La Nuit Est Noire Pour Que Rien Ne Nous Distraie Des Cauchemars

C’était un soir comme tant d’autres. La nuit était éclairée par quelques étoiles éparses constituant les plus belles constellations qu’il nous était donné de voir. La Lune, parfaitement ronde, diffusait une lumière spectrale dans le dortoir des Serpentard. L’hiver approchait lentement, les arbres étaient dénués de feuilles et un vent glacial soufflait sur le château, produisant des gémissements effrayants. Un silence étonnant régnait dans le dortoir, seulement brisé par les respirations lentes et régulières des élèves plongées dans un sommeil paisible. Etrange pour une heure si peu avancée. Une seule d’entre elles était allongée sur le dos, fixant le plafond de ses grand yeux perçants, morne ce soir. Lyra était depuis longtemps sujette à l’insomnie et les rares fois où parvenait à plonger dans le sommeil, ses songes étaient peuplés de cauchemars effrayants. Elle n’avait certainement pas envie d’affronter ses démons intérieurs pour les vaincre comme le disait si bien Sancha... Tout ce dont elle avait besoin, c’était de pouvoir à nouveau dormir pour ne pas avoir à utiliser un sort contre les cernes chaque matin. La vérité était qu’elle avait peur. Peur de la nuit. Peur de dormir. Peur de ses cauchemars. Lyra n’était pas courageuse. Elle était même une lâche de la pire espèce puisqu’elle se refusait encore d’affronter ses souvenirs, même si longtemps après. La jeune femme se sentait particulièrement vulnérable et ce sentiment avait le don de la mettre hors d’elle. Elle n’aimait pas donner l’impression d’être une personne faible. Car elle ne l’était pas, malgré tout ce que son père avait pu lui rabâché depuis sa naissance....

N’y tenant plus, Lyra repoussa délicatement les draps de son lit avec un soupir profondément ennuyé. Le contact de ses pieds sur le carrelage froid provoqua un long frisson qui lui parcouru l’échine. Elle resserra vaguement la queue de cheval emprisonnant ses longs cheveux puis, tentant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller ses camarades de chambrée, elle dénicha un petit pull gris souris qu’elle enfila avec sa jupe d’uniforme, la seule qu’elle avait sous la main. L’ensemble était un peu étrange, mais pas si mal. Elle partit à la recherche furtive de ses ballerine noires, se déplaçant d’une manière si féline que, si l’on écoutait pas attentivement, on croirait ne rien entendre. Renonçant à trouver des chaussures dans l’obscurité, la jeune femme se contenta finalement d’enfiler une paire de chaussettes, attrapa sa baguette magique et poussa la porte du dortoir.

Lyra entendit les échos de quelques conversations lui indiquant qu’il y avait encore des élèves dans la salle commune. Elle hésita vaguement à sortir dans cette tenue puis se décida à jeter un sort à toute personne qui oserait la regarder de travers. L’escalier était obscur, les petites flammes de la cheminée constituant le seul rayon lumineux de la pièce, faible, lointain, presque inaccessible. La jeune femme avançait presque à tâtons, sa main libre frôlant le mur sans le lâcher pour plus de sécurité. Elle lâcha un grognement peu féminin lorsque son pied dérapa et qu’elle faillit descendre les dernières marches sur le derrière mais atteint finalement la salle commune sans encombre. Là, quelques visages surpris la dévisagèrent puis se détournèrent avant même qu’elle ai eu le temps de dire « Merlin » en reconnaissant Lyra Bilnakie. Satisfaite de son petit effet, la jeune femme emprunta le passage secret pour sortir.

Sans même qu’elle ne s’en rende compte, ses pas avaient menés Lyra jusqu’au rez de chaussée, pourtant pas bien loin de sa salle commune. La jeune femme devait bien avouer qu’elle aurait été incapable de préciser l’endroit où elle se trouvait en ce moment. Ces couloirs se ressemblaient tous et il y en avait à ne plus finir. Elle aurait pu se perdre et mourir de faim que l’on aurait découvert son corps qu’après plusieurs jours.

- Merlin ! Quelle pensée morbide. Ressaisis-toi bon sang !

Les couloirs étaient toujours faiblement éclairés, ce qui donnait à la noirceur un sens nouveau. Le noir. Un cœur qui bat la chamade. Pourquoi diable ne pouvait-elle pas rester dans un endroit sombre sans se sentir mal ? D’un sortilège informulé, elle fit apparaître la lumière, l’espoir, le réconfort. Son pouls se calma, sa respiration se décontracta. Elle voulut s’approcher de la fenêtre pour y observer le paysage mais ses membres l’en empêchèrent. La peur de la hauteur, du vide. Ou bien quelque chose d’autre. Un souvenir peut-être. Lyra se détourna rapidement de l’ouverture et s’assit dans un coin, à même le sol. Merlin, qu’elle avait envie d’être avec un homme en ce moment même.Les yeux fermés, la tête contre le mur de pierre respirant l’air humide, elle priait pour que personne ne passe par ici. Personne sauf peut-être…

Parfois tout peut être simple, on mène une vie calme, sans soucis capitaine d'une équipe de quidditch qui gagne presque tout, avec beaucoups d'amis, une petite amie, dans un chateau qui vous semble être l'endroit le plus sur et le plus chaleureux du monde et le lendemain ... Ce même chateau devient noir et vous hote l'envi d'y resté, vos amis ne le sont plus, votre petite amie non plus, et vous avez une maladie du coeur qui peut vous tuez a tous moment si vous pratiquez votre passion, le quidditch ... Ces deux états bien différents représentait ceux de Gabriel il y a deux mois et ceux de Gabriel aujourd'hui. Il n'avait toujours parlé à personnes de sa maladie et ne le ferait pas sinon c'était adieux le quidditch et adieux les espoirs de devenir auror et ça il ne s'en reméttrait pas même s'il devait risquait sa vie à chaque fois qu'il faisait un éffort trop important. Quoi qu'il en soit c'est sur son lit encore tout fait que Gabriel les bras sur la tête, sur le dos réfléchissait perdu dans ses pensées. Un silence pesant régné dans le dortoir et seuls quelques ronflements venaient perturbé ce silence. Lui ne dormait pu depuis qu'il était rentré de sa semaine d'examen ste mangouste voila quatres jours, il repensait à beaucoups d'évènements qui c'étaient produits ces derniers temps ... Finalement il prit conscience qu'encore une fois et pour la quatrième nuit d'affilé, il ne trouverait pas le sommeil alors il se leva doucement pour ne pas reveillé les autres, enfila un tee-shirt, son gilet de gryffono qu'il ferma et le premier pantalon qui passait par la pour finalement regagné la salle de bain ... Il se regarda, il paraissait fatigué, le tain pal et les jous légèrement plus creusé que d'habitude, comme si depuis que le chateau était dirigé par les mangemorts, il se perdait petit à petit lui aussi. Il fallait également parlé que certaines personnes lui manquaient ces temps si, comme Tom ou Lyra, le premier avec qui il c'était disputé et plus reparlé depuis 1 moi et demi malgrés que ce soit son meilleur ami, la seconde avec qui il était trés bien en couple avant que les ragots et les parlotages ne l'emporte sur leurs volontés d'être ensemble. Mais finalement vu ces derniers temps était ce une bonne chose ? En effet, les serpentard étaient les rois du chateau désormais depuis l'arrivée des mangemorts, et si ils avaient sut aprés que Lyra, la pure serpentarde et Gabriel le préfêt et capitaine des gryffons vivait une relation amoureuse, ça aurait chauffé dans le mauvais sens pour tous les deux ...

C'est donc l'esprit préoccupé qu'il quitta le dortoir, puis la salle commune dans l'espoir peut être de trouvé un peu de réconfort quelque part dans le chateau et aussi ne pas tombé sur les mauvaises personnes ... Car un gryffonor pris à vagabondés dans les couloirs à cette heure si était symbole de renvoi voir de torture désormais ... Aprés ce qui c'était passé pour Shay au bal d'halloween, torturé par rogue avec l'endoloris, on devait s'attendre à tout désormais. Il marcha ainsi pendant une demi-heure mais n'apperçut personne, même les serpentards apparament n'osé plus s'aventuré dans les couloirs la nuit, c'était trés étrange ... Finalement il attérit au rez de chaussé et s'aventura dans de multiples couloirs, décidément c'était désert sauf ... a l'extrémité d'un couloir, assise par terre il apperçut ... Lyra Bilnackie ... Il hésita dans un premier tant à faire demi-tour, ralentissant son allure mais finalement se dirigea vers elle ...

Je ne suis pas le seul qui n'arrive pas a dormir à ce que je vois ?

Il ne savait pas comment elle réagirait, il ne c'était plus parlé depuis longtemps, allez elle partir en s'enervant ou acceptez qu'il reste ? Gabriel ne souhaitait pas attendre de réaction et pris les devants s'asseyant à côté d'elle avant de la regardez, elle aussi n'avait pas l'air au mieux ...

J'espères que ça te déranges pas si je te tiens compagnie ? A moin que parlé un peu avec ton ex soit quelque chose que tu refuses, en cas je comprendrais et j'irais ailleurs ...

Lyra était toujours recroquevillée dans un coin du couloir, à l’endroit exact où le seul rayon de lumière lunaire parvenait à s’infiltrer par l’une des petites meurtrières creusées dans le mur. C'était sans nul doute l'endroit le plus calme du château, l'endroit idéal pour évacuer toutes ses tensions, et laisser son esprit la guider. Le temps n’avait plus aucun impact sur la jeune femme. Le sol était dur et froid mais elle ne le sentait pourtant pas, perdue dans ses pensées qu’elle ne parvenait plus à fuir, qu’elle n’avait plus qu’à subir. Attendre. Attendre tout simplement que le temps passe, que l’heure tourne et qu’elle soit contrainte de faire demi-tour jusqu’à son dortoir. A quoi pensait donc la jeune femme ? A rien et tout en même temps. Le passé surtout. Ce passé qui la hantait, très certainement sa seule faiblesse. On ne peut pas rattraper les erreurs du passé car l’avenir y est irrémédiablement lié. On peut regretter certaines choses bien sûr, souhaiter au plus profond de soi pouvoir retourner en arrière pour tout réparer. La nostalgie emplit alors notre cœur, notre âme, sans que la cruelle réalité ne nous accorde cette permission si ardemment désirée de réparer les fautes n’ayant jamais du exister. Méandres invisibles qui marquent à jamais notre esprit, comme un vif rappel à l’inévitable, sordidité d’un univers qui se déchire par les erreurs en continuité. La chair n’oublie jamais, elle ne fait qu’effacer les marques pour que d’autres y laissent leurs empreintes. Mais à chaque mot, chaque geste, chaque parole, elle s’élance furieusement à la manière d’un amant tentant de rejoindre cette personne lui ayant fait connaître l’ivresse du plaisir. Telles étaient les pensées bien noires de la jeune femme en cette nuit . Aurait-elle du mieux s’occuper de son père ? Lyra n’était plus sûre de rien. Elle avait besoin de quelque chose lui rappelant cette vie qu’elle aimait tant. Quelque chose qui se présenta sous la forme d’un ....Non. Elle n'avait besoin de rien. Surtout pas quelque chose qui se présenterai sous la forme d'un prince charmant... Les bras croisés, le regard perdu dans l'horizon. Elle n'aurait pensé être dérangé. Mais évidemment, rien ne se passait jamais comme prévu pour elle .

- Je ne suis pas le seul qui n'arrive pas a dormir à ce que je vois ?

La jeune femme laissa échapper une pincée de surprise dans son attitude. Ses yeux se rouvrirent brusquement pour croiser un regard pétillant. Celui d’un Gryffondor agenouillée devant elle. Absorbée par ses pensées, elle ne l’avais même pas entendu approcher. Des yeux couleur du ciel, profonds, impénétrables. De ces yeux si troublants dans lesquels on s’enfonce pour en rester prisonnier à jamais. Des cheveux bruns soyeux, mi-court et astucieusement décoiffés pour donner ce petit air rebelle qui faisait craquer toutes les filles, elle la première. Une bouche retroussée en un petit sourire qu’il était impossible de ne pas rendre. Une peau diaphane, lumineuse. Un visage aux traits fins, doux. Nul doute qu’il s’agissait bel et bien de Gabriel E. Cinelli, Gryffondor de son état. Dire qu'il l'avait aimé... Lyra l’aurait très certainement envoyé paître à l’instant même s’il ne lui faisait pas autant d’effet. Elle remerciait d’ailleurs Merlin qu’il n’en sache rien. Son charme l’envoûtait. Toujours.Et lui, Il l'avait sans doute oublié ...Rien d'autre. Elle n'avait pas envie qu'il se doute de quoi que se soit ! Surtout pas ! Elle lui adressa donc un petit sourire parfaitement sincère .

- J'espère que ça te déranges pas si je te tiens compagnie ? A moins que parlé un peu avec ton ex soit quelque chose que tu refuses, en cas je comprendrais et j'irais ailleurs ...

- Salut… Non...Tu ne me déranges pas...Qu’est-ce que tu fais dans les couloirs à une heure pareille ?

La question lui parut idiote lorsque la jeune femme se rappela soudain que Gabriel était préfet. Elle avait souvent tendance à oublier ce petit détail car il fallait bien avouer que le jeune homme n’avait pas toujours un comportement très exemplaire. Il lui arrivait de passer l'éponge sur les balades nocturnes de ces amis... Mais pourtant personne n'en savait rien ! Elle afficha un petit sourire en coin avant d’ajouter d’un air quelque peu moqueur mais toujours amical.

- Ah oui ! J’avais presque oublié ton devoir Mr. Le Préfet. Alors quoi, tu comptes me mettre une heure de retenue parce que je suis seule dans ce couloir à une heure si tardive ?

» je dois partir a present mais cela n'efface en rien ce qu'il y a eu entre nous.
» Le voile noire d'une petite fille , kao's galery
» Oo Une nuit [libre ]