Comment tenter le Diable par S. Van Woodsen [PV with Warren Felhov ]

"'Just want to be Free..." Sokaris avait les dernières paroles des Bizarr' Sisters dans la tête. Sokaris affectionait particulièrement ce groupe déjanté et sans aucunes limites.
Et puis, leur dernière chanson parlait de Liberté... Et ce thème tenait à coeur à Sokaris.
Tout d'abord parce que ces parents étaient d'un naturel dictateur en ce qui concernait l'avenir de leur fils. Autremment dit, ils avaient pas mal de projets pour leur progeniture, une fois l'école terminée. Ce qu'en disait Sokaris ? Il se taisait devant ces parents pour faire bonne figure. Il savait pertinemment, que ce sujet là était inabordable avec eux, et qu'il ne pourrait pas faire entendre son avis, par conséquent, il le passait sous silence. Inutile donc, de s'époumonner devant des personnes ayant un esprit plutôt fermé sur ce sujet. Alors, il laissait les choses couler. Il laissait sa mère lui promettre un avenir digne d'un grand ambassadeur ou il ne sait quoi d'autre. Peu lui importait. S'il savait bien une chose dans sa vie, c'est que par n'importe quel moyen il réussirait à faire ce qui lui plait. Jamais il ne se laisssera dicter sa vie par n'importe quel humain ou créature de cette planète.

Sokaris avait déjà traversé trois couloirs lorsqu'il penetra dans "l'Antre des Escaliers".
Plusieurs fois il s'était fait piégé par eux, arrivant en retard en cours, après avoir attendu dix bonnes minutes que l'escalier sur lequel il était, daignait se mouvoir.
Mais cette fois ci, il ne comptait pas rester sans rien faire. Lorsque vous êtes piégé, soyez rusé. Tel était un des dictons que sont père ne cessait de lui faire entendre.
Ca ne rata pas. Sokaris gravit quelques marches et se retrouva à l'autre bout du chemin qu'il devait emprunter. Bon sang, personne ne pouvait donc controler ces stupides escaliers ?!!
Sokaris grogna et regarda autour de lui. Trois élèves de Gryffondor et un de Serdaigle l'entourait. Il ne pouvait pas rester infiniment coincé avec ces pourceaux.
Sokaris se pencha au dessus de l'escalier du côté droit. Rien. Le vide regnait en dessous. Et gare à celui qui tombait dans les profondeurs abyssales des escaliers... personne ne savait ce qui en resultait, de peur de voir sa vie se finir en quelques secondes.
Sokaris se projeta de l'autre côté de l'escalier et se pencha une fois de plus dans le vide pour voir ce qu'il y avait au niveau inferieur. BINGO ! A une dizaine de mettre se trouvait un escalier qui ne bougeait pas. C'était la sa seule chance de pouvoir se liberer de cette compagnie ignoble qui ne cessait de paniquer parce que l'escalier ne bougeait plus.

Sokaris grimpa sur la rambarde. Il était debout, calme et mysterieux. Tous les regards se tournèrent vers lui. Aussi bien ceux qui étaient avec lui sur l'escalier, que les autres étudiants présents. Des murmures grondaient, et tout le monde pensait qu'il avait été soudainement atteint d'une folie mysterieuse et qu'il désirait mettre fin à sa vie.
Rien de tout cela naturellement. La vie de Sokaris était trop précieuse pour la gacher ainsi.
Le Serpentard écarta les bras et sauta dans le vide. Il executa un parfait saut de l'ange.
Des cris de fillettes perçaient l'air et tous le monde se précipita au dessus des rembardes pour voir ce qu'il était advenu du type complètement taré.
Sokaris avait terminé son saut par un salto avant, et retomba sur ces pieds, comme si de rien n'était. Son saut avait été parfait. Fier de lui, il s'epousseta d'un air superieur, et constata qu'un Poufsouffle était à une dizaine de centimètre de lui... C'est qu'il avait visé juste le bougre !

Quand rien ne va.
Quand tout ne va pas.

Warren Felhov se réveillait cette journée là avec une migraine d'enfer et tout le corps en compote. Il savait déjà que la journée serait longue. Quel ne fut pas la bonne surprise en ouvrant les yeux de constater qu'il n'était pas du tout dans son douillet petit lit dans son dortoir habituel. Il lui semblait aussi qu'il avait plutôt mal dormi sur un sol gelé et dur comme du roc, peut-être parce que c'en était mais bon. Il voulait se lever debout ou au moins dans une position plus confortable mais son corps refusait d'écouter les ordres que son cerveau lui envoyait. Par tous les trolls de montagnes ! Quelle heure était-il ? Où était-il vraiment - car il ne s'en était pas encore rendu compte - ? Et, surtout, que s'était-il passé la veille ?

Il tenta tant bien que mal de reconstituer sa soirée.

~~«...» &&& «...»~~

-Warren, calme toi un peu il y en aura pour tout le monde, pas besoin de vider toutes les bouteilles en une gorgée.

-Quel connard.

~~...~~

-Si on rentrait au château, on va finir par se faire prendre dehors en pleine nuit ! Surtout qu'il y en a un certain plus trop en état de répondre à quelconques questions.

-Ouais t'a raison, de toute façon il ne nous reste plus rien à boire, tout sa à cause d'une certaine personne qui a probablement quelque chose à oublier.

-Éclats de rire-

~~...~~

-J'entends quelqu'un approcher !

-Tant pis, on part sans lui !

~~«...» &&& «...»~~

Enfin, la mémoire lui revenait ! Il allait payer de l'avoir abandonner à son sort ces deux-là. Quel trouillard, surtout qu'il n'y avait pas eu personne puisque le Poufsouffle était au même endroit où on l'avait laissé... AU BEAU MILIEU D'UNE ESCALIER ! C'était ça le mouvement quasi constant et tout le brouhaha autour de lui. Il était chanceux de ne pas s'être fait prendre par un professeur, il aurait eu toute une correction sans oublier que son sang contenait encore de l'alcool de tout ce qu'il avait pu consommer hier. Maintenant qu'il avait répondu à deux de ses questions, il en restait une : l'heure ! Probablement pas trop tard, personne ne semblait être passé près de lui depuis son réveil. Il devait retourner à sa salle commune, si au moins l'escalier se déplaçait face à une autre !

-Mon souhait ne semble pas vouloir se réaliser. Se dit-il à lui-même en réussissant finalement à se lever malgré que ses jambes étaient terriblement engourdi.

Au même moment, Sokaris Van Woodsen sautait d’un autre escalier figé pour atterrir à quelques centimètres de Warren Felhov. Celui-ci n'ayant pas vu le Serpentard s'élancer dans le vide faillit avoir une attaque de coeur et ne put s'empêcher de pousser un cri de frayeur tant il fut surpris par son arrivée soudaine. Trop fatigué pour réagir d'avantage, le Poufsouffle ne se décala même pas et fixa simplement le nouveau venu droit dans les yeux... un regard un peu floue par contre.

Sokaris, un sourire aux lèvres, passa une main dans ses cheveux. Le groupe de fille qui était sur l'escalier qu'il venait de quitter s'était penché par dessus la rambarde pour voir si il était encore vivant ou s'il s'était étalé comme une crêpe. Ce même groupe était en train de pousser des gloussements en constatant que le b eau Serpentard avait executé un des sauts les plus parfaits du monde. Bon, autant tout s'avouer tout de suite, il y avait, bien évidemment, de la magie la dessous ! Un petit coup de baguette discret sous la cape n'avait pas été de trop, et personne ne s'en était rendu compte.
Heureusement pour lui, aucun professeur ne rodaient à cette heure la dans les escaliers... et il n'était apparemment pas le seul à qui cette chance souriait.
En face de lui se trouvait l'élève le plus... débraillé du collège. Il avait un air étrange... vaseux dira-t-on. Comme s'il venait de passer une sale nuit avec une conjonctivite. Ces yeux étaient rouges, il avait des cernes et... apparemment sont corps ne s'était pas encore remis de la nuit.
Sokaris se moquait éperduement de ce qu'avait pu faire le poufsouffle, mais devant son air perdu, il lui colla deux petites tapes sur la joues de sa main droite pour le remuer un peu.

-Allons garçon, ce n'est pas une tenue pour sortir... regarde toi on dirait que tu viens de voir un detraqueur. Si tu veux un bon conseil, descend cet escalier et va faire un tour dans les salles de bain...

Sokaris n'avait pas l'habitude de donner des leçons, mais... les circonstances l'y obligeaient. Le poufsouffle avait en plus de cela l'air un peu nauséeux... boarf, avec le froid qui regnait dans le château ces temps ci, il devait avoir attrapé un gros rhume, ce qui expliquait les yeux rouges et l'air patraque.
Sokaris leva la tête vers le haut, en constatant que la bande de groupies était toujours aglutinée sur l'escalier du dessus pour l'observer. Quelle bande de cruche. Plus Sokaris affirmait un air sûr de lui, plus les filles tombaient comme des mouches... Qu'importe. Il n'avait vraiment pas que cela à faire.

Il fallu quelques instants à Warren pour réussir à avoir une réaction à ce qui se passait où plutôt venait de se passer. Tout allait trop vite pour lui en cette matinée déjà désagréable.

-Allons garçon, ce n'est pas une tenue pour sortir... regarde toi on dirait que tu viens de voir un detraqueur. Si tu veux un bon conseil, descend cet escalier et va faire un tour dans les salles de bain...

Malgré les paroles du Serpentard - qui donnait l'impression d'être sympathique - et les deux tapes sur les joues qu'il reçus, la confusion du Poufsouffle ne s'évapora pas pour autant. Il fixait l'inconnu de son regard brumeux et s'apprêtant à parler, prit la peine d'enfin reculer de quelques pas. Premièrement, pour retourner dans sa bulle puis ensuite, pour ne pas envoyer sa mauvaise haleine qui sentait atrocement l'alcool droit au visage du vert et argent.

-Salle de bain ? J'ai plutôt envie de me terrer dans ma salle commune pour une semaine ! Mais un détour par là ne me causerait pas de tort non plus. Finit-il par répondre avec un sourire minimaliste.

Oubliant qu'il ne s'était même pas présenté, il lui tendit la main même s'il ne savait pas si ce geste serait très bien reçu puisqu'il était un Poufsouffle et que même si le jeune homme n'avait pas le même air que les autres de sa maison, ce ne voulait pas dire grand chose sur ses intentions.

-Warren Felhov, content de te rencontrer.

HJ : Vraiment désolé de cette pourriture surtout que je suis très en retard.

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