Regarde-moi...( libre )

J’étais un vampire, mais cela ne devait pas m’empêcher de vivre et encore moins m’éloigner de mes amis.
En effet, plus que jamais, j’avais besoin de leur amitié et leur soutien.

Jamais un animal n’avait opposé autant de résistance à Peter. Poursuivant un chevreuil depuis bientôt 20mn, la jeune vampire commençait sérieusement à perdre patience. Essayant par tout les moyens de semer le prédateur, l’animal prenait à malin plaisir à promener le jeune homme à travers toute la forêt, prenant des passages abruptes, zigzaguant entre les arbres, sautant dans de profondes crevasse. Malgré sa vitesse prodigieuse, la jeune homme peinait à attraper l’animal. Agacé par cette chasse qui devenait pénible et porté par son désir de sang qui devenait plus fort chaque minute, Peter accéléra l’allure. L’animal s’engouffra alors dans une petite grotte qui semblait s’enfoncer sous la montagne et le jeun homme sourit.

* Tu viens de signer ton arrêt de mort, ma petite *

S’engouffrant dans la caverne à la suite de l’animal, le vampire sentit que la fatigue commençait à gagner la cervidé. En effet, celui-ci commençait à trébucher et à marcher de travers. Alors, tout se passa en quelques secondes à peine : le chevreuil arriva à un cul de sac, Peter se jeta sur lui et d’un mouvement rapide de la main, lui brisa la nuque.
Laissant le cadavre de l’animal tomba à ses pieds, le jeune homme se redressa et poussa un soupir de soulagement.

* Quelle obstination et quelle désir de vivre ! *

Il goûta alors au sang de l’animal et poussa un soupir de satisfaction. Bien entendu, ce n’était rien comparé à celui d’un humain..mais le jeune homme avait promis à Dumbledore qu’il n’attaquerait jamais ses camarades. Malgré la mort du grand directeur, Peter n’avait rompu sa promesse.
Jetant un regard à sa montre, il constata qu’il était l’heure de rentrer, le soleil allait bientôt se coucher.
Il s’était considérablement éloigné du château mais il ne mettrait que quelques minutes à regagner Poudlard.

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Le soleil venait de se coucher quand Peter pénétra finalement dans le hall d’entrée du château
A cette heure çi, la plupart des élèves sortait de la grande salle pour regagner les salles communes…mais Peter n’avait pas sommeil. Après quelques instants de réflexions, il décida d’aller se promener dans les cachots et ainsi taquiner un peu les serpys qui s’y promenaient.

* Eh, toi ! Qu’Est-ce que tu fous là ?! Dégage ! *

A peine était-il entré dans les cachots qu’un groupe de Serpentard de 7ème année était venu l’accoster en grognant. Un sourire paisible aux lèvres, le vampire fit face aux élèves « vert et argent ».
C’était toujours dans ces cas la qui tenir la promesse qu’il avait faite à Dumbledore était très difficile.
Une morsure dans le cou et ces crétins n’embêteraient plus personne..

- Vous avez un problème ? Ma présence dérangerait-elle la bande de crétins que vous êtes ?

Surpris par l’audace dont le Serdaigle venait de faire preuve, les grosses brutes clignèrent des yeux comme des abrutis avant de passer à l’attaque…attaque qui n’eut jamais lieu car Peter était déjà à l’autre bout du cachot. Hilare, le jeune homme continuait son chemin quand tout à coup, il sentit la présence d’une jeune fille dans les parages.

Hj : Dites moi si ma présence vous dérange et j'effacerai.

Dj :

Affreuse et longue journée, comme il y en a parfois pour chacun d’entre nous. Lorsque l’on a ouvert les yeux, parce le maudit réveil a finalement réussi à nous tirer de ce sommeil qui nous manque déjà, l’impression que tout ira mal était présente bien avant que nous ne sortions du lit. C’est fugace, indistinct, comme si ces quelques traces de futur amertume planent dans l’air, menaçantes. On ne se doute de rien, et pourtant, rester couché s’avèrerait être une option plus qu’alléchante. Et alors, les bruits de nos camarades de dortoir, se levant pour prendre leur douche, se préparer, tout en piaillant et maugréant contre tout et n’importe quoi nous obligent à reprendre contact avec la réalité. Le regard d’un certain professeur d’art de la magie noire se fait annonciateur de futures douceurs… les railleries de quelques élèves, les devoirs en retard, les cours à rattraper, les punitions à venir, les cours à supporter, et bien d’autres encore.

Bref, tant qu’à faire, pourquoi ne pas tenter le sort et finir cette maudite journée en beauté ? Lasse de ces nombreuses heures sans surprise, n’ayant de toute évidence, eu pour but que de pourrir son quotidien, Shay avançait, la baguette faiblement illuminée, à travers la partie inférieure du château d’un pas aérien qui la menait sans réel but concret. Son regard clair presque sombre dans la semi obscurité se posait sur le sol, comme pour tenter de l’empêcher de buter sur quelques aspérités que sa vue ne lui montrerait pas. La jeune femme ne se pressait pas, errant sans objectif, tout simplement parce que le sommeil ne venait pas, que ses yeux ne souhaitaient apparemment pas se fermer, et que l’envie de rejoindre son lit n’était pas.

Des éclats de voix la surprirent et lui firent stopper sa marche, sa baguette s’éteignant dès qu’elle l’y obligeât. Se calant contre le mur le plus proche, ses mains tâtonnant sans bruits, elle avança de quelques pas, faisant de son mieux pour éviter de se faire elle-même percevoir. Les sons, étouffés, l’empêchaient de comprendre quoi que ce soit, et elle n’aurait su dire de qui il pouvait s’agir. Bientôt, ce fut un rire qui lui parvint, la paralysant sur place. Hum, non pas qu’elle eut peur ou puisse éprouver une quelconque inquiétude, mais Shay n’était pas poussée par la curiosité, ni le désir de se faire surprendre. Elle aimait à passer ses soirées seule, sans avoir besoin de jouer le jeu auquel elle s’adonnait dans la journée. Être une greluche stupide en temps normal lui suffisait bien, merci. Une fois, les cours achevés, sa liberté lui revenait, et la passer, coincée par elle ne savait qui dans les cachots n’était certainement pas pour lui plaire. La pensée qu’il pourrait s’agir de là du directeur des verts et argent lui traversa l’esprit, ne la mettant pas plus à l’aise qu’elle ne l’était déjà.

Avisant qu’il serait probablement plus sage de s’esquiver, la poufsouffle blonde promena ses mains sur les murs, tentant de suivre la bonne direction qui la mènerait vers la sortie. Effectivement, plus les minutes s’étaient écoulées, et plus le couloir s’était fait sombre. Le fait qu’elle ne pouvait plus se servir de sa baguette n’était certainement pas pour l’aider dans son entreprise de trouver la sortie. Un faible soupir s’échappa de ses lèvres en se demandant si, lorsque le professeur Rogue l’aurait trouvé, elle aurait le droit à un bonbon au citron comme au temps du professeur Dumbledore. L’ironie de ses songes la fit sourire avec sarcasme, sachant très bien qu’il y avait à peu près autant de chance pour elle de recevoir des sucreries de la part de celui que certains étudiants appelaient « la chauve souris » que pour McGonagall de se balader en mini jupe de cuir noir, et bustier de la même couleur à travers chacune des salles communes du château. Une voix, cette fois ci, plus claire s'éleva à travers les cachots lui faisant marquer l'arrêt brièvement, avant que la jaune et noire ne reprenne son ascension. Elle percevait quelques bribes, quelques mots, mais cela n'était certainement pas suffisament pour qu'elle puisse saisir le sujet de la conversation.

HJ : Shaaay =) Reste <3

En entendant qu’on s’adressait à lui, Peter fit volte face et jeta un regard amusé à la jeune fille qui avait enfin décidé à faire son apparition. Là, il fut immédiatement frappé par l’aura étrange que dégageait la Serpy. Étrangement, le jeune vampire n’arrivait pas à cerner l’odeur étrange que dégageait la jeune fille.
Une odeur étrange, insaisissable et difficile à cerner. Captivé, il sondant le cœur de Gabriella...
Tant d'émotions vibraient en elle..
Un esprit riche et très alléchant pour le vampire qu'il était..
Inquiet par ces pensées, il décida d’ignorer les émotions dangeureuse qui vibraient en lui et décida de se comporter comme un Serdaigle tout à fait ordinaire qui s’était perdu dans les cachots..

Les Serpentard me feront toujours rire. Sérieux, vous vous prenez pour qui ? Depuis des années, on n’a pas le droit d’entrer dans les cachots sans vous avoir sur le dos…

Retroussant ses lèvres rouge sang sur ses dents pointus, il éclata d’un rire clair et franc :

De plus, tu traites des compagnons d’idiots..mais qu’est-ce qui te dis que te dis que tu n’est pas une idiote toi aussi ? Pour finir, je te trouve assez courageuse d'oser me menacer..bien que je ne doute pas que tu dois être une farouche dueliste..

Toujours tout souriant, il attrapa sa baguette et la fit tourner entre ses doigts avec agilité. Là, il ressentit la présence d’une autre jeune fille quelque part sur sa gauche. Sondant rapidement la cœur de l’inconnue, il apprit qu’elle n’avait aucune intentions mauvaises. Bah, si elle préférait rester caché et les espionner, grand bien lui fasse.

Tout sourire et sans craindre de quelconques représailles pour ses propos insultants, il fit quelques pas en direction de la Serpy Dans un mouvement presque invisible et d’une rapidité fulgurante, le jeune vampire s’empara d’une mèche de cheveux de la jeune fille et la huma avec délicatesse, perturbé. Là encore, l’odeur de l’adolescente lui échappait. Il leva alors la tête et plongea son regard subitement devenu noir dans celui de la Serpentard.

Dis moi comment tu t’appelles, tu m’intéresses…

Heureusement pour la Serpentard qu’il avait déjà mangé où il serait devenu dangereux pour elle.

Hj : C’est un peu cours, excusez-moi..

(bah ui Shay on allait pas te virer t’inquiète =) plus on est plus on rit )

Gabriella regardait le jeune serdaigle plutôt bizarrement, il avait quelque chose de différent, mais elle ne savait pas quoi.Ce qui était sur, c’est qu’elle allait trouver, elle allait chercher, il n’y avait pas de soucis a ce faire. La façon dont le jeune homme lui parlait ne lui plaisait pas plus que ça mais ne fit rien impassible. Cet air glacial régnait entre les deux jeunes gens.
La première phrase du jeune homme la fit sourire, mais la deuxième beaucoup moins. Qui lui permettait de lui parler ainsi?

« Il se peut que tu es raison… Je ne te menaçais pas encore, j’aurais voulu te menacer je ne l’aurais pas fait comme cela. Oh certainement mais le duel en ce moment ce n’est pas ce qui me préoccupe. Je n’est pas que ça a faire. »

Il fit tournoyer sa baguette entre ses doigts, la jeune serpentarde le regarda puis fit un petit roulement d’oeils avant de faire un petit sourire. Voir la baguette du jeune homme devant elle ne lui faisait ni chaud ni froid, elle n’avait pas l’intension de la sortir et de faire un duel.
Il s’était rapproché de Gaby, après quelques secondes sont regard avait changé, il était devenu très noir et ça fit plutôt sourire la jeune serpentarde qui se plongea dans ce regard si sombre. Il lui demanda alors comment elle se nommait. Elle le regarda presque méfiante, pourquoi l’intéressait elle?

« Pourquoi devrais-je te dire comment je me nomme? »

Elle s’arreta alors un moment avant de lui faire un petit sourire.. Bon ok elle allait arrêter de jouer la petite méchante, ce n’était pas son but maintenant.

« Bon j’arête.. Je me nomme Gabriella.. Gabriella Heaven et toi tu te nommes? »

Elle ne savait pas vraiment si il allait lui dire suivant la conversation précédente. Mais bon elle tenta quand même, et elle le découvrirait tôt ou tard de toute façon, elle était bien trop futé pour laisser échapper quelque chose. Toujours plongée dans le regard dans le jeune serdaigle, elle essayait de lire en lui mais n’arrivait pas a voir ce qu’elle voulait.. Pourquoi était il si différent des autres?

(desolée c’est court aussi :S)

Les deux jeunes se faisaient face, chacun essayant d’analyser l’autre..
Après un moment de méfiance parfaitement légitime, la Serpy finit par la donner son nom.
Peter nota avec amusement que la jeune fille avait laissé tomber son petit agressif, très caractéristique des Serpys, pour se montrer plus aimable. Après tout, pourquoi les vert et argent se sentaient obligé de faire les brutes ?
Son regard noir de jais fixé dans celui de Gabriella, il prit la parole d’une voix plus froide qu’il ne l’aurait voulu :

- Peter O’Connor..

Il s’approcha à nouveau de la Serpy et huma son parfum si étrange qu’il était le seul à pouvoir sentir.
Si envoûtant, si attirant..Irrésistible soif qui lui empoisonnait le cœur…
Il poussa un soupir rauque et s’éloigna brusquement en sautant vers l’arrière.
Non, il ne devait pas laisser ses sentiments prendre le dessus. Il était un être humain, pas un monstre..
du moins il essayait de s’en persuader. Gabriella avait déjà senti qu’il était différent des autres et il tenta de rattraper le coup et lui faisant un grand sourire qui sonnait affreusement faux :

- Ravi de te rencontrer, dit-il en se passant la langue sur les dents.

Il esquissa à nouveau un geste vers Gabriella mais se ravisa. Il était préférable qu’il se tienne à l’écart.

- Dis-moi, pourquoi joues-tu un rôle qui n’est pas le tien ? Pourquoi joues-tu la méchante Serpentard alors que je sens en toi que c’est loin d’être le cas ?

La question pouvait paraître étrange mais Peter désirait vraiment savoir ce qui pouvait pousser une personne ou se cacher derrière une façade. De plus, maintenant qu’il avait le pouvoir de lire les pensées des gens, il s’était rendu compte que c’était très courant..
Etrange…Pourquoi les gens ne restaient-il pas eux même ?
Pour lui c’était différent car il savait qu’il n’arriverait pas à avoir une vie normal si ses camarades étaient au courant de la créature qu’il était devenu. Les monstres n’étaient toujours pas véritablement acceptés dans la société, Lupin en avait été l’exemple même. Quand les élèves apprirent la vraie nature de leur professeur, tous demandèrent qu’il soit renvoyé.
Il poussa un soupir et passa à nouveau sa langue sur ses dents pointues.
Là, il aurait volontiers goûté au sang de Gabriella, mais il ne voulait pas et ne devait pas..
Il désirait rester un adolescent normal avant tout.

[Hj : Je reprends toutes vos paroles, désolée, mais ça m’aide pour ce topic. Hum, en fait, j’aime bien l’idée d’observer (ou plutôt d’écouter) seulement, ici ^^]

Dj :

Peu à peu, son ouie vint à s’affiner, comme toujours lorsqu’elle faisait un effort. La poufsouffle ferma les yeux, le temps d’une inspiration profonde, qu’elle souhaitait cependant, silencieuse. L’image d’Anaïs en train de signer son premier cours lui revint en mémoire et un pâle sourire étira ses lèvres. Elle avait beaucoup apprit par le passé, pour se mettre à niveau et abaisser une barrière entre les deux fillettes. A présent, elle savait lire sur les lèvres, elle savait également écouter plus qu’entendre. Si simplement, elle le désirait. Et en cet instant, par mesure de sécurité, elle avait choisi d’étendre son périmètre d’écoute. Anaïs aurait été fière d’elle, sans aucuns doutes. Bientôt, les mots se firent plus nets, plus précis, et elle fronça les sourcils en comprenant de quoi il s’agissait.

« Les Serpentard me feront toujours rire. Sérieux, vous vous prenez pour qui ? Depuis des années, on n’a pas le droit d’entrer dans les cachots sans vous avoir sur le dos…
De plus, tu traites des compagnons d’idiots… mais qu’est-ce qui te dis que te dis que tu n’est pas une idiote toi aussi ? Pour finir, je te trouve assez courageuse d'oser me menacer... bien que je ne doute pas que tu dois être une farouche duelliste. »

Une vulgaire querelle entre étudiants de deux maisons différentes ? Elle en aurait soupirer d’exaspération si elle n’avait pas été si maîtresse d’elle-même, et si, au final, elle n’en avait pas rien à faire. Qu’ils se disputent si cela les amusait, la vie ne tenait pas qu’à cela à ses yeux, elle ne le savait que trop.

« Il se peut que tu es raison… Je ne te menaçais pas encore, j’aurais voulu te menacer je ne l’aurais pas fait comme cela. Oh certainement mais le duel en ce moment ce n’est pas ce qui me préoccupe. Je n’ai pas que ça à faire. »

Encore heureux ! Pourquoi chercherai-t-il des problèmes par ces temps si troublés ? Songea-t-elle, se retenant de lever les yeux au ciel. Néanmoins, il démontrait une certaine confiance en lui, qui, elle l’espérait n’était pas vantardise. Dans une guerre, c’était proprement inutile, et même dangereux.

« Dis moi comment tu t’appelles, tu m’intéresses… »

La voix se trouvait toujours dans le même couloir, non loin de l’endroit où elle se trouvait elle-même, mais, sans savoir comment elle pouvait l’affirmer, Shay savait que quelque chose avait changé. Le ton ? Ce velouté étrange, et ces mots qui s’y accordaient ? Peu importe, elle continua à tâtonner silencieusement, en faisant quelques pas dans l’obscurité des cachots.

« Pourquoi devrais-je te dire comment je me nomme? »
« Bon j’arrête... Je me nomme Gabriella... Gabriella Heaven et toi tu te nommes? »

Hum, Shay prêtait, certes, une faible attention aux deux jeunes gens, mais la différence d’intonation dans ces deux phrases, pourtant, prononcées si proches l’une de l’autre lui fit dresser l’oreille. Un masque donc ?

« Peter O’Connor... »
« Ravi de te rencontrer »

Ah. Un serdaigle selon ses souvenirs.

« Heu... Moi aussi Enchantée Peter. »

Shay retint un sourire sarcastique.

« Dis-moi, pourquoi joues-tu un rôle qui n’est pas le tien ? Pourquoi joues-tu la méchante Serpentard alors que je sens en toi que c’est loin d’être le cas ? »

Lui aussi avait de toutes évidences deviné, mais cela n’était guère étonnant, lorsqu’on savait qu’à Poudlard, de nos jours, tout n’était plus que mirages et faux semblants.

« Jouais... Je jouais la méchante pour n’être qu’une vraie serpentarde comme l’avait été mes parents... Impitoyable, sans pitié... Mais à force d’avancer, de grandir on se dit que jouer est bientôt immature et que ça ne vaut rien... On ne se fait que détester et juste respecter, c’est seulement ça...
Je ne joue plus… Je ne veux être que ce je veux... Une simple jeune femme prête à vivre tout ce qu’elle a vivre. »
« Et toi... Pourquoi donnes tu cette impression de dur… Du petit méchant serdaigle? »

La rancœur, l’amertume, et le soulagement vinrent se mêler dans sa poitrine. Cette Gabriella avait de la chance, même si ses paroles lui portaient un coup douloureux sans le savoir. Etait-ce donc si facile de se défaire de tant d’années de comédie ? Ses raisons pour avoir agit ainsi étaient-elles si faibles ? Et sa détermination, si pâle ? La jaune et noire cessa de marcher le temps de fermer à nouveau les paupières et de refouler cette tristesse malvenue. Elle n’avait pas le droit à ce genre de choses, pas après tout ce qu’elle avait fait pour en arriver là.