School Poudlard
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – ...
Voir le deal

 

 J'ai la poisse U.U' (Harmonie)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Empty
MessageSujet: J'ai la poisse U.U' (Harmonie)   J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Icon_minitimeDim 2 Nov - 16:51

Le jour se levait, une belle journée, à ce qu’on disait. Belle, mais froide. Jessika s’était levée tôt, pour un dimanche alors que les gens dormaient tard normalement. Mais Jessika, c’est une exception. Vous devez le savoir maintenant. Jessika était allée dormir chez son Ex petit copain. Axel. Ils avaient vécu tant ensemble, c’était bête que ce soit finis. Mais c’était Jessika qui avait demandé à ce qu’ils se quittent. Parce qu’elle l’aimait, elle ne voulait pas qu’il ait plus de problèmes de sa faute. Surtout qu’elle devenait plus qu’accro aux antis dépresseurs. Etant donné qu’ils n’y avait qu’une chambre avec un grand lit.. Les deux jeunes avaient dormis ensemble. Comme avait. Beau-frère, belle sœur, ils n’avaient aucuns gènes en commun. Elle l’aime encore. Lui, elle ne sait pas, mais certainement. Car vu sa réaction lorsqu’elle l’a quitté… Et lorsqu’elle lui a demandé pour venir chez lui pendant la semaine de vacances, sa voulait tout dire. Ils avaient dormis une nuit calme, très très calme, l’un contre l’autre. Il la protégeait, c’était son chevalier servant, son prince charmant qui serait toujours là pour elle. Le matin, lorsqu’elle se réveilla, Axel n’était déjà plus dans le lit. Travail, peut-être. Elle paressa quelques minutes encore dans le grand lit, restant dans ses pensées. Lorsqu’enfin elle se leva, direction cuisine. Surprise, Axel était encore là. Il était en train de préparer le petit déjeuner de Jessika ainsi que le sien par la même occasion. Il était si adorable. Elle s’avança derrière lui et le prit dans ses bras. Il la dépassait d’une bonne tête, mais pesait presqu’autant que Jessika, qui était à la limite d’un poids d’anorexique. Ils prirent leur petit déjeuner dans le grand lit si confortable. Le facteur fit son apparition devant le studio et sonna à la porte. C’est Jessika qui alla ouvrir. C’était une lettre qui lui était adressée, provenant de l’assistance sociale. Rapidement retournée dans la chambre avec le courrier, la première lettre qu’ils regardèrent était celle qui lui était attribuée. Il y avait deux photos d’un petit bambin. Benjamin.

« Mademoiselle Van Todd,

Suite à votre demande à notre organisme pour pouvoir récupérer votre enfant, placé en famille d’accueil, nous avons décidés que vous étiez bien trop jeune pour vous occuper de cet enfant et pouvoir veiller à tous ses besoins, c’est pourquoi nous refusons votre requête. Mais si vous désirez voir votre fils, nous pourrions peut-être essayer de vous organiser un rendez-vous avec la famille d’accueil. D’ici votre majorité, ou votre mariage, votre demande sera toujours rejetée.

Sincères salutations,

Marina Vannez »

Au moins, elle avait la possibilité de voir Benjamin. Ca avançait tout doucement. Axel avait écouté Jessika lire la lettre à haute voix. Il regardait en même temps les deux photos du bébé. Ils s’habillèrent tout deux, il devait aller à son travail, elle allait sortir un peu, se rafraîchir les idées. Elle transplana dans prés au lard ou quelques courageux bravaient le froid. Dans la poche de son jeans, elle avait glissé la lettre et la photo du petit garçon. Elle entra dans une taverne, et y commanda, pour bien débuter la journée, un whisky pur feu. Ben oui, faut qu’elle réfléchisse. Il y avait eut deux lettre pour elle. Elle n’avait lu que celle de l’assistance sociale. La seconde était celle du tribunal. Et pour tout dire, elle avait peur de l’ouvrir. Elle le savait, c’était le verdict de cette plainte contre son beau père. Vous comprennez à présent pourquoi elle avait prit un whisky pur feu ? Elle avait déposé cette lettre sur la table. Elle fini par l’ouvrir après avoir terminé son verre et en avoir recommandé un.

« Mademoiselle Van Todd,

Le procès aboutit, votre témoignage a aidé énormément l’enquête, après plusieurs mois de procès et de reports d’audiances, le tribunal a enfin décidé du verdict. Monsieur Frédérick Loveless a été déclaré coupable d’attouchements sur mineur, mais pas de viol. Il écope donc de 10 mois de prison ferme, sans possibilité de sortir avant termes. Il devra également vous payer 30 000£ en dédomagement. Navré que nous n’ayons pu vous aider plus,

Veuillez agréer, mademoiselle, mes sentiments distigués,

Maitre Sheppent »

C’est le comble. Jessika recommanda un autre whisky pur feu, avant même d’avoir terminé son premier. Elle fouinait dans ses poches à la recherche d’un truc pouvant la calmer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Empty
MessageSujet: Re: J'ai la poisse U.U' (Harmonie)   J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Icon_minitimeDim 2 Nov - 18:14

On a coutume de dire que le bonheur, souvent, se construit au détriment de quelqu'un, et ce n'est plus le bonheur. Le vrai bonheur est de mettre son bonheur dans le bonheur d'un autre… A son humble avis, Harmonie avait dû servir d’architecture au bonheur de quelqu’un d’autre…
Une nouvelle journée se leva, une journée comme les autres, ensoleillée mais fraîche. Harmonie se trouvait dans son luxueux appartement du centre de Londres, à un étage élevé. Ses pieds confortablement enfoncés dans de la moquette, une tasse de chocolat chaud à la main, les cheveux ébouriffés et les yeux cernés, elle regardait les toits givrés de la capitale anglaise, son esprit vacant vers d’autres pensées. Il faisait encore nuit dehors, et aucune étoile n’éclairait de sa lueur les rues de la ville.
Au bout de quelques minutes, elle se décida à aller se laver et s’habiller, dans le but d’aller travailler par la suite, un travail qu’elle trouvait de plus en plus ennuyeux au fil du temps : les Aurors, pour la plupart, n’était qu’une bande d’incapables inutiles et dont le seul but de la vie était de manger des pistaches toute la journée. Vous avouerez que, niveau but vital, on a pas encore trouvé mieux. Elle attrapa quelques vêtements dans son armoire, et se dirigea vers la salle de bain. Elle enleva son pyjama, enfila ses sous-vêtements, son pantalon et son pull, et tandis qu’elle se coiffait, on frappa à la porte. Il n’était pourtant que huit heures du matin… Elle finit de se coiffer : après tout, la personne attendra. Après plusieurs minutes, elle sortit, habillée d’un jean, d’un long pull blanc et d’un manteau noir, et ayant son sac en bandoulière. Elle ouvrit enfin la porte et se trouva face à un homme grand, mince, habillé d’un costume noir de croque-mort, chauve, d’un teint très pâle, des lèvres presque inexistantes, des lunettes noires et une valisette à sa main. Il était raide, et resta imperturbable alors que Harmonie se trouvait devant lui.
Elle lui fit des petits signes de la main devant ses yeux, pour avoir une quelconque réaction de sa part. Rien. On aurait dit les célèbres gardes Anglais qui gardent le palais royal, ceux n’ayant ni le droit de bouger et de parler. L’homme étrange situé en face d’elle était pareil. Il ne bougeait pas, ne parlait pas et fixait la porte d’un air fixe et droit.

« - Heu… Je vois que vous avez sorti votre costume de guignol, ce qui est drôle parce que le carnaval n’est pas aujourd’hui, vous voyez. »
L’homme ne bougea pas, restant tel qu’il était. Harmonie commençait à perdre patience, et réfuta l’envie de lui faire remonter ses bijoux de famille dans sa gorge. Elle montra le couloir de ses deux mains, dont une qui tenait ses clés, toujours regardant droit dans les yeux l’homme en noir.
« - Je peux partir, vous n’y voyez pas d’inconvénient, étant donné que vous vous entraînez au prochain concours de mimes ? »
Dans l’absence de réponse, elle soupira, secoua la tête, et s’en alla, en ajoutant.
« - Par ailleurs, très bon le coup de la statue, j’aime beaucoup. Vous ferez un malheur à votre… Je ne sais quoi. Mais continuez comme ça, c’est très bien. »

La journée de travail fut plutôt ennuyante. Les mages noirs étant très calmes (c’est ce qu’on faisait croire aux Aurors, en tout cas), à croire qu’ils étaient malades, Harmonie passa sa journée à trier, classer et ranger des dossiers.
En sortant du bureau des Aurors, elle avait la tête pleine de « Affaire classée », « Non résolue » ou encore « Condamné à la prison à vie ». A peine était elle sortie du minisyère qu’elle aperçut, devant elle, à quelques mètres, en face d’une fontaine, le même homme qu’elle avait vu ce matin devant chez elle, à la différence prête qu’il portait désormais un chapeau melon, qui accentuait un aspect sinistre se dégageant de cet étrange individu.
Exaspérée, elle s’avança rapidement vers lui. Arrivée à destination, elle esquissa un sourire nerveux avant de prendre la parole.

« - Dites, vous avez décidé de me suivre toute ma vie ? J’ai pas envie de vous coltiner toute ma vie, vous et votre horrible costume, à jouer au jeu des sept différences en essayant de trouver qu’est-ce que vous avez ajouté entre le matin et le soir. »
A l’instar du matin, l’homme continuait à rester fixe. Harmonie eut un rictus et tourna les talons, quand soudain…
« - Vous ne m’avez pas laissé le temps d’en placer une ce matin, Miss Pleader. »
Harmonie refit un tour à 180° pour se retrouver à nouveau en face de cet homme, qui maintenant avait baissé la tête pour la voir elle, et non plus ce point inexistant qu’il fixait.
« - Trois nouvelles. De une, vous parlez, j’avais perdu espoir. De deux, je crois que rester devant vous en silence signifie « Vous pouvez parler », et les grands signes de mains signifient la même chose. On était pas sur un quai, vous n’étiez pas sur un bateau, je disais pas au revoir. Et de trois : vous connaissez mon nom ? »
Ses prunelles mauvaises plongées dans les minuscules yeux de son interlocuteur, elle attendait une réponse, espérant qu’il ne joue pas à la langue de bois comme au matin même. La réponse se fit attendre, mais elle arriva quand même. Un sourire se dessina sur le visage de l’homme, ne déformant à peine ses joues.
« - Ce genre de silence signifie sans doute que je peux prendre la parole. Bien. Je connais votre prénom car la personne m’ayant envoyé ici semble vous connaître. Je dois simplement vous donner ceci… »
Il donna la mallette qu’il avait à Harmonie.
« - Ma mission est maintenant terminée. »
Harmonie, qui avait les yeux rivés sur la valisette, leva les yeux à l’entente de ces mots, mais l’homme avait mystérieusement disparu…

C’est interloquée qu’elle rentra chez elle, l’esprit embrouillé par des questions qui venait déranger à sa bonne humeur. (si, si, Harmonie peut être de bonne humeur. Ca ne se manifeste seulement pas comme les autres personnes) Tout un tas de question qu’elle espérait élucider en ouvrant la mystérieuse serviette qu’on lui avait confié. Ce qui ne fut pas le cas.
Elle contenait plusieurs parchemins… vierges. Un seul était marqué, celui du milieu, qui contenait l’heure et l’endroit d’un rendez-vous qui devait avoir lieu le matin suivant, aux Trois Balais. Elle sourit, et jeta la valisette dans la poubelle, jugeant que ça devait être une blague de mauvais goût.
Pourtant, à plusieurs moments, elle crut entendre le lieu et l’heure du rendez-vous : à la télé, à la radio, dans les couloirs, au dehors… Ce qui était écrit sur le morceau de papier résonnait dans sa tête comme un écho en pleine montagne.
Le mystère fut accru lorsqu’elle retrouva la page marquée sur sa table, avec, à nouveau, l’heure et le lieu du rendez-vous. Elle sourit, une fois de plus. (Elle n’aura jamais sourit plus que ce jour-là)

Le lendemain, elle se leva de plus bonne heure que d’habitude. Elle s’habilla rapidement et sortit avant de transplaner (sa maison étant protégée contre le transplanage, tout comme l’école de sorcellerie), sa baguette dans sa poche, plaquée contre sa hanche droite. Elle entra dans le bar et s’assit au comptoir, à côté d’une fillette ayant deux verres de whisky pur feu. Elle lui lança un regard perçant puis commanda à son tour un jus d’œillet…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Empty
MessageSujet: Re: J'ai la poisse U.U' (Harmonie)   J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Icon_minitimeVen 14 Nov - 21:38

Quelle douce chaleur que celle du whisky coulant dans sa gorge, pour venir réchauffer son corps. Ne serait-ce qu’une seconde… Parce qu’ensuite, quand l’effet éphémère s’estompait, quand la gorgée était finie, l’instant passé, alors oui, quand ce liquide qui laissait songeur avait suivi le cours qui lui était dû, tout revenait.
Jessika était lasse, et avait cet aspect de poupée blasée, que l’on installe en vitrine, et que jamais, oh grand jamais, un enfant ne pourrait approcher, sous peine de la briser. Ou d’être choqué. Elle ne possédait pas ce calme serein qui allumait l’aura d’une personne, accentuant le réconfort que l’on peut avoir à l’approcher. Elle ne faisait pas non plus attention aux pauvres regards que l’on pouvait lui adresser, ceux-ci restant à jamais, inutiles à ses yeux. Que retirer de personnes dont l’existence ne l’intéressait même pas ? Pourquoi tourner la tête et accorder un tant soit peu de sa précieuse attention à des inconnus, qui étaient et seraient toujours mieux au même statut : c'est-à-dire, des inconnus ? Jess fit tourner lentement son verre au contenu délicatement ambré, qui laissait les éclats de l’allumage artificiel se refléter en une myriade de fines lucioles. Joli spectacle. Tout ce qu’il y avait de plus banal, mais joli quand même. Comme quoi, même les plus pales objets de la vie quotidienne méritaient davantage d’attention que certaines ombres des alentours.
Elle remarqua d’ailleurs à peine la présence de la femme qui venaient de s’asseoir à ses cotés, son regard toujours fixé sur son verre de cristal, qui ne devait même pas être pur.


Son regard, toujours perdu dans son verre, elle jeta néanmoins un regard à la femme qui était à ses côtés. Ce visage.. Il lui disait vaguement quelque chose. Pourquoi s’étaler sur le sujet, alors que ce verre de Whisky pur feu l’attendait et la tentait ? De toute façon, rien ne l’intéressait à présent. Ses espoirs étaient réduits à néant. Tout ca à cause d’un stupide jury qui n’a pas cru à ce qu’elle avait dit, lors de ces audiences où elle devait témoigner. Peut-être avait-elle l’air trop perdue pour être crue ? Parce qu’elle se bourrait de calmants, d’anti dépresseurs, qu’elle n’avait plus l’air, surtout pendant les audiences, d’une adolescente, mais d’une femme, déjà, à cause de toutes ses préoccupations ? Le fait qu’elle avait eut Benjamin, avait joué aussi. Rien que d’y penser, la jeune femme s’énervait, et avant même qu’elle ne se soit rendue compte de quoi que ce soit, elle avait déjà bu son verre de Whisky pur feu. Elle se rendit compte, d’ailleurs que sa lettre était toujours devant elle, et pour ne pas la salir, elle la rangea dans l’enveloppe et la plia pour la faire entrer dans la poche de son jeans. Depuis quelques mois, la jeune Van Todd se finissait au Whisky avec ses amis, presque tous les soirs, après les cours, en allant dans près au Lard, ou dans des villages avoisinant, où il y avait des fêtes où des boites de nuit.

Jeunesse déchirée. Jessika demanda à nouveau un verre de Whisky pur feu, ca lui faisait du bien, ca lui faisait oublier. L’homme hésitait à lui donner un nouveau verre, car en quelques minutes, elle avait déjà bu trois verres et allait entamer son quatrième. Elle devait avoir l’air si pitoyable. Mais à présent, plus rien ne lui donnait goût à changer. Pour Benjamin, ca avançait doucement, elle pourrait le revoir, mais ne pourrait pas le récupérer. Pas pour l’instant. Il faudrait qu’elle fasse preuve de patience, mais, notre chère Jessika n’avait pas une once de patience en elle. Elle fut bien obligée de tourner la tête pour demander au barman à boire, lorsque du coin de l’œil, elle revit la femme qui s’était installée là, quelques minutes au par avant. Le regard de Jessika se posa quelques instants sur la femme. Elle l’avait complètement oubliée d’ailleurs. A nouveau, Jess se perdit dans ses pensées. Cette femme lui disait vraiment quelque chose. Comme un flash, la jeune femme su désormais d’où elle avait vu la femme. Pas dans une soirée, ni des choses de ce genre, non. Mais à Poudlard. :

Vous êtes prof à Poudlard ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Empty
MessageSujet: Re: J'ai la poisse U.U' (Harmonie)   J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Icon_minitimeDim 23 Nov - 17:05

Elle scrutait le moindre recoin de la pièce sombre et chaude, à la recherche d’un quelconque indice pouvant lui dire qui l’avait invité ici. Elle était là depuis plusieurs minutes déjà, et personne n’avait fait le moindre geste visant à démontrer que c’était Harmonie qu’il attendait.
La chaleur se faisait de plus en plus intense, contrastant avec la fraîcheur de l’extérieur d’où la neige fondue commençait à tomber dru. Elle plongea à nouveau dans ses pensées, ignorant avec la plus grande indifférence la jeune fille sirotant son énième verre d’alcool à côté d’elle… Elle se remémora une de ces dernières missions… Une douloureuse mission…


~~


Le parc d’attraction « Mawiland ». Un gouffre financier tel que les actionnaires pensaient le vendre, lui et ses manèges ruineux. Mais un jour un homme étrange, portant un costume bizarrement ajusté, mais de grande marque, avait racheté le parc dans son ensemble en couvrant les dettes, laissant juste quelques parts aux investisseurs, sa seule condition : un contrôle total sur les gens qui entraient, y compris au niveau des actionnaires. L’offre était un peu bizarre mais l’homme désespéré ne crache pas dans la soupe qu’on lui tend, sauf exception. Donc ils avaient accepté, et leur décision s’était révélée la bonne puisque sans bouger des chez eux, les actionnaires engrangeaient des profits records dans le genre et les liasses de billets s’entassaient. C’était presque… magique. Et si ils avaient pu entrer dans leur parc, les actionnaires auraient été amplement satisfaits du résultat des opérations sur l’infrastructure du parc : des manèges flambants neufs, des activités nouvelles et innovantes, des services d’une qualité supérieure à celles qui existaient avant. Bref un Mawiland V2 ! Et chaque jours dans le parc se pressaient plus de deux mille visiteurs dont une grande majorité de jeunes ainsi que quelques tout jeunes et leur parents ou autres accompagnateurs.

Un bon score, dans la moyenne des parcs à succès. Sauf que ce n’était pas un parc à succès ordinaire. Le mystérieux actionnaire majoritaire qui avait couvert les dettes se nommait Leafos Von Trapers, et il s’agissait d’un sorcier. Un sorcier qui de plus appartenait à l’Ordre du Phénix où il occupait un rang éminent. On se demandera ce qu’un chasseur de mage noir travaillant pour une organisation secrète faisait à la tête d’un parc d’attraction moldu. Von Trapers n’avait pas d’intérêt particulier pour ceux qui ne pratiquaient pas la magie. Evidemment il n’avait aucune haine particulière à leur égard, mais il était en revanche très imaginatif quand il s’agissait de combattre l’ennemi ancestral : les mangemorts. Une de ses idées les plus brillantes et les plus efficaces consistait à utiliser un endroit ou la population moldue était très concentrée pour installer une base d’opération. Les mangemorts ne soupçonnent en général pas que des sorciers redoutables et dangereux puissent se cacher parmi ceux qu’ils méprisent cordialement. C’est ce que Trapers avait fait avec ce parc, une quinzaine de membres de l’Ordre et plusieurs Aurors en opération, dont Harmonie, y étaient présent en permanence. Evidemment il était délicat de repérer une vingatine personnes perdues dans une masse de visiteurs.

C’est précisément ce que se disaient les mangemorts qui attaquèrent le parc ce jour là se disaient. Ils étaient une trentaines, meurtriers, déterminés et enchantés à l’idée de faire couler le sang de leurs ennemis, et, accessoirement, des parasites moldus. Ils frappèrent aussi brutalement que violemment. Les mangemorts pénétrèrent dans le parc par la voie des airs, via des ballets de sport qui passèrent si rapidement que nul ne pouvait les voir ou les détecter, puis ils commencèrent leur œuvre de massacre. Le premier à en faire les frais fut un tout petit garçon de neuf ans, il était sur une montagne russe et dévalait les pistes, en hurlant d’une joyeuse terreur. Puis tout d’un coup il n’y eut plus de rails devant son appareil. Ses hurlements d’amusements se transformèrent en hurlement de terreur jusqu’à ce que l’appareil de montagne russe s’écrase au sol dans une boule de feu incandescente et que Thomas, neuf ans, éclate en morceaux calcinés. La même scène se reproduisait partout dans le parc, jusqu’à ce qu’au bout de quatre heures le parc soit entièrement détruit. Finalement dix-sept silhouettes se dessinèrent à l’horizon. Elles ne purent pas profiter longtemps de leur tranquillité, trente tueurs encagoulés bondirent sur leurs proies et tirèrent douze éclairs verts. Douze des dix-sept s’effondrèrent, comme des quilles sous l’effet d’une boule de bowling. Quatre s’enfuirent lâchement, et un seul subsistait qui fut rapidement réduit à l’impuissance. Torturé pendant des heures par le chef des tueurs noirs il finit par être exécuté.

Lorsqu’Harmonie rentra de sa « sous-mission », elle ne put que constaté l’ampleur des dégâts et sauver ce qui pouvait être sauvé… C’est à dire rien…


~~


- Vous êtes prof à Poudlard ?
Harmonie retourna sa tête avec rapidité, comme si elle s’attendait à voir enfin le visage de l’homme qu’elle convoitait depuis la veille, à savoir celui qui lui avait envoyé cet étrange individu… Mais ce n’était que la jeune fille qui se saoulait depuis qu’elle était arrivée… Une élève de Poudlard, apparemment…
- C’est exact… Miss Van Todd, c’est cela ? Vous avez soif, à ce que je vois…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Empty
MessageSujet: Re: J'ai la poisse U.U' (Harmonie)   J'ai la poisse U.U' (Harmonie) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
J'ai la poisse U.U' (Harmonie)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Harmonie Pleader (-16)
» Quelle coincidence ! [Harmonie]
» il faut bien que le mal veille..(harmonie)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
School Poudlard :: En Dehors de Poudlard :: Prés au Lard :: Les Trois Balais-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser