Ballade nocturne presque seul.

N’est-ce pas une nuit parfaite ? Non, aux yeux de Yann, cette nuit était tout simplement assez commune. L’air était le même, les arbres bougeaient de la même manière, avec la même grâce et la même insolence que leur accordait la nuit sombre qui recouvrait le parc. Le serdaigle leva la tête en direction de l’étendue étoilée qui le surplombait. Calme était le paysage. Son pas se faisait nonchalant, et ce fut les mains dans les poches qu’il s’avança à travers le parc de Poudlard. Cela faisait déjà près de cinq ans qu’il se baladait tranquillement en ces lieux une fois le soleil couché. Et pas une seule fois il ne fut attrapé. Oh, bien entendu, à certains moments, il avait eu chaud. Mais peut-être bien que la chance était de son coté, ou bien était-ce simplement le pas un tantinet trop claudicant de ce cher Rusard qui lui avait sauvé la mise. Comme gardien, on repassera.
Comme être humain, on repassera également.

Yann n’était pas du genre à aimer se confronter aux règlements en tout genre. Il n’était pas ni trouble-fête, ni somnambule, et encore moins vampire. Il aimait le calme, la paix qui régnait en maîtresse sur ce désert vivant. Aucun élève bruyant, aucun professeur prêt à enseigner à la moindre conversation anodine, pas d’animaux –chouette, chat, et autres êtres vivants de compagnie- pour s’amuser à avancer entre vos jambes, dans l’espoir puéril de vous faire trébucher. Yann inspira profondément, se rechargeant en air pur. Il devait bien reconnaître qu’à Poudlard, on vivait bien. Habitué dans son enfance à la ville, lorsqu’il avait débarqué au collège de sorcellerie, il en avait été bien étonné. Que d’espace. Que de vies heureuses. Pas de mines renfrognées. Pas de soupirs exaspérés. Pas de machines électriques. Bref, de la nature, à perte de vue. Lorsqu’il devait rentrer de l’école pour le goûter, il se souvenait parfaitement de la télévision qu’il allumait rapidement. Il pouvait en profiter quelques heures avant que son père ne rentre chez eux.

Et puis, sa mère étant partie, il avait été envoyé chez sa grand-mère, là où une forêt s’imposait derrière le toit la maison. De ses yeux d’enfants –bien qu’il ne l’était encore que de par son âge jeune- il avait vu les branches les plus hautes se balancer, incontrôlables, sous le vent. Il avait pu observer des jours entiers la nature déployer sa force, changer avec lenteur, mais toujours bien organisée. Il s’était rendue compte qu’à la ville, les gens n’étaient plus à même d’apprécier à sa juste valeur la moindre parcelle de beauté innocente, telle qu’une jeune pousse sortant de terre avec fierté. Mais Yann n’était ni un ermite, ni un sauveur de l’humanité, et encore moins un écologiste. Les gens pouvaient agir comme bon leur semblait, il n’allait pas se dresser devant eux, avec une pancarte ventant les mérites de Mère Nature. Très tôt, il avait comprit qu’il ne fallait pas s’intéresser aux autres, et qu’en restant à sa place, on pouvait très facilement se faire oublier.

Yann n’était pas pour autant quelqu’un de faible. Un fort caractère se cachait derrière la façade froide qu’il laissait voir. Il était intelligent, et savait analyser avec justesse et compréhension. Son absence de préjugés et la notion de respect qu’il avait acquise par le passé faisaient de lui, une personne neutre mais sachant beaucoup. Néanmoins, il ne se servait pas de son savoir, préférant le calme de la nuit que la bruyance qu’entraîneraient ses bonnes réponses en cours. Il n’allait pas se faire remarquer, puisque ce n’était pas nécessaire.

Le jeune homme avait rapidement avancé en direction de la forêt et il n’émit aucunes réticences à s’y rendre. Il avait déjà croisé par le passé, des créatures que certaines personnes pourraient qualifier d’hors normes, mais pour lui, un enfant de la ville, qui ne connaissait pas les animaux ou les créatures magiques qu’à l’intérieur des livres, la curiosité avait été pour une fois plus forte. Et finalement, au fur et à mesure des années, il avait comprit que tous étaient des êtres humains, et qu’il n’y avait pas à les juger sans les connaître auparavant. Bien sur qu’il y en avait des carnivores, des dangereux, etcetera, croire que tout était rose et bienveillant n’était que naïveté. Mais il avait eu l’occasion de faire des rencontres. Les sombrals n’étaient pas aussi terrifiant qu’on le disait. Les loups garous n’étaient pas que des êtres monstrueux et sanguinaires. Les êtres de l’eau sont connus pour aimer les eaux chaudes et pourtant, il y en a tout un peuple dans le lac de Poudlard. De toute manière, il ne s’enfonçait sous le couvert des arbres que tant qu’il pouvait observer les rayons de lune sur le parc en tournant la tête derrière lui. Un bruissement de tissu le tira de ses pensées et il reporta immédiatement son attention sur la gauche.

« Qui va là ? » demanda-t-il de sa voix claire et calme.

Crier ne servirait qu’à s’attirer des problèmes dans ce genre de coin, il avait donc parler sans élever la voix, juste le strict minimum pour que des êtres vivants dans un périmètre de quatre à cinq mètres puissent l’entendre.

Elle avait plutôt eu chaud. Elektra n'aimait pas les grosse embrouilles surtout dans se genre d'endroit. Les endroits interdit. Elektra était remonté sur cette branche aussi vite que son cœur battait. La jeune serdaigle ne voulait plus bouger de l'endroit où elle était perchée. C'est vrai que niveau défense la 7ème année était au point mais elle perdait très vite ses moyen. Elle était discrète et timide, Elle faisait tout pour ne pas le faire paraitre, Elle ne voulait surtout pas paraitre faible devant les autres. Elektra jeta un coup d'œil derrière elle. Elle ne voyait personne. Pas une ombre. Plus un bruit.

Elektra ne connaissait personne a poudlard. Elle ne connaissait personne de extrêmement proche. Elle avait un frère de Cœur. Elle avait surtout des ennemies personne de très mure pour réussir a la comprendre. La jeune demoiselle de 17 ans aimait les chose les plus simple de la vie. Elle n'aimait pas se prendre la tête avec des broutilles. C'est plutôt bien mais parfois elle se dit qu'elle aurait mieux su se défendre. Quand elle était plus jeune, la serdaigle, ne suivait pas beaucoup les cours elle n'était pas attentif, elle était turbulente. Mais a toujours était très bonne élève. Elle aimait beaucoup le dessin, elle dessinait très bien, et elle se recueillait dans la bibliothèque pour dessiner et avoir toute cette inspiration.

Elektra jeta un deuxième coup d'œil du coté gauche, elle vit tout d'abord en premier lieu une ombre, elle regarda encore et vit un jeune homme. Ce jeune homme elle le connaissait déjà, elle l'avait vu plusieurs fois mais ne le connaissait pas du tout. C'était Yann Everstold de serdaigle en septième année. Il était en cours avec Elektra et dans la même maison normal qu'elle le connaissait de vu. Il paraissait sur ses gardes lui aussi mais moins effrayé. Elektra l'entendit parlait avec une voix calme. Elektra se redressa pour qu'il puisse la voir. Elektra ne parla pas. Le garçon ne regardait pas en l'air. Alors elle décida de sauter de la branche sa baguette a la main. Elle espérait ne pas lui faire peur, parce qu'il pourrait avoir de mauvaise réaction. Elektra se retrouva face à lui. Elle le regarda dans les yeux. Et lui répondit.

>> Elektra June Valkovic, Serdaigle.

Elektra rangea sa baguette. Il n'y avait plus aucun danger apparemment. En tout cas elle ne pensait plus en avoir besoin. Elekra resta devant le garçon, elle jetait des coup d'œil un peut partout. Elle attendait donc une réponse.

Son regard se posait tranquillement un peu partout, fixant la moindre branche qui se laissait aller au vent. Les ombres se mouvaient en un ballet effréné qu’il trouvait hypnotisant. Mais il devait bien admettre que savoir que le parc n’était pas loin était plus que rassurant. Un hululement au loin l’avertit que la nuit appartenait aux animaux nocturnes. Tous les hiboux et chouettes devaient être de sortie. Yann eut une pensée pour son propre hibou. Cela faisait quelques années qu’il était son ami le plus fidèle, et s’il devait avouer en qui il avait le plus confiance, peut-être bien qu’il donnerait son nom. Yann finit par sortir sa baguette sans l’allumer pour autant, pas la peine de s’attirer bêtement des ennuis.
Une jeune fille, ou devrait-il dire jeune femme apparut devant lui. Il s’était retenu de faire un pas en arrière lorsqu’elle s’était déplacée sur sa branche. Retrouvant assez rapidement un rythme cardiaque normal, il la dévisagea. Valkovic. Elle était de son année, de sa maison même. Il l’avait déjà vu dans la salle commune ou à la bibliothèque, sans avoir à lui adresser la parole. Ils avaient peut-être même été côte à côte une fois ou deux, lors de leur scolarité. Il la savait calme, et plutôt posée. Elle n’était pas du genre à se mêler à tout le monde. Plus d’une fois, il l’avait vu dessiner dans un coin, il gardait d’ailleurs un souvenir d’un dessin sur les chevaux. La jeune fille cachait bien son jeu d’ailleurs, puisque sous son apparence chétive et mince, elle avait suffisamment de force pour être l’un des batteurs de l’équipe de Serdaigle. Et elle se débrouillait plutôt bien. Yann n’était pas un fervent admirateur de Quidditch, et ne se rendait que peu souvent à ce genre de match.

« Je m’en serais douté. »

Et bien oui, étant de la même année, il avait tout de même finit par retenir la liste qu’épelait les professeurs chaque année.
Il reporta son attention sur la demoiselle. Que faisait-elle en ces lieux ? A la nuit tombée ? Elle avait peut-être l’habitude de dessiner dans le parc, mais en cet instant, il n’y avait pas suffisamment de luminosité pour pouvoir dessiner quoi que ce soit. Cependant, cela ne le concernait pas. Il tourna la tête lorsqu’il lui sembla percevoir des bruits de cavalcade au loin. Tendant l’oreille, il fronça légèrement les sourcils. Yann finit par hocher la tête et faire demi tour. Avant de d’avoir dépassé les quatre mètres qui l’éloignaient d’Elektra, il marqua une pause.

« Je ne peux pas rester là. Les centaures ne l’accepteraient pas. Tu es une fille, peut-être ne réagiront-ils pas de la même manière avec toi, mais ne t’y risque pas. »

Et il reprit sa marche sans attendre. Il avait donné un conseil. Etrange, ce n’était pas son genre. Mais bon, qu’elle l’use en son âme et conscience, c'est-à-dire en y prenant garde ou pas. Il verrait bien demain dans la grande salle si elle l’avait écouté ou non.

Beaucoup de bruit jouaient dans cette foret interdite. Les animaux "Magique" nocturne pouvaient enfin sortir se défouler, un peu trop parfois. Les centaures était un espèce qu'Elektra admirait tout comme les licornes ou bien les chevaux pour les moldus. Elle trouvait licorne d'une immense pureté rien que part leur robe blanche mais elle était trop peureuse pour être approchées. En revenant au centaure le mieux était de ne pas avoir a faire a eux. Il était toujours en troupeaux, des troupeaux assez nombreux pour vous tuer. Il avait peut être un corps de cheval mais il était avant tout des humains.Plus près du lac, il y avait des loups-garous qui se transformait quand il voyait la pleine lune.

Quand le jeune homme, Yann, entendis les centaure galoper il préférait partir que de se voir a faire contre eux. il n'avait pas tord. Ils était des créatures redoutable. La jeune serdaigle ne savait pas que Yann la connaissait. Ça l'avait plutôt surprise. Elektra était timide, elle ne connaissait personne malgré le temps qu'elle était la à arpenter les couloirs ou encore le lac, son endroit préféré. Elektra était contente de pouvoir enfin lui parler un peut. En tout cas il s'empressait de partir. Elektra le rattrapa.

>> Je peut te suivre ?





[Je suis vraiment désolé mais j'ai l'impression de me répéter & je n'ai pas d'inspiration je vais essayé de me rattraper demain. :s]

Le galop au loin résonnait. Yann avait l’oreille tendu en quête du oindre changement qui aurait pu survenir. Il n’était pas du genre suicidaire et ne comptait absolument pas se mettre dans une situation difficile à cette heure matinale - très matinale - de la journée. Ses pas le menaient sans se presser davantage vers le parc du château, et lorsqu’il entendit la question de sa camarade, il acquiesça simplement, avant de lui lancer un « pas de problèmes » quasi inaudible. Les centaures avaient une bonne ouie, le mieux restait donc d’éviter toute effusion de voix.
Il entendit donc les pas de la demoiselle accompagner les siens sur les derniers mètres restants. Une fois qu’ils eurent débouchés sur la pleine verdoyante, Yann se détendit imperceptiblement. Ses épaules se firent moins contractées mais son visage ne changea pas d’un pouce. Les deux serdaigle prirent d’office la direction du château, pendant que Yann revenait sur le cas de la jeune fille à ses cotés.

« Tu n’es jamais tombé sur eux ? »

Sa voix grave, ne laissait rien sonder à travers ses mots. Il agissait par simple curiosité, se demandant si elle aurait réagi avec crainte ou non face au groupe puissant des êtres qu’abritait la forêt. Il est vrai que les centaures sont une clase à part, comme il est qualifié dans les dossiers du Ministère. Ils avaient choisi d’eux même de prendre l’appellation d’êtres plutôt que d’humains, ne se considérant absolument pas comme eux, les êtres à deux pattes. Et lorsque l’on connaissait leur science, leurs croyances et leurs agissements on pouvait sans mal comprendre ce qui les distinguait des autres espèces.

Hj : Je ferais de mon mieux pour améliorer un peu la qualité de mon prochain post, désolé.