Escapade audacieuse [Pv Billi et Transy ]

C’était une nuit magnifique et enchanteresse. La splendide pleine lune s’élevait haut au sein du firmament, elle dominait en maîtresse absolue l’école des sorciers et ses environs qu’elle venait chatouiller de ses doux reflets d’argents. Le ciel obscur et dégagé était constellé de milliers d’astres qui scintillaient d’une douce clarté envoûtante. La surface du lac noire de Poudlard était calme et plane. L’eau, aux profondeurs insondables, était pareille à un miroir titanesque dans lequel le ciel et les étoiles venaient se refléter avec un réalisme exceptionnel et chimérique. Pas un bruit ne venait troubler cette ambiance sinistre et formidable. Le vent qui, le jour durant n’avait eu de cesse de souffler, était tombé, les arbres de la Foret Interdite trônaient majestueusement de toute leur hauteur, immobiles, immuables tel des gardiens à l’affût et Poudlard avait sombré dans le sommeil et la quiétude.

Quelle heure pouvait-il bien être ? Ciel n’en avait pas la moindre idée. Un léger éclat lunaire démystifiait une ombre opaque qui, au bord du lac, s’activait. Une jeune femme était assise sur l’une des rives. Ses cheveux clairs coincés derrière ses oreilles, la lune brillait dans ses yeux couleur saphir d’une superbe étincelle. Sa peau était blanche et pâle sous l’éclairage nocturne, ce qui lui donnait l’air d’un fantôme au sourire divin. Sous l’effet de la chaleur étouffante de ce soir là, Cecilia avait retiré sa robe de sorcier qu’il avait posé sur le sol, à ses côtés. Sa cravate aux armoiries de Pouffssoufle était desserrée autour de son cou et les premiers boutons de sa chemise étaient ouverts. Ayant adopté un look décontracté, la jeune femme fixait la surface du lac noir et fredonnant gaiement un air de sa voix sombre et mélodieuse.

Évidemment, la jeune Française n’avait aucunement le droit de se trouver là au beau milieu de la nuit, mais… qu’importe? Si c’était autorisé, elle ressentirait beaucoup moins de plaisir et d’excitation à chantonner gaiement sous un clair de lune. De plus, la jeune sorcière savait pertinemment que personne ne viendrait la chercher ici. Elle avait d’ailleurs l’habitude de s’y rendre à la nuit tombée. Assise au bord de l’eau sous un ciel étoilé, elle avait l’impression d’être en communion avec la nature, c’est souvent à ces moments là que l’inspiration lui venait et que la paix s’emparait de son corps pour le libérer du stresse et de l’angoisse des longues et fastidieuses journées de cours.

Au bout de longues heures de solitude, Ciel se surprit à fermer ses yeux fatigués… Le sommeil gagnait son corps lentement alors qu’un frisson le parcourut des pieds à la tête. Elle prit donc la décision de rentrer au château pour aller se coucher. Ciel se leva et remit sa robe de sorcier sur son dos avant de tourner le dos au lac. Alors qu’elle marchait énergiquement en direction du château, elle observa la tour de Pousfsoufle… Elle paraissait si loin qu’elle souffla pour se donner du courage, elle avait hâte de se coucher.
Cécilia poussa la lourde porte de Poudlard et pénétra le hall d’entrée de l’école. L’endroit était désert et calme. Cependant, comme prudence est mère de sûreté, la jeune aristocrate marchait à pas de loup pour se faufiler rapidement jusqu’à son dortoir.

Cette sensation qui l’envahissait peu à peu était grisante. Il savait qu’il n’était pas le seul à déambuler dans l’immense château. Rusard, et les préfets, eux aussi se promenaient de couloir en couloir pour surprendre les vagabonds comme la jaune et noir. Ce sentiment de n’être qu’une proie excita la jeune risque-tout. Son cœur battait une chamade démente. Sa gorge était sèche et sa respiration, rapide et saccadée. Pourtant, son regard azuré était vif, étincelant dans la pénombre.

Cependant, au bout de quelques minutes, alors que Ciel parcourait furtivement couloirs et escaliers, la douce sensation de danger qui habitait la jeune aristocrate disparut pour être remplacée par… la peur. Derrière elle, elle entendit une voix parlait haut et fort. Ciel jura reconnaître la voix du concierge décharné de Poudlard. Ni une ni deux, elle oublia les précautions et se mit à courir à toute allure. Ventre à terre, la jeune aristocrate française s’engouffra derrière une tapisserie et grimpa une volée d’escaliers. Elle arriva dans un couloir immense bordé d’armures magiques qui parlaient sur le passage de la jeune sorcière. Soudain, elle se prit le pied dans un pavé et trébucha sur l’une des armures. La violence du choc produisit un immense raffut métallique alors que les tableaux parlaient d’un air courroucé. Ciel jura bruyamment et reprit sa course effrénée. Elle avait l’impression de voir Rusard surgir de chaque ombre. Elle sentait que quelqu’un était à ses trousses, cependant, elle arriva dans un couloir qui se terminait par un cul de sac. Juste une porte lui faisait face.

Sans réfléchir, elle l’entrouvrît en s’engouffra dans une pièce qu’elle n’avait jamais visitée auparavant. Ciel claqua la porte et s’adossa contre celle-ci en soufflant comme un bœuf. Elle pourrait au moins se cacher… Toutefois, lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle ressentit la présence d’un élève dissimulé dans les ombres de la nuit.

Depuis le matin, Trans' s'ennuyait. "Qu'est-ce que que les cours sont ennuyeux dis donc !" Et pourquoi avait-elle prit des otpions aussi !

C'était ce à quoi pensait Transylvania en rêvassant lors d'un cours de rune. Vivement la sonnerie. Comme si Merlin l'avait entendu, la sonnerie retentit à ce moment. "Génial ! Vite, à la grande salle" pensa-t-elle en ramassant ses affaires.

Elle sortit de la classe en coup de vent et dévala les escaliers, tout en faisant attention à ne pas tomber parce qu'elle s'en souvenait de son séjour à l'infirmerire, ça oui, et qu'est-ce que les potions de mme Pomfresh sont horrible ! Elle soupçonnait que l'infirmière faisait exprès de donner mauvais goût à ses potions pour que les élèves se rétablissent plus vite.

En entrant dans la grande salle, elle chercha une place libre des yeux tout en s'avançant vers la table des gryffondor. Elle mangea vite fait mais beaucoup (=D). Ensuite, elle se dit qu'elle allait faire ses devoirs, comme ça, ce serait fait.

C'est pourquoi, à 23.00 et les brouettes, notre chère gryffondor s'était endormie sur ses devoirs dans une salle de classe inutilisée qu'elle avait prit pour être tranquille.

Elle fut brutalement réveillée par un claquement de porte et une respiration saccadée. Elle se leva et observa la nouvelle arrivante.

Billi courait plus vite que le vent . On aurait dit qu'il volait ! Il fit un dérapage spectaculaire à l'arrivée d'un angle , jeta un bref regard derrière lui et continua sa course , toujours avec cette même allure effrénée .
Les raisons de cette course sont multiples . Tout d'abord , après être sortit de sa salle commune en pleine nuit il avait croisé Miss Teigne , un chatte décharné avec des yeux rougeâtres qui appartenait à Rusard et allait l'avertir au cas si un élève cométait la moindre faute vis à vis du règlement ( en clair le cas de Billi ) , ensuite pour avoir rencontré un préfet au passage qui allait l'interpeller avant que Billi prenne la fuite , et pour terminer , un bruit métallique dans le couloir parallèle au sien , ce qui signifiait qu'une personne n'était qu'à quelques mètres de lui et si cette personne en question se trouvait être Rusard , il était mal barré .
Il passa derrière une tapisserie et s'arrêta net , une main sur son point de côté . Le souffle court , Billi n'avait jamais eu autant de malchance lors de ses sorties nocturnes !
Il jeta un nouveau regard derrière lui avant de re-prendre son trajet à pas feutré . Il y' avait un silence effrayant et Billi se sentait observer ( peut-être à cause du fait que les personnages des tableaux le regardaient avec intérêt , dans l'attente de voir si Rusard allait le prendre sur le fait ) .
Il monta une volé de marches avant de parcourir une couloir silencieux, éclairé par la lueur de lune par les grandes fenêtres qui donnaient une vue magnifique du lac, couleur ancre de la nuit avec quelques reflets argents .
Le couloir finissait par un cul de sac par le plus grand malheur de Billi . Seul une porte sombre et à l'aspect robuste ornait le mur sombre .
Billi s'en approcha avec appréhension , craignant de voir surgir Rusard derrière celle-ci . Il avala sa salive avec difficulté , empoigna la poignée ovale et la tourna lentement . Dans un petit grincement , la porte s'entrouvrit et Billi jeta un coup d'œil . Son estomac se contracta douloureusement quand il entendit quelques voix . Aparament il y 'avait deux personnes, deux jeunes filles plus précisément . Billi entrevit un peu plus la porte et écarquilla les yeux :

- Ciel ? Transylvania ?

Il ouvrit alors complètement la porte et entra , en regardant les deux jeunes filles avec des yeux ronds . Puis un sourire amusé illumina son visage .Il était enté dans une vaste salle de classe sombre mais il reconnaissait sans peine les deux jeunes filles qui avaient aussi abasourdies que lui même . Comment être autrement ? Une coïncidence pareille était fort rare !

- ne me dîtes pas que vous avez décider de faire une petite balade nocturne en solitaire nan ? Et sans m'avertir en plus ! Voyons ce n'est pas très sympa pour votre vieux pote ! dit-il en se balançant en avant et arrière toujours son sourire amusé sur les lèvres .
Il sortit sa baguette magique et s'empressa de l'allumer (- lumos ! ) pour éclairer la scène . Ciel était dans le même état que lui , éssouflée par l'effort de courir , une mèche de cheveux devant . Quand à Transylvania , Billi fut étonné de contaster qu'elle avait l'air tout simplement endormie !

- Tu lui as jeté un sort ou quoi ? Demanda t-il à Ciel , e plus en plus amusé. .

Trans' regardait Ciel, surprise et encore ensommeillée, quand la porte se rouvrit doucement, livrant le passage à un autre élève, un gryffondor. Après s'être secoué l'esprit mentalement, Trans' reconnu Billi. Celui-ci dut aussi les reconnaîtres puisqu'il dit :

- Ciel ? Transylvania ?
- Billi ? Fit-elle à son tour.

Billi eut l'air amusé, il entra et reprit :

- Ne me dites pas que vous avez décider de faire une petite balade nocturne en solitaire nan ? Et sans m'avertir en plus ! Voyons ce n'est pas très sympa pour votre vieux pote !
- Qui a parlé de balade ? Demanda Trans' décidément pas réveillée.

Il alluma sa baguette les regarda, elle et Ciel. Il eut l'air étonné devant Transylvania qui se demandait si elle allait ou non se faire apparaître un fauteuil confortable avant de continuer cette discussion dont elle ne saisissait pas vraiment le sens, vu l'état de sommeil avançé dans lequel elle était. Finalement, elle opta pour la solution qui consistait à se rasseoir et à essayer de paraître réveillée.

Sans doute que ça ne marcha pas car Billi demanda à Ciel :

- Tu lui as jeté un sort ou quoi ?

Trans' leva les yeux vers ses deux camarades toujours debout et fit :

- Qui m'a jeté un sort ? Euh...Certainemment pas Ciel, elle vient d'arriver. Je pense que ça doit être Morphée, rajouta t'elle en tentant de faire oublier sa déplorable réplique du siècle.

[Désolée pour la réponse courte, je n'ai pas trop d'inspi en ce moment]

Pendant quelques instants la jeune aristocrate eut un peu peur de la personne qui était présente, mais quand elle se calma et retrouva tout ses sens elle ne ressentit sans aucun mal al présence de Transylvania. Soulagée elle lâcha la porte sur laquelle sa main crispée avait trouvé refuge et s’approcha doucement de la table ou était encore endormie la jeune femme. Elle se faufila sans problème entre les tables et les chaises de la salle de classe et rejoint son amie, qui avait du mal a émergé et se rendre compte où elle était. Ciel songea que la rouge et noir avait dût s’endormir ici oubliant de rentrer à sa salle commune. Cécilia sourit de la présence de son amie dans le même endroit qu’elle. Toujours entourée de sa cour d’opportuniste, qui étaient à ses pieds et exauçait le moindre de ses désirs, dans l’espoir qu’elle les présenterait au haut monde, ridicule n’est pas ? Comme si une jeune fille comme Ciel, allait imposer à sa famille la présence de stupide énergumène comme eux seuls ses vrais amis avaient le privilège de rencontrer sa famille et d’être invités aux soirées mondaines. (Eh oui sa famille est encore vielle France) Et puis depuis peu, ses galas l’ennuyaient profondément, sa mère décider à la marier avec un bon partit, invitait a chaque fois des tonnes de maris potentiels pour la jaune et noir.

Le mariage de la Poufsouffle était un sujet de dispute permanente entre sa mère et elle, mais quand le jour J arrivera elle n’aura pas son mot à dire dans cette affaire, si elle souhaitait rester dans la famille De Pontavys, déjà que les parents de sa cousine Magdalena avaient été reniés par la famille entière, car ceux-ci étaient Mangemort. Et oui très matériel Ciel, ne pourrait pas vivre sans ses domestiques et son manoir (Versailles en miniature), quand une famille avait fait partie de la cour du roi il en gardait les traditions, même à notre époque… Pour en revenir à nos moutons, Ciel qui était toujours entourée de ces rapaces, n’avait pas énormément de temps à consacrer à ses vrais amis, ceux en qui elle avait confiance et avec qui elle pouvait être naturel. Elle n’aimait pas se dévoiler au grand jour et était une très bonne comédienne (qui aimait s’amuser avec les garçons^^ elle en profite^^), même avec son « petit copain » actuel ( On n’est pas là pour parler d’Evan—‘) Alors comme je le disais précédemment la jeune Française venait de retrouver une amie, quand la porte s’ouvrit de nouveau.

Ciel sursauta sur le coup, avant de reconnaître la voix masculine et moqueuse qui s’adressa aux deux jeunes femmes. La jaune et noir, leva la tête et la tourna en direction de la porte qui venait juste de se refermer derrière Billi (Une de ses multiples conquêtes xd). Elle écouta amuser les paroles du Gryffondor, ainsi que les réponses données par une Sysys endormie, comme des justifications. Cécilia se leva de la table et s’approcha doucement du jeune homme qui était près de la porte, au passage elle ne manqua pas de se cogner contre une chaise qu’elle n’avait pas ressentie avant, chose qui ne lui arrivait jamais depuis la perte de sa vue. (Serait-ce le beau Billi, qui la perturberait^^ Nan, rien ne perturbe Ciel—‘) Reprenant son chemin, elle arriva enfin en face du Griffy, ses yeux bleus océaniques le fixant intensément, cela avait le don de mettre mal a l’aise les gens. Elle passa délicatement sa main sur la joue du jeune homme (Habitude qu’elle a comme pour confirmer l’identité de la personne qu’elle a en face d’elle, geste qu’elle ne fait qu’avec ses amis…) avant de déposer ses lèvres sur le joue encore chaude de Billi qui avait dût courir.

-Et toi que fais-tu là, reviendrais-tu d’un rendez-vous galant… Dis moi, mon chou qu’elle est l’innocente jeune fille que tu as encore trompée… ? demanda la jeune fille d’un ton moqueur et cynique à la fois

(( je réserve le post ))

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