arreta en entendant les paroles de la jeune capitaine..Il ne bougea pas un moment..Puis se retourna vers la jeune fille...Gabriella le regardait toujours avec cette intensité dans les yeux.
Gaby entendit alors "entre vouloir et devoir,il n'y a qu'un pas"..Et la ca fit comme un tour dans la tete de la demoiselle.Elle s'en était douté.Pour elle, c'était qu'il partait..Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire?Et bien rien...Elle ne fit rien, tout ce qu'elle fit c'est mettre sa tete droite..Maintenant elle ne voyait plus le jeune homme.Elle voyait seulement le mur qui était en face.
Ne sachant plus quoi penser, plus quoi faire..Rester elle meme ou se remettre dans la peau de la serpentarde qui n'avait jamais laissé ses sentiments paraitre??

Oué je comprends...

C'était d'un ton neutre qu'elle avait dit ca..Oui elle comprenait et c'était tout ce qu'elle avait trouvé a dire....Elle se glissa alors contre le mur pour se retrouver accroupie..
Les pensées étaient tellement mélangés..
Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire maintenant?Rien voila la reponse elle pouvait juste retourner dans sa salle commune...Et ne parler a personne.
Elle se releva regarda le jeune homme puis tourna les talons.